2009 - 41 articles

Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse.


Vendredi 16 janvier 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Folk L’Irlande chez soi s’appelle Beoga

L’Irlande fascine les Français et les Européens depuis bien longtemps. Rien de tel qu’un groupe irlandais authentique pour se plonger avec ravissement dans l’univers vert du trèfle. A découvrir ce soir, Beoga en concert à Illzach.
On a pris l’habitude de voir régulièrement des concerts de « musique irlandaise » proposés dans la région. Mais la plupart du temps, ces fameux musiciens plus ou moins « irlandais » qu’on nous invite à découvrir habitent une vallée vosgienne ou un village sundgauvien. Avec Beoga, on va enfin pouvoir visiter la véritable Irlande en musique. Avec une sélection d’instruments qui en dit long, même s’il manque une harpe certainement trop compliquée à transporter : deux accordéons, piano, bodhrán et autres percussions, violon, guitare et voix. Le chant est rare mais superbe, le rythme endiablé, l’esprit jouissif et une Guiness bien fraîche est un bonus appréciable pour apprécier confortablement cette musique sautillante.

Envie de danser la bourrée

Ce quintet originaire de County Antrim propose simplement de l’« irish world music » fabriquée là-bas. A partir d’une base traditionnelle, ces quatre garçons dans le vent accompagnés d’une fille au grand sourire chantant additionnent les genres pour obtenir un final très grand public. Un zeste de musique classique, un brin de variétés internationales, un soupçon de jazz new orleans et voilà un résultat plutôt vivifiant qui donne envie de danser la bourrée avec ses enfants. Même si les sièges sont bien arrimés au sol ?

Du Kansas à Illzach

Leur premier album A lovely Madness en septembre 2004 a reçu un accueil enthousiaste du public et de la presse en Europe et en Amérique. Le groupe a été nominé en 2005 par le Irish Music Magazine dans la catégorie nouveau groupe de musique traditionnelle. On a même rapproché leurs prestations de celle du fameux Astor Piazzola… La formation parcourt depuis notre petite planète en visitant des dizaines de festivals folk et celtiques, d’Autriche à Boston, du Kansas à l’Allemagne, se produisant à la BBC devant des millions de téléspectateurs. Et à Illzach pour quelques privilégiés à l’occasion de la seule date française de leur longue tournée continentale…

Jean-Luc Wertenschlag

DR
Qu’est-ce qui est vert et qui fait de la musique ?


Lundi 19 janvier 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

De la musique pour les pieds

La MJC de Barembach organisait samedi soir la 5e édition de son bal folk annuel. Pour l'occasion, six groupes ont offert un répertoire de musique traditionnelle dans un esprit de fête et de convivialité.
« Ce bal est ouvert à tous, débutants ou confirmés, et il propose les pas les plus divers, soulignent en choeur Vincent et Nathalie Steffen-Sorel, initiateurs de cet événement depuis sa création.
C'est en général, ajoute-t-on, une danse collective. On se met à la file et on suit. Musicalement c'est très riche, on y retrouve des musiques irlandaises, bretonnes, auvergnates ou même des danses de la Renaissance ou médiévales ».
« Nous avons également au programme de danses du monde et des danses du XIXe siècle réactualisées » poursuit le couple. Vincent et Nathalie expliquent que le bal folk vit aujourd'hui un renouveau, grâce à une belle mouvance celtique qui a pris un certain essor depuis le milieu des années 90.

Pour soutenir l'association Terre sans frontières

Jean Jacques Goldman avait révélé de manière significative, il y a quelques années dans son album « Chanson pour les pieds », ces ambiances de bals avec ces musiciens qui improvisent pour quelques heures un univers d'union entre les danseurs. Et par cette occasion, tout le monde peut s'exprimer un moment hors des tracas du quotidien.
Parmi les six groupes on retrouve celui de Sylvain Piron, un grand habitué du bal folk de Barembach. Fistoulig est également de la fête et « La Chamaille » invite les danseurs à se former en ronde. Il est 20h30 et déjà l'ambiance génère cette légèreté qui naît d'un souffle festif entre guitares et instruments traditionnels.
Tous les musiciens jouent ce soir bénévolement pour soutenir l'association Terre sans frontières.

Photo DNA
Des musiques qui viennent de partout.


Jeudi 22 janvier 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Erstein

Fest-noz - La Bretagne s'invite à la fête

Erstein sera samedi soir à la fête bretonne avec le fest-noz qui se déroulera à la salle des oeuvres Saint-Martin. Au programme de cette deuxième édition, la danse et la musique des « Breizh Brother », un groupe venu spécialement du Finistère.
« C'est la 7e édition de cet événement que l'on organisait autrefois à Strasbourg », souligne Dominique Cade, la présidente de l'amicale des Bretons d'Alsace « Ar Vro Goz ». La responsable précise que c'est la seconde année où Erstein est mis au coeur de l'événement.
« Je suis d'ici, précise Dominique et le siège social de l'association se trouve dans cette ville. Nous avons changé de cap pour toucher un public plus grand et promouvoir cette culture bretonne qui semble être aujourd'hui très appréciée du public. »
Il y aura des danses traditionnelles avec des instruments tels que la bombarde, le biniou ou la harpe. Deux groupes formés dans l'association seront également de la fête.
Le quatuor « Sélaouët » offrira de belles envolées musicales délivrées par trois jeunes harpistes et un garçon qui fera sonner la bombarde.

Bal folk au léger parfum de beurre salé

Une autre formation, nommée "Kan Der Vro", fera également tournoyer les danseurs dans une ambiance de bal folk au léger parfum de beurre salé.
« Notre association existe à présent depuis 1936, précise la présidente. Elle vise à faire se rencontrer tous les Bretons de la région dans des soirées, des ateliers de danses ou toute autre animation qui s'organise sous le signe de la convivialité. » Il est également précisé que la salle Saint-Martin abrite en ses murs un très beau parquet pour la danse et que cette grande fête durera jusque tôt le matin.
L'ouverture des portes se fera à 19 h 30, avec une initiation à la danse bretonne qui durera une heure. Ensuite, à 20 h 30, la fête commencera sous la bienveillance des dieux celtes et le bruissement de l'océan...

JPO

Photo archives DNA
Pour sa deuxième édition, le fest-noz d'Erstein propose un programme festif avec danse et musique au menu, jusque tard dans la nuit.


Vendredi 23 janvier 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Folk - Alf’o Clock à Valdoie

Le groupe bourguignon Alf o’Clock est en concert demain samedi. Six musiciens amateurs, une musique éclatée qui navigue entre jigs irlandaises et laridés bretons… Une bulle sonore qui donne l’irrésistible envie d’entrer en Danse. La soirée sera précédée par un stage gratuit animé par Michèle Gauthier et Jean Marie Mercier : initiation aux danses de bal (folk) de14 h 30 à 18 h 30.


Des Bourguignons qui ont résolument la pèche.


Lundi 26 janvier 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Muttersholtz - Un soir au bal

Quelle soirée ! Sous le signe de la diversité, une fois de plus l’association Azimutt et son équipe d’artistes et de bénévoles ont « renversé le bouleversement » au bal folk à la salle des fêtes de Muttersholtz.
Le conteur Lénaïc Eberlin a présenté deux nouvelles créations. Après divers stages et rencontres à Paris et en province, il est revenu avec de nouvelles approches dans le domaine du conte. Sans parole, avec des mimes et des objets, et tout était clair. Une invitation aussi à Solène Rousseau, pour un conte à deux voix. Le temps passe si vite, où les rêves vous emportent…
La chorale, « c’est pas moi c’est ma sœur », avec les voix féminines des cinq choristes, était une invitation au partage, au respect. La surprise fut le moment où « Caminata » s’installa devant le public pour une envolée vers le lyrique nouveau. Un duo de deux violoncellistes de Sélestat, des compositions venant tout droit de l’éblouissement.
Place ensuite au bal. Les musiciens de Bal’us’Trad ont attaqué la scène, les danseurs étaient en piste. Un grand rendez-vous pour les musiciens aussi, qui jouent très souvent en formation réduite, entre deux et six personnes, et qui pour l’occasion, étaient vingt… avec des instruments qui se côtoient très bien comme les flûtes à bec et le « sousaphone ».
Un panel sonore très varié qui s’est terminé avec les musiciens jouant au milieu du public, ravi, qui en a redemandé. À noter, un concert en acoustique, parfait pour les oreilles.
Prochain rendez-vous avec Bal’us’trad, le 30 janvier à Illkirch pour les soirées Jeunes Talents organisées par l’Illiade où ils ont été choisis comme parrain de soirée.  


Vendredi 30 janvier 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Un répertoire à se laisser aller à l’écoute

À l’église protestante de Muttersholtz, un trio de l’ensemble Bal’us’Trad a donné un concert au ton de la douceur et de l’imaginaire. C’est dans une atmosphère sereine et professionnelle qu’ils ont enchanté le public.
Michaël Gérard, jouant des instruments rares comme l’épinette des Vosges, le psaltérion ou encore la nyckelharpa venant de Suède, a été accompagné par Fabrice Kieffer à l’accordéon et aux percussions et Didier Christen aux flûtes, clarinette et cornemuse.
Et bien entendu, une note toute spéciale pour les luthiers, sans qui les instruments ne chanteraient pas. Un trio invitant pour une première Sara à la harpe, Ariane Pinel à la flûte et Julien, dans ses débuts au banjo.
La vie sans musique serait «comme une botte de foin sans son aiguille», pas de proverbe, pas d’émerveillement. Cette formation a eu beaucoup d’émotion à jouer pour un public attentif et se laissant aller à la musique.  


Mercredi 4 février 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Fessenheim - Le fest-noz de la Saint-Valentin

L’Harmonie municipale, sous la houlette de son président Jean-Marie Marquet, et Isabelle Libsig, proposeront un fest-noz samedi 14 février, à la salle des fêtes de Fessenheim.

Au programme de cette manifestation, de la musique folk bretonne et d’ailleurs, de la danse, de la dégustation de crêpes, de cidre et de bière. Le public pourra entendre notamment le groupe nancéen Galadriel et l’ensemble Accordia bal folk. Des ateliers de danses bretonnes et folk seront animés par Gabal et compagnie à l’Espace musique de 16h30 à 18h30, puis à la salle des fêtes à partir de 19h30 avec Stéphanie du groupe Galadriel, avant la grande soirée musicale et dansante.

Les organisateurs espèrent faire le plein de public pour cette soirée festive unique dans notre région. Le Fest-noz permet à chacun, qu’il soit un danseur émérite ou moins habile, de s’exprimer tout en respectant les pas de danses. Au siècle dernier, les paysans bretons pour tasser la terre après les semailles, tapaient le sol, sabots aux pieds, en mesure et en groupe. On retrouve ainsi dans les danses du fest-noz une réminiscence de cette ancienne pratique campagnarde, mettant à l’honneur le travail communautaire. Lors du fest-noz danser seul n’est pas de mise.

Fest-noz de Fessenheim, avec  <a href=  Photo Christian Werthe
L’ensemble Galadriel animera le fest-noz samedi, à partir de 19 h 30. .


Mercredi 4 février 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Pfetterhouse - « Saveurs musicales »

Musique et chants bretons

Dans le cadre des « Saveurs musicales » organisées par la médiathèque départementale, la commune de Pfetterhouse et le conseil général invitent à un concert gratuit samedi prochain, animé par « Abalip ».
Les « Saveurs musicales » de la médiathèque départementale du Haut-Rhin ont déjà 9 et représentent de multiples rencontres avec des musiques et des musiciens du monde entier, ravis de partager leur passion. Après les musiques de la Méditerranée, du swing manouche ou encore du folk US, le public croise cette année la route de la musique et des chants bretons avec Abalip.
Abalip, musicien « depuis la nuit des temps », chante son art dans sa langue natale, le « breton ». De ses voyages en Afrique, au Maghreb, en passant par l'Irlande, l'Andalousie, il a ramené un style bien particulier empreint d'un fort attachement à la tradition bretonne tout en étant ouvert sur les musiques du monde.

Egalement à la Marpa de Seppois-le-Bas

Cofondateur de plusieurs groupes, Abalip chante avec un grain de voix très personnel, un répertoire de chansons traditionnelles et ses propres compositions. Il est accompagné sur scène de Bruno Falc'hun au biniou, de Thierry Decloux à la guitare basse et au bouzouki et de Erwan le Bousse à la batterie et aux percussions. Ces musiciens mettront leurs talents au service d'un répertoire digne des plus grands chanteurs bretons et ils sont nombreux.
A noter que le concert de samedi soir à Pfetterhouse est précédé d'un autre concert à la MARPA de Seppois-le-Bas, le même jour à 14h30.

 

Document remis
Abalip en concert à Pfetterhouse.


Dimanche 8 février 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Sainte Marie aux Mines

Médiathèque, un atelier à chanter pour mieux danser

C’était l’une des nouveautés proposées par la médiathèque du Val d’Argent : hier, une vingtaine de personnes ont participé au premier atelier de chant trad’animé par trois spécialistes.

Comme des enfants dans une cour de récré ils font la ronde. Avec une jubilation évidente sur leurs visages. Ces vingt adultes réunis autour d’Anne Schlick, Catherine et Sylvain Piron, sont réunis dans l’une des grandes salles de la Villa Burrus pour apprendre des chants à danser. Et à esquisser quelques pas bien utiles dans les nombreux bals folks qui sont organisés le samedi soir dans de plus en plus de villes et villages alsaciens.
Avant que la danse ne commence, les animateurs de ce premier atelier du genre organisé à la médiathèque du Val d’Argent définissent leur répertoire du jour. Et expliquent l’intérêt de leur démarche, initiée lors de la première édition du festival Dansons la capucine qui a eu lieu l’automne dernier ici même. C’est lors de ce festival que plusieurs personnes ont souhaité poursuivre l’expérience du chant et de la danse combinés.
« Le chant à répondre permet de faire vivre quelque chose de très fort, de collectif » avance Catherine Sylvain Piron qui pratique la danse et le chant trad’ depuis l’adolescence et qui anime souvent, avec son mari Sylvain, des stages de danse trad’. Le principe de la chanson à répondre est simple : « une seule personne doit connaître le chant, il présente une phrase et les autres répondent. C’est ça qui fait l’intérêt et la particularité de ce type de chant ».
Avec ou sans son accordéon diatonique, Sylvain Piron entame la première danse, « assez simple ». Les animateurs présentent rapidement les pas et encouragent les participants : « les choses vont se mettre en place doucement. Ce n’est pas toujours évident de chanter et danser en même temps mais on trouve vite le rythme et le plaisir d’allier les deux ». La preuve : même Nicole Heckel, la directrice de la médiathèque, venue en spectatrice attentive, n’a pas pu s’empêcher de fredonner la réponse chantée. Comme tous les autres dans la ronde.

Anne Suply

Photo Anne Suply
Les participants à l’atelier ont appris à chanter tout en dansant, à la Villa Burrus.


Dimanche 8 février 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Folk - Apprendre à chanter pour danser

Une vingtaine de personnes ont participé, hier, au premier atelier de chants à danser organisé par la médiathèque du Val d’Argent, à Sainte-Croix-aux-Mines.
Trois spécialistes de la musique traditonnelle, dite «trad’», Anne Schlick, Catherine et Sylvain Piron, ont initié les participants aux chansons à réponse, formule idéale pour débuter en bal folk : « Une seule personne doit connaître le chant, il présente une phrase et les autres répondent. Cela permet de mettre les choses en place doucement car ce n’est pas toujours évident de chanter et danser en même temps ». Deux pas à droite puis à gauche, une mélodie simple à répéter, et le groupe a chanté et dansé toute l’après-midi. Avec un bonheur évident.

Photo Anne Suply
L’initiation à la danse trad’ passe aussi par le chant.


Lundi 16 février 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Fessenheim - Le rond de saint Vincent pour la Saint-Valentin

L’ensemble nancéen Galadriel a animé des ateliers d’initiation aux danses folks avant de partager la scène avec l’orchestre Accordia pour le fest-noz. Photo Christian Werthe
Pour la 6e édition du fest-noz organisé par l’Harmonie municipale de Fessenheim, le public est venu en nombre, samedi soir, à la salle des fêtes. Cette soirée avait été précédée par deux séances d’initiation aux danses folks et bretonnes. Dans l’après-midi, Gabal & Cie et Marie Élisabeth Lichtlé, de l’association Kerlenn-Breizh, de Pfastatt, ont animé un atelier de danses folk dans la salle de l’Espace musique. Une trentaine de participants a évolué sur des valses écossaises, des mixers, une bourrée droite et en rond. En deuxième partie, les animatrices ont proposé des danses bretonnes avec une laride en huit temps, une gavotte et le rond de saint Vincent entre autres.
Marie Élisabeth Lichtlé n’est pas bretonne. Elle a découvert les danses folk il y a quelques années et les pratique depuis pour le plaisir. « Ce sont des danses collectives où le mélange des générations s’effectue en toute simplicité », précise-t-elle. La tradition bretonne est riche en danses : près de 800 sont aujourd’hui recensées dans les tablettes du folklore breton.

Danser dans un fest-noz, c’est faire œuvre commune
Stéphanie, du groupe Galadriel, a ensuite pris la relève avec une initiation à la salle des fêtes, avant le démarrage de la soirée animée par l’ensemble nancéen Galadriel aux sons plus électriques et par l’orchestre Accordia avec ses instruments plus traditionnels. Pour Stéphanie, « Le fest-noz est avant tout un moment de grande convivialité intergénérationnelle où le public peut danser simplement, en se laissant porter par la musique. » Danser dans un fest-noz, c’est comme faire œuvre commune, danser en groupe comme pour affirmer sa solidarité avec l’autre et rater son pas, c’est mettre en péril le groupe. Tel est le fondement du folklore breton dont les danses traduisent cet état d’esprit. Stéphanie a également proposé au public de s’initier à l’ an dro, à l’ hanterdro, au trikot, à la chapeloise, et au rond de Landela.
De son côté, le président de l’Harmonie municipale, Jean-Marie Marquet, a été satisfait de la fréquentation, tout comme Isabelle Libsig qui, depuis six ans, est la cheville ouvrière de cette manifestation. L’équipe de bénévoles avait d’ailleurs préparé près de 50 kg de pâte à crêpes, moitié froment, moitié blé noir pour régaler les danseurs qui les ont dégustés avec un verre de cidre ou de bière bretonne servis par les membres de la société de musique. Les bénéfices ce cette soirée serviront à soutenir à l’école de musique. 


Mercredi 18 février 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Saverne - Traditions

La danse au temps du carnaval

Au foyer protestant ce samedi, Sylvain Piron a organisé un atelier de danse folk imprégné par l'esprit de carnaval.
Toutes les lumières ont été allumées, tables et chaises mises de côté, la salle s'est transformée en piste de danse. Catherine Sylvain Piron étant « clouée au lit », c'est son mari, Sylvain, qui s'improvise professeur de danse d'un soir. Un accordéon autour du cou, entouré par une dizaine d'amis, celui-ci attend que les participants arrivent.

Danses alsaciennes ou bretonnes

Il y a une dizaine d'années que le couple organise des soirées de danses folk. C'est celle qui sera sa future femme qui en avait eu l'idée. Chapeautés par une association de Strasbourg, le Narreschiff, ils font revivre d'anciennes traditions en donnant ces petits bals.
Ils apprennent d'abord aux débutants des danses alsaciennes ou bretonnes, puis forment des rondes et, petits pas par petits pas, évoluent au son de l'accordéon ou se laissent guider par les chants. Ce soir, c'est une jeune femme ayant une très jolie voix qui entonne d'anciennes comptines reprises ensuite en choeur. Les rythmes sont joyeux et les paroles évoquent l'amour d'une façon plus ou moins explicite: « Ne l'oserais-je dire, j'aime la femme du meunier », ou « sur le pont de Lyon, la belle se promène haut ».
Une heure après le début de la soirée, troubadours, gitanes ou clowns ne sont qu'une petite douzaine. Cela ne ruine pas pour autant leur humeur et ce petit groupe, heureux et passionné, en chaîne branles, laridés, pillés-menus et rondes de Guérande. Chacun tenant la main de l'autre, l'apprentissage est multiple ce soir : celui des chants, celui des mouvements, mais aussi celui de l'autre.
Lorsque quelqu'un évoque la Saint-Valentin, on se montre étonné : « Ah oui ? Je l'avais oubliée », « on aurait dû appeler ça le bal des célibataires ! »
C'est peut-être pour cela que le groupe était aussi peu nombreux, alors qu'il atteint habituellement le nombre de cinquante personnes. Que ceux qui ont préféré un dîner aux chandelles ne rougissent pas, le 14 mars, une nouvelle soirée sera organisée.

L.J.

Photo DNA
Une troupe réduite, mais enjouée et passionnée.


Jeudi 19 février 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Hoerdt - Concert

François Dreno au violon

Ce vendredi 20 février, à l'espace Heyler du foyer protestant de Hoerdt, François Dreno, violoniste spécialiste de musique traditionnelle et celte, partagera sa passion avec les mordus d'airs irlandais.
De père ukrainien et de mère bretonne, l'artiste, après avoir fréquenté le conservatoire de Paris dans les années 1980, partit pour Strasbourg en 1992. Le son de son violon lui permet de prolonger ses inspirations et ses obstinations musicales par des morceaux tantôt lyriques, tantôt celtiques, parfois grinçants, voire célestes. Sa voix sera aussi du voyage. Les amateurs de violon seront embarqués, l'espace d'une soirée, pour un périple aux facettes méconnues, inexplorées, guidés par le talent d'un musicien qui dévoilera son univers à l'image de son parcours, à la fois panoramique et iconoclaste.
Le spectacle, intitulé L'énergumène et moi ! débutera à 20 h 15.

Photo archives DNA-Michel Pétry
Le violoniste François Dreno sera à Hoerdt vendredi soir.


Lundi 2 mars 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Belfort Tournée - Les Shoepolishers prêts à prendre la route

Le groupe de rock celtique originaire de Belfort-Montbéliard a donné jeudi un concert privé, ultime répétition, après quatre jours de mise au point dans la salle du Jules-Verne.

Le groupe, fondé en 2001, est composé de quatre musiciens. Violon, accordéon, guitare et batterie. La salle du Jules-Verne leur a été louée « pas très cher », précise McOlive, le violoniste, « pour travailler des points techniques ». « Le concert privé de ce soir, devant une quinzaine de personnes, est un filage. Cela signifie que nous jouons comme si nous étions devant une salle comble. »
Les personnes présentes ont été triées sur le volet : exclusivement des connaissances du groupe. Et les musiciens ont promis d’être attentifs à leur critique. Ces quatre jours de travail au Jules-Verne leur ont aussi permis de bénéficier des conseils du régisseur. Une aide précieuse.

Les Shoepolishers composent 80 % de leur répertoire. Ils ont déjà enregistré trois CD et un DVD. Un DVD live est en préparation. Sa sortie est prévue pour la fin de l’année. Le groupe est paré pour lancer bientôt sa tournée 2009 en France et en Suisse.
Musique enlevée, rythmes entraînants et textes plutôt drôles. Le cocktail se déguste sans mal. On pourra voir les Shoepolishers sur scène le 1er Mai, jour de fête du Travail, à la Roselière à Montbéliard.
Sur Internet, on retrouve aussi leur univers. Celui du monde inventé de Blaireauland où se croisent des personnages caricaturaux. La création de leur site, avec images de synthèse et vues en 3D, est signée Jack, ami du groupe. « Nous avons également le projet d’une BD pour mettre en image tous nos morceaux… » Rien n’arrête plus nos « cireurs de pompes », traduction de Shoepolishers.

Un groupe de rock à part entière

Au début de l’aventure, la musique des « cireurs de godasses » était basée sur un répertoire traditionnel avec des influences diverses (Écosse, Irlande, Québec, France) le tout mixé avec toute l’énergie et le talent des quatre membres du groupe. Dorénavant considéré comme un groupe de rock à part entière, les Shoepolishers ont très vite trouvé et imposé des compositions et un style qui leur est propre, basé sur une musique éclectique, énergique et toujours festive. Sur scène, ce n’est que joie et bonne humeur.

 The Schoepolischers Photo Alex Marini
Les Shoepolishers sur scène, dans leur activité favorite.


Mercredi 4 mars 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Kembs - Le retour des Chum's

Vendredi 6 mars, à 20 h 30, « Les Chum's » retrouveront le chaud public de l’Espace Rhénan pour un concert qui s’annonce plus celte que jamais.

Après une tournée dans l’Ouest de l’Irlande (Dingle, Galway) en octobre dernier, où ils ont joué avec d’autres musiciens Irlandais, les Chum’s reviennent à Kembs.   On les annonce plus « celtes » que jamais ! Et très enclins à communiquer leur passion à leur public.
Plutôt branché celtique, celui de Kembs n’est pas du genre à se faire prier. D’ailleurs « Les Chum’s » ont toujours fait carton plein dans la cité rhénane. Il ne devrait pas en être autrement vendredi. « Les Chum’s » sont des musiciens, d’inspirations artistiques diverses, tous enrichis des musiques du monde, de par leurs origines, leurs voyages.
Bien entendu, ce sont des amoureux fous de la musique d’Irlande… et de sa fête ! Sensibilité, bagage instrumental, inspiration, bouillon d’idées, ils inventent un « Irish world groove » unique et personnel, fruit du métissage, des fragrances, des couleurs, des souvenirs, des désirs de chacun. Au-delà du marathon d’émotions, de danses, de fête et de mélancolie, la rencontre devient vite un tour du monde, de sonorités, de rythmes, d’atmosphères à partager.
Les « tempi » se redessinent en « Fiesta Celtica » ou en « Déhanchements afro/latino » pour nous promener au cœur de « l’Irish Time », moment d’élégance ou le temps se suspend…
Des centaines de concerts, de situations, de rencontres, qui de pubs en festivals, de villes en villes, de soirs en soirs, n’en finissent pas de leur donner envie de ne pas en finir.

Des p’tits gars qui bougent

Créé en 1995, le groupe des Chum’s avec Serge Macri, guitariste et meneur du groupe, Christian Hoffstetter, flûtiste, Joseph Schneider, au violon et à la cornemuse, et Thierry Meneghello, à la batterie, a déjà donné plus de 700 concerts, dans tous les coins d’Europe. Avec notamment des tournées en Hongrie, en Irlande, une scène avec Tri Yann

Ils ont également joué dans les pubs du grand Est français et dans le sud, et se produisent en Suisse. On les voit aussi aux festivals et ils ont fait plusieurs Télé en direct (France 3, télé allemande, télé Suisse). Et partout, leur musique Irlandaise arrangée et imprégnée de culture des musiques du monde (afro, latino) et de « groovy/Jazz », a connu le succès.  

Les  <a href= Photos Jean-Luc Nussbaumer
« Les Chums » à Kembs, vendredi soir, ambiance assurée.


Dimanche 8 mars 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Mutzig - Au Dome

Des airs celtiques

Un vent vivifiant de musique irlandaise devrait souffler au Dôme bientôt et le métamorphoser, le temps d'une soirée, en... pub irlandais !
S'annonce en effet une grande soirée festive autour de la musique traditionnelle celtique, ces airs qui font danser, chaque année au moment de la Saint-Patrick, la fête nationale irlandaise.
La formation Irish Coffee Group, avec son leader Vincent Inchingolo, en tournée dans toute la France, fera donc halte au Dôme de Mutzig le jeudi 19 mars.
Accordéon, flûte, guitare mandoline, contre basse, percussion et violon... Des musiciens venus d'horizons différents interpréteront Alan Stivell et la musique celte. Ils bénéficieront aussi du concours de l'école de claquettes de Mutzig.
Jeudi 19 mars, 20 h 30.
Placement libre. Tarif en prévente : 12 €. Tarif en caisse du soir : 12 €. Billeterie : office de tourisme Molsheim et Schirmeck, Cora Dorlisheim, tabac de la Tour à Mutzig. Caisse du soir : au Dôme.


Photo DNA


Mardi 10 mars 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Heidwiller - Une soirée avec la « Colauquinte »

So Irish, so Chum's !

Organiser avec son groupe une petite soirée concert, y inviter quelques amis à jouer de bons vieux morceaux irlandais, et danser jusqu'à n'en plus pouvoir. Au fond, la « Colauquinte » l'a bien compris : une bonne soirée est faite de choses simples.
C'est bien connu, les membres de la « Colauquinte » ne peuvent rester trop longtemps sans rien faire. Non contents d'avoir fondé une manifestation devenue au fil du temps un des piliers de la vie culturelle sundgauvienne -les Pot'Arts, en d'autres termes-, la fédération d'associations présidée par Serge Macri a organisé la semaine dernière sa traditionnelle soirée Irish, dans la salle communale d'Heidwiller.
Unies comme les doigts de la main, les cinq associations qui composent la Colauquinte (la MJC de Spechbach-le-Haut, l'ASCL et la musique de Hochstatt, les Burgdeifala d'Illfurth, et l'AMIH d'Heidwiller) ont chacune contribué à l'organisation de la soirée. Différents musiciens issus de ces associations sont ainsi venus grossir l'effectif des Chum's. Et pour peu qu'on ne maîtrise ni la guitare, ni l'accordéon et encore moins le violon, il y a toujours un coup de main à donner. Derrière le bar par exemple.
La recette reste inchangée, et pourtant, elle remplit toujours les salles. Aux inconditionnels du fameux groupe de folklore irlandais s'ajoutent même quelques novices. En vacances dans la région, un couple venu du Lot apprécie à sa juste valeur l'atmosphère qu'arrivent à créer les musiciens. « Au départ, nous n'étions pas venus en Alsace pour écouter de la musique celtique, mais c'est une agréable surprise ! Cette musique est très entraînante et rend de bonne humeur, mais je regrette un peu que certains spectateurs n'ont pas arrêté de discuter derrière notre dos, ce qui provoquait un bruit de fond assez désagréable », note Geneviève, venue de Cahors.

« On se prend une bonne claque musicale dans la figure... »

Serge Marci, l'incontournable meneur des Chum's, relativise l'éloge. « En octobre dernier, nous avons effectué un voyage en Irlande. Avec le groupe, nous avons a joué sur la côte ouest de l'île, du côté de Dingle. C'est la quatrième fois qu'on y retourne, mais à chaque fois, le constat est le même : on se prend une bonne claque musicale dans la figure ! Loin de nous décourager, ce constat nous donne envie de nous perfectionner encore plus ».
On l'a compris, les Chum's n'aiment donc pas trop se comparer à leurs talentueux modèles d'outre Manche. Humilité oblige, Serge Macri et sa troupe gardent les pieds sur terre. Surtout quand on sait que l'expression d'« Irlandais mélomane » relève de la métaphore et qu'on se trouve dans le pays qui a entre autre révélé U2 et les Cranberries.

Spectateurs conquis

Ce samedi à la salle communale de Heidwiller, les spectateurs étaient en tout cas conquis. Et comme si ça ne suffisait pas à leur bonheur, se rajoutent quelques autres musiciens venus garnir le plateau. Cette année, les Comon Cryers sont venus jouer quelques morceaux de bluegrass, un style musical inventé venu des Etats-Unis, sorte de dérivé de country influencé par la musique irlandaise traditionnelle. Bref, sans strass et sans paillettes, la Colauquinte a une nouvelle fois réalisé ce qu'elle arrive le mieux à faire : offrir simplement de la bonne musique, en toute sobriété.

G. T.

Photo DNA
On ne peut plus dansante, la musique irlandaise a de quoi redonner le sourire !


Samedi 14 mars 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Sainte-Marie-aux-Mines - Éducation

Quand le folk se chante et se danse à l'école

Deux ans durant, des écoles d'Europe, dont Aalberg et Les Lucioles à Sainte-Marie-aux-Mines, s'engagent à travailler un répertoire de musiques, chansons et danses traditionnelles. L'accueil en Alsace a lieu la semaine prochaine, avec en apothéose, l'organisation d'un bal folk samedi.

A l'heure où certaines voix qui prônent un repli identitaire se font entendre ici où là, l'école élémentaire André-Aalberg de Sainte-Marie-aux-Mines, associée à la maternelle Les Lucioles, a décidé de « vivre à l'heure européenne, à travers un projet Comenius visant à développer la coopération européenne en donnant aux jeunes les moyens d'exercer une citoyenneté active », explique le directeur Daniel Neff.
Avec leurs partenaires situés aux quatre coins de l'Europe tels qu'en Bulgarie (Kazalank), en Italie (Arezzo), en Roumanie (Campulung), au Royaume-Uni (Cheadle Ulm) ou encore en Slovénie (Ljubljana), les élèves, parents, enseignants et autres se sont engagés à travailler ensemble pendant deux ans autour de la réalisation d'un répertoire européen de musiques, chansons et danses traditionnelles.
Au-delà de cette réalisation concrète dont la présentation sous forme d'un livret accompagné d'un DVD est prévue si tout va bien en juin 2010, il s'agira aussi de découvrir d'autres pays, d'autres cultures, d'autres systèmes scolaires... de confronter et échanger des pratiques, des expériences, de tisser des liens entre institutions, élèves, enseignants.
Bref, d'apporter véritablement une pierre à la construction de l'édifice européen en étant capable de vivre quelque chose ensemble tout en étant différent. Sans oublier l'impact que peut avoir un tel projet dans la vie quotidienne des élèves en terme de motivation pour l'apprentissage des langues, pour acquérir des compétences dans le domaine de l'utilisation des techniques de l'information et de la communication, pour développer le travail en équipe, ou encore la tolérance à l'égard des autres cultures.

Novembre en Roumanie, mars à Sainte-Marie

Une première rencontre rassemblant tous les partenaires a eu lieu début novembre en Roumanie. Au cours de celle-ci, les premiers pas de danses roumaines et françaises ont été échangés dans une ambiance fraternelle et conviviale. Un programme de travail a été élaboré et partout, on s'affaire maintenant à rendre le projet concret et visible.
Ainsi à l'école Aalberg et aux Lucioles, plusieurs classes s'entraînent quotidiennement à l'exécution des quatre danses choisies pour figurer au répertoire : deux danses d'origine alsacienne (la valse coupée et les Bergers de Ballersdorf), une danse lorraine, le Maître de maison, ainsi qu'une danse d'origine normande, les Lavandières, dont les musiciens du groupe Li Bouchtorgnans ont enregistré les musiques.
Dans les autres institutions partenaires, c'est le même travail : chansons, musiques et danses du pays figurent quotidiennement au menu des élèves.
La semaine prochaine, une nouvelle rencontre de l'ensemble des participants aura lieu à Sainte-Marie-aux-Mines. Les livrets de partitions et les DVD de démonstration seront alors échangés. Le samedi 21 mars au soir, un bal folk rassemblera tous les participants (voir encadré).
Chaque école se mettra alors à l'heure du répertoire de chacun des partenaires. Ainsi à Sainte-Marie, pendant toute une année, on dansera roumain, bulgare, slovène, anglais et italien...
Beaucoup de pain sur la planche, et au bout du compte, un petit bout de chemin parcouru les uns vers l'autres. Dans la perspective d'une Europe réelle, concrète et vivante.

Photo DNA
Plusieurs classes sainte-mariennes s'entraînent au quotidien.


Lundi 16 mars © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Westhalten - Entrez dans la danse folk

La salle polyvalente de Westhalten a accueilli samedi le bal, organisé conjointement par la section danse folk de l’association Lasc’art (loisirs, arts, sports culture et arts) de la Vallée Noble et par Carnet de bal.
Danseurs avertis ou novices, ils venaient de toute l’Alsace ainsi que de Suisse et d’Allemagne, pour cette animation.
Une initiation aux pas de danse a été proposée par l’ensemble Aok. Présentés par Lily Wucher-Burger, responsable des ateliers folk de Lasc’art, les musiciens polyvalents que sont Gilles Péquignot et Danielle Besserer, qui rappelons le préparent leur cinquième disque, ont partagé leur savoir et le fruit de leurs recherches sur les danses anciennes.
Rondes, jeux, danses de couple comme les bourrées, valses, mixers et autres scottishs étaient au programme, ouvertes à tous les âges et ne laissant personne assis.
Plus tard et à deux jours de la Saint-Patrick, c’est le groupe Irish stream et ses musiques irlandaises, qui ont pris possession de la scène westhaldienne, pour une seconde partie de soirée avec une salle en osmose.
À noter que dès l’après-midi dans la même salle, une trentaine de personnes de tous âges et tous niveaux, avaient travaillé sur un set dancing, un stage d’initiation aux danses irlandaises, mis sur pied par Lasc’arts.

Photo Jean-Louis Neubert
Le groupe Aok a fait danser et chanter le public à la salle polyvalente de Westhalten.


Samedi 21 mars 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Cronenbourg

Cercle celtique Tan Breizh - Fest Deiz

Le Cercle celtique de Strasbourg Tan Breizh a organisé au centre socioculturel Victor-Schoelcher une fest diez (littéralement fête du jour) pour faire connaître la culture bretonne.
Tan Breizh est une association de danse, musique et chants celtiques : elle propose de nombreuses activités ayant trait à ces domaines. La fest diez a été l'occasion pour les visiteurs de venir déguster des spécialités telles que les crêpes et galettes ou encore le cidre. Sur l'estrade, les musiciens ont fait découvrir au public le répertoire de la harpe, de la cornemuse ou encore de la bombarde. « Les danses celtiques sont plébiscitées parce qu'on peut se joindre à la ronde et qu'on peut s'amuser facilement en groupe, expliquait Didier Cornu, président de l'association. Nous avons une moins grande fréquentation ces dernières années puisque le phénomène de mode qui entourait la culture celtique s'est un peu essoufflé ; pourtant, nous sommes là pour la faire découvrir dans le plaisir et de manière festive ».

G.G.
Tan Breizh http://strasbourg.gwalarn.org/


Lundi 23 mars 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Hoenheim - Samedi à la salle des fêtes

A la mode celtique: la sauce prend

Samedi, les Hoenheimois ont découvert avec entrain le dynamisme de la fête à la mode celtique. Une première Saint-Patrick qui a fait un tabac.
La ville de Hoenheim a pour la première fois inclus cette année un concert de la Saint-Patrick dans sa saison culturelle. Sans bourse délier, les spectateurs ont quitté l'Alsace pour une plongée vivifiante dans l'univers celtique. Une idée de l'adjointe à la culture Gaby Wurtz, grande amatrice de rythmes celtiques, vêtue de pied en cap de vert pour la circonstance, la couleur du trèfle qui servit à saint Patrick pour expliquer aux Irlandais la Sainte Trinité.

Le «Hans em Schnockeloch» à la manière bretonne

Sous la houlette du Bagad Kiz Avel, la sauce a rapidement pris. Idem à la buvette où les crêpes avaient avantageusement remplacé les sempiternelles knacks. « C'était très positif, la majorité des spectateurs est restée jusqu'à ce que le bagad ait fini de sonner », se réjouissait Yves Le Moal, président de cet ensemble breton qui a son siège à... Mundolsheim.
Cornemuses, bombardes et percussions, mais aussi un synthé - les «sonneurs» du Bagad Kiz Avel savent allier tradition et modernité -, ont fait vibrer des heures durant la salle des fêtes et son public. Avec un clin d'oeil apprécié : le «Hans em Schnockeloch» à la manière bretonne...
Avec ses sets et airs irlandais ou écossais, le talentueux violoniste François Dreno a embarqué l'assistance vers d'autres rivages.
Un atelier de danse avait permis de s'initier à la ronde celtique. En fin de soirée, passé minuit, les participants dansaient encore... Pour le fest-noz, le groupe Nar'H, quatre sonneurs du bagad, ont pris le relais avec une version plus « rocky, dans l'air du temps » des airs bretons.

Sophie Weber

Le bagad Kiz Avel jouera les 9 et 10 avril place Kléber pour les courses de Strasbourg. A Hoenheim, le concert du duo Nala, prévu le 3 avril à l'église protestante, est reporté au 7 avril pour cause de sommet de l'Otan.

(Photo DNA - Jean-René Denliker)
Avec le bagad Kiz Av    el, un vent celtique a soufflé samedi sur Hoenheim.


Lundi 30 mars 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Mazurkas et bourrées

Les écoles maternelle et élémentaire d’Evette-Salbert ont organisé samedi soir, à la salle polyvalente, un bal folk animé par le groupe Doedelzak. Parents et enfants ont pu découvrir les danses traditionnelles françaises. Denis Vlamynck, l’animateur du groupe de musiciens, a enseigné au public les pas de base. Très rapidement, gigue, mixer, ou bourrées ont été exécutées par l’assistance, qui a évolué au son des cornemuses, bombardes, vielle et autre accordéon diatonique. Convivialité et bonne humeur étaient les maîtres mots de la soirée.


Samedi 4 avril 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Wettolsheim - Le CIM a fêté ses 25 ans

Le Centre d’initiation à la musique avait invité les habitants du village dimanche dernier, à l’église Saint-Rémi, à fêter ses 25 ans. Au programme, un concert des jeunes talents et le concert du groupe « La Poupée du Loup ». La directrice Cosima Laurent, le président Claude Pfleger ont salué les élus présents, les présidents d’association, les amis et parents des élèves du CIM.

En introduction, l’ensemble de clarinettes, fort de cinq musiciens, a joué sept morceaux de son répertoire dont l’adagio et l’allegro du premier duo concertant (Joseph Pranzer). Des interprétations largement applaudies par l’auditoire. Le duo de trompettes en improvisation joué par deux jeunes du CIM a ravi le public. En dernier lieu, l’ensemble des jeunes, soutenu par quelques musiciens de la Musique Union, avait formé un petit orchestre, et a joué sous la direction de Claude Pfleger, trois morceaux très agréables : une fanfare extrait de Partita Piccola, un large extrait de la Symphonie du Nouveau Monde et un court extrait de partita Piccola. Pour les 25 ans du CIM, les musiciens avaient beaucoup travaillé les partitions et concocté des prestations musicales, hautes en couleurs que le public a largement applaudi.

Après l’entracte, le groupe « La Poupée du Loup » créée en 2003, fort de cinq musiciens, a joué une quinzaine de morceaux de leur répertoire. Jouant avec les instruments à cordes : basse acoustique, guitares acoustiques, mandoline, mandoloncelle, avec les instruments à vent accordéon diatonique, flûte à bec, flûte traversière, instruments à percussions : guimbarde, derbouka, le groupe a joué ou parfois chanté des airs traditionnels ou de composition aux sonorités celtiques, folk effervescent, enthousiaste, étonnant et coloré. Tout leur répertoire rappelait des danses traditionnelles agrémentées parfois d’une touche orientale. Pour terminer, les musiciens ont joué deux morceaux alsaciens du 19e siècle inconnu du public.


Samedi 4 avril 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Wintzenheim - Ambiance folk

C’est dans la grande Halle des Fêtes de Wintzenheim, chaudement aménagée de décors de Pâques et de fleurs printanières, que se sont retrouvés samedi 28 mars à l’invitation de l’école Steiner, les amateurs passagers et confirmés de danses folk.
Cette nouvelle initiative vient étoffer encore le calendrier bien fourni des manifestations de l’école Steiner. Quatre orchestres ont animé cette soirée placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur. Du plus petit jusqu’au plus grand, chacun a pu y trouver son rythme.
Les petits enfants d’abord ont été invités à la danse, par des chants ponctués par l’accompagnement d’un dulcimer et les parents de certains tout-petits entrèrent même dans les rondes.
En crescendo, l’orchestre de classe des élèves de 13 ans, a entraîné le nombreux public, dans les musiques du monde dont certaines ont été présentées en costume et en pas de danses par quelques élèves de cette classe, depuis la Roumanie, en passant par l’Italie, et même jusqu’en Hongrie avec une danse de bâtons.
L’orchestre des « Bouche trous », composé de parents, et de professeurs de l’école, accompagna les premières danses sous forme d’atelier-bal, s’adressant à tous.
L’orchestre des « Z’apprentis », dans lequel on pouvait reconnaître un des élèves des grandes classes de l’école Steiner, à l’accordéon, monta d’un degré encore l’enthousiasme des danseurs infatigables et heureux.
Enfin, la « Compagnie des Regains », y a mis sa dernière touche originale, à la cornemuse, au piano, au violon, à l’accordéon, au dulcimer, et avec bien d’autres surprises.
Les crêpières du « Marché de printemps » qui avait lieu durant la même journée sur le site de l’école, alimentèrent buvette et petite restauration, dressées et tenues par une parenté aussi efficace et enthousiaste.

Sven Bache

Photo Armelle Bohn
Par le biais de la danse, des danseurs venus de tous horizons et de tous âgés se sont mêlés.


Dimanche 5 avril 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Fegersheim - Printemps des Bretelles

Fous de folk

Dans le cadre du Printemps des Bretelles, l'association S'Narreschiff a organisé un bal folk, avec la venue de deux groupes typiques. Une soirée au style bien particulier, qui a plu à un public nombreux.
La salle du foyer Saint-Maurice de Fegersheim vient d'accueillir une manifestation pas comme les autres. Au programme, deux groupes de musique, avec un public virevoltant au son des mélodies. Quoi de plus banal ? Il fallait y être pour voir et entendre la différence. Les instruments, tout d'abord. Une vielle à roue, un psaltérion, un accordéon, une cornemuse, autant d'indices sur le thème de la soirée : le folk.

Ne pas confondre folk et folklore »

Christiane Devroux, présidente de l'association S'Narreschiff, organise le bal ce soir-là, l'un des quatre qui ont lieu chaque année, avec des groupes locaux ou extérieurs à la région. Elle explique les rudiments de la musique folk : « Déjà, il ne faut pas confondre le folk et le folklore. C'est une musique et des danses traditionnelles, que nous faisons revivre pour les garder, raconte Christiane. On en trouve chez les Auvergnats, dans le sud-ouest, chez les Suédois. »
Vous l'aurez compris, les « folkeux » (les passionnés de la musique folk) veulent pérenniser cet héritage dont les origines remontent parfois à la Renaissance. « Mais ce n'est pas pour autant que l'on est ringard, vieux-jeu, que l'on aime une musique et des instruments anciens », tient à rajouter la présidente accro.
Dès 20h30, de petits groupes de danseurs ont rallié la salle du foyer pour se lancer sur la piste, au son du premier orchestre, Galaadgall, et ses cinq musiciens.

Musiques irlandaises, celtiques, bretonnes

Originaire de Strasbourg, le groupe a pour influence les musiques irlandaises, celtiques et bretonnes. Plus tard, c'est un ensemble de Besançon, Alambic, qui a pris le relais, avec cinq musiciens aussi. Attaché au répertoire breton et irlandais, le groupe s'est distingué par sa percussion, bien fournie, « ce qui est rare dans le folk », a précisé Christiane.
En toute simplicité, car habillé comme tous les jours, sans chichis, le public s'est laissé entraîner par ces mélodies traditionnelles. Pour le plaisir, pour la passion d'un genre peu commun. Le folk a encore ses adeptes, S'Narreschiff continue à les nourrir avec des soirées comme celle vécue à Fegersheim.

N.K.

Photo DNA
Des instruments peu commun, des notes et des airs pour danser.


Lundi 6 avril 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Montbronn -

Concert de la Saint-Pâques-trick

L'autre pays du chouchen

Quatre groupes ont répondu à l'invitation de la confrérie Palmes ' olives, samedi soir à Montbronn. De quoi donner au traditionnel festival de Pâques une tournure des plus festives, aux forts accents celtiques.
C'est une première à Montbronn : Pâques et la Saint-Patrick se rejoignent en une seule et unique fête. Une encartade au calendrier festif qui n'a pas déçu les quelques 700 spectateurs venus ce soir-là devant la scène.

Le répertoire du marin

A l'affiche, quatre groupes se sont accordés afin d'assurer une ambiance de fête. Pour commencer, The Orange Squashes ont traversé l'histoire de la musique jamaïcaine en mêlant rock-steady, reggae alternatif, dub et electro-jazz. Après, ce sont les locaux d'After Midnight qui ont empoigné basse et guitare pour une escapade aux confins du rock british. Mêlant reprises en anglais et compos originales, le trio fait monter la température dans la salle. Le public est chaud. On peut sortir les kilts.
Avec les Slinky Boys, la soirée vire au vert irlandais. L'accordéon et l'harmonica accompagnent les guitares et le biniou. Bienvenue en pays celte ! Même si « le chouchen ne coule pas en Lorraine », cela n'a pas empêché le public de former des rondes improvisées sur les airs incontournables du répertoire du marin.
Dans la lancée, François Nadler installait son Officine du gueux, accompagné cette fois-ci par un violon et une basse, ainsi que d'un accordéoniste. Le public se retrouve dans cet univers aux effluves marins où l'écume de la mer se mélange à la mousse de la Guiness...
Les cloches de Pâques auraient du mal à se faire entendre dans le port de Montbronn. Mais les matelots présents ce soir-là préféraient rendre hommage au saint patron irlandais.

V.W.

Photo DNA
Le kilt était de mise avec les Slinky Boys.


Vendredi 24 avril 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Soultz - Quatr’Quart au Château

Le groupe Quatr’Quart sera en concert jeudi 30 avril, à 20 h 30 au Château d’Anthès à Soultz.
Quatr’Quart n’aime pas les superlatifs pour définir la musique qu’il produit, fausse modestie oblige. La bande de copains a, tout simplement, envie de faire partager son plaisir à jouer ensemble des airs issus de la tradition, de la néo-tradition et parfois un peu plus. Traité et re-traité sans ménagement, son folk déménage. D’Irlande, de Bretagne, de Suède, de Flandre, d’Auvergne ou d’Alsace, il résonne par sympathie comme les cordes de ses instruments bigarrés. Les timbres des violons, nyckelharpas, mandolines, vielle à roue et cornemuses survivent au background rythmé des guitares, bouzouki, clavier, didgeridoo, guimbardes et percussions. Les airs sont mâtinés de métissages jazz, rock ou latino. Les sept musiciens invitent le public à les suivre dans un paysage sonore où des instruments maghrébo-turc et sud-américain accompagnent des airs suédois, où la bossa nova et une réminiscence des Beatles s’invitent dans une suite dañs plinn, où des instruments galiciens et suédois interprètent des airs bretons ou flamands.

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Quatr'Quart, musique trad d'Alsace


Mercredi 29 avril 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Dominicains Celtique sera la fête

Guebwiller sera à la mode irlandaise samedi 2 mai grâce à un partenariat entre les Dominicains et la Ville. La musique celte va déferler sur la capitale du Florival.
Plonger au cœur de la légende du roi Arthur, s'enivrer des parfums de la forêt de Brocéliande, entendre l'océan, déguster des galettes de sarrasin... Ce samedi 2 mai, Philippe Dolfus, directeur des Dominicains de Haute-Alsace, et son équipe, en partenariat avec la Ville de Guebwiller, organisent une fête démesurée dans les rues de la cité et dans tous les espaces de l’ancien couvent.
La fête sera celtique. Cornemuses et binious vont résonner dans toute la ville.
Au programme : des concerts gratuits, dégustation de galettes et bar irlandais. Le cinéma Le Florival s’associe à la fête en programmant trois chefs-d’œuvre du cinéma et Marc Parayre propose une conférence autour de la musique traditionnelle celtique, galicienne et bretonne.

Musique non stop

La fête commencera à battre son plein samedi 2 mai à 11 h, sur le parvis de l'Hôtel de ville, avec le Bagad Kiz Avel. Créé en 1994, celui-ci se compose d'une vingtaine de sonneurs qui ont autant envie de se faire plaisir que de faire plaisir à leur auditoire, en proposant des prestations de qualité, que ce soit lors d'un fest-noz, d'un défilé, d'un concert ou encore d'une aubade !
À partir de 14 h 45, sur la place de l’Hôtel de ville, la tente de Merlin l'Enchanteur sera le cadre de contes celtiques tout public de 7 à 77 ans à 14 h 45 et à 17 h, pour petits de 5 à 7 ans à 15 h 45, avec les conteuses du Stockbrunna, Marie-Claire Schaffhauser, Hélène François, Claudine Grawey et Michèle Hemmerlin, et les musiciens du Stockbrunna, Gabi Rauch, cornemuse et bodhran, Gérard Schaffhauser accordéon diatonique, mandoline et psaltérion. Entrée libre.
À 16 h, le Bagad Ronsed Mor Parade partira de la place Saint-Léger pour défiler à travers la rue de la République, le parvis de l'Hôtel de ville, la place de la Liberté, la place de l’église Notre-Dame pour arriver vers 18 h aux Dominicains.
À 18 h 30, Ross Ainslie, Jarlath Henderson et Ali Hutton, virtuoses de la cornemuse, se produiront dans le cloître des Dominicains avec de la musique celtique, folk et alternative. Entrée libre
À 20 h 30 Fred Morrison & Friends occuperont la scène de la Nef. Fred Morrison excelle en Highlands Pipe et en cornemuse à soufflets ! Ce musicien, roi de la cornemuse, a maintenant acquis une réputation internationale grâce à son style à la fois puissant et original ! Ce concert est complet.
Crêpes et pub
À 22 h 30, ce sera au tour du groupe alsacien Excalembour, passionné par les musiques traditionnelles irlandaises, écossaises et québécoises, vielle à roue, nyckelharpa, pieds québécois, percussions, accordéon d’occuper le caveau. Entrée libre, mais places limitées.
À partir de 18 h, une restauration bretonne avec de délicieuses crêpes sera proposée dans le cloître des Dominicains.
Enfin, à partir de 23 h, le caveau se transformera en pub irlandais et écossais.


Jeudi 30 avril 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Riedisheim - Au rythme des danses celtiques

Les membres de l’association des Thierstein Hüpfer troqueront samedi soir leurs gilets rouges et chapeaux traditionnels alsaciens contre la coiffe bigoudenne et les habits celtiques.

En effet, en collaboration avec Kerlenn-Breizh de Pfastatt, ces passionnés de danses folkloriques nous invitent à plonger dans l’ambiance conviviale du 3e Fest Noz de Riedisheim, au centre culturel le 2 mai. « Cette soirée est issue des grandes veillées d’autrefois, passerelle entre la tradition d’hier et sa réactualisation culturelle d’aujourd’hui », raconte Philippe Alizier, l’un des organisateurs de la soirée dansante.

Pour ceux qui souhaitent s’initier au rond de Saint-Vincent, au Hanter Dro, ou pourquoi pas au laridé, des stages de danses bretonnes et des cours d’accordéon diatonique et chromatique auront lieu au centre culturel de 14h à 18h. La soirée dansante démarrera à 20h30, avec les deux groupes de musique, Gabal et Cie, groupe de cinq musiciens de la région et Diou Flo (Florence Pinvidic et Florence Gloriou) en provenance du Finistère.

Alors à tous les amateurs de cornemuses et de lombardes, aux gourmands friands de crêpes et de cidres, rendez-vous est donné toute la journée du 2 mai.

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Bal folk de Riedisheim


Dimanche 3 mai 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Wissembourg - «Grouba» au relais

Le relais culturel de Wissembourg accueillera mardi 5 mai à 20 h 30 « Grouba », un spectacle musical plein d'humour, mis en scène par Tania Malempré et le théâtre Oz de Belgique.
Ils sont trois. Trois personnages énigmatiques et en décalage, hommes instruments venus jouer sur scène leur complicité, petites farces et rivalités à coups de notes. A travers musique et facéties, ils nous plongent dans un univers farfelu : un voyage joué, dansé, chanté, parlé en langue imaginaire où chacun se frotte à l'univers de l'autre, entre brouille et réconciliation, désordre et harmonie.

Joyeux délire musical

Acrobates de la cornemuse, du violon, de l'accordéon et des percussions, Didier Laloy, Marc et Frédéric Malempré (père et fils) créent un joyeux délire musical, plein d'ironie et d'espièglerie. Un périple musical qui nous donne l'occasion de faire un tour d'Europe des musiques et danses folk du patrimoine européen, et de (re)découvrir des instruments parfois étonnants.
Une initiation musicale enlevée et drolatique donnée par trois musiciens-clowns hauts en couleur qui dégagent chacun à leur façon une énergie drôlement bienfaitrice.
« Grouba », mardi 5 mai 20 h 30 au relais culturel de Wissembourg en salle Otfried. (Représentation scolaire mardi 5 mai à 9 h 30 et 14 h 15). Public : de 5 à 107 ans. Tarifs : 10 €/8 € (réduit) / 5,50 € (carte culture et vitaculture).
Vente des billets à l'office de tourisme de Wissembourg et au relais culturel de Wissembourg. Renseignements au secrétariat au 03 88 94 11 13.


«Grouba» réserve une soirée pleine d'humour au public du relais


Dimanche 3 mai 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Guebwiller - Cornemuses et binious

La cité du Florival a vécu hier une (belle) journée placée sous le signe de la "celtitude".
Organisée à l'initiative des Dominicains, avec le soutien actif de la ville de Guebwiller, la fête celtique a débuté en fin de matinée par un concert en plein air de la formation bretonnante et strasbourgeoise Bagad Kiz Avel, et s'est poursuivie, après dégustation de crêpe sur le parvis de l'hôtel de ville, par des séances de contes pour petits et grands sous la tente. A partir de 16 h, les rues et places du centre ont été livrées au Bagad Ronsed Mor de Lorient qui a entraîné dans son périple des centaines d'amateurs de musique bretonne : une dizaine de binious, le double de bombardes, des tambours, et le Gwen ah Du flottant fièrement dans la brise... l'image est presque d'Épinal, mais les rythmes sont enthousiasmants, l'ambiance bon enfant, les applaudissements nourris.
En début de soirée, dans la cloître de l'ancien ensemble conventuel, ce sont les Celtes des îles qui ont été à l'honneur, avec les cornemuseux Ross Ainslie, Jarlath Henderson et Ali Hutton, puis l'étonnant Fred Morrisson entouré de quelques amis sur la grande scène de la nef.



Le Bagad Ronsed Mor a débuté sa longue marche sur le parvis de l'église Saint-Léger. (Photo DNA)


Dimanche 3 mai 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Soultz - Un Quatr’Quart musical à déguster

Le groupe de musique « multi-folklo-ethnique » s’est produit jeudi soir dans la salle d’apparat du Château d’Anthès à Soultz à l’invitation de l’association l’ACAP & DP (association culture, art, patrimoine et développement du pays). Le public a adoré.
Les spectateurs sont venus en nombre à la rencontre de ce groupe né en 1998 et composé de sept musiciens multi instrumentalistes venus des quatre coins du département de Rougement-le-Château, à Oberentzen ou encore Lautenbach. Ils ont envie de se donner par amour du public et pour remettre au goût du jour des instruments pour certains issus du moyen âge, comme la vieille à roue. Ils manient aussi le violon, le nycelharpas, la mandoline, le bouzouki, la cornemuse, le didgeridoo ou encore la guimbarde.
Le groupe fortement uni par l’amitié produit avec délectation des morceaux celtiques, d’origine ancienne, alsaciens ou encore auvergnats, des airs de terroir, remis au goût du jour avec des adaptations musicales modernes et adaptées à la spécificité des instruments. Ils font partie d’un « réseau folk » qui regroupe des passionnés du genre.
Le groupe passera à une nouvelle étape en fin d’année, avec la sortie de son premier album. Il est aussi membre de l’association Stockbrunna qui organisera le week-end « Lutherie, dancerie mét Müsik » de la Pentecôte à Lautenbach.

Véronique Stoeferlé

 <a href= Photo Véronique Stoeferlé
Quatr'Quart pour deux heures de musique celte avec d’anciens instruments.


Mardi 5 mai 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Dominicains Bombardes et cornemuses

Les notes de musique irlandaise, écossaise et bretonne, qui ont résonné samedi à Guebwiller, ont fait vibrer de nombreux auditeurs.

Binious et cornemuses, cela peut paraître être un pléonasme. Mais, en fait, c’est tout à fait exact. Si la cornemuse est l’instrument de nombreux folklores, d’Irlande, d’Écosse et d’ailleurs, le biniou, lui, est typiquement breton. Et comme il y avait de la musique irlandaise, écossaise et bretonne, samedi, à Guebwiller, il y avait forcément aussi des binious et des cornemuses. Sans oublier les bombardes et les tambours. Guebwiller a donc vécu samedi aux sons de ces instruments et à l’heure celte. Le Bagad Kiz Avel, le matin, sur la place de l’Hôtel de ville, le Bagad Ronsed Mor Parade, l’après-midi, de l’église Saint-Léger aux Dominicains en passant par Notre-Dame, Ross Ainslie et son groupe, puis Fred Morrison, dans la nef des Dominicains, ont fait vibrer les lieux et les âmes.

Du fond des âges

Il est étonnant de voir que cette musique apparemment (mais seulement apparemment) peu variée, puisque ne se jouant que sur deux instruments, biniou et bombarde, à la tessiture très réduite (deux octaves) et donc assez monocorde, avec éventuellement un accompagnement de tambours, peut exercer une telle fascination. C’est que, depuis des siècles, voire des millénaires, le celte est profondément enraciné en nous.

Drôle d’instrument que la cornemuse. Insufflé dans un réservoir à l’origine en peau, l’air s’en échappe de manière continue, donnant un son très régulier, pratiquement sans nuances. La sonorité est un peu criarde, sur fond de bourdon. Mais sur les cornemuses écossaises et irlandaises de Fred Morrison, les bourdons sont remplacés par des tuyaux semi-mélodiques, leur conférant une plus grande richesse harmonique.

Binious et bombardes ont résonné dans la ville de Guebwiller tout au long de la journée, devant des centaines de spectateurs enthousiastes, notamment l’après-midi où tout un cortège a suivi le bagad en descendant la rue de la République. Sur la place de l’Hôtel de ville, ils étaient des centaines à faire cercle pour se laisser emporter par cette musique venue du fond des âges. Cela faisait une extraordinaire animation tout au long de l’après-midi, à travers une ville qui retrouvait ainsi un peu de vie et de couleur. Philippe Dolfus, directeur des Dominicains, à qui l’on doit cette initiative, aimerait bien la renouveler, avec, bien sûr, d’autres styles de musique. Sous une tente, les conteuses et musiciens du Stockrunna ont raconté des histoires aux petits et aux grands. De la rue, la magie a gagné le couvent. Quelques gouttes de pluie rappelant que la Bretagne était en général un peu moins ensoleillée que l’Alsace, ont contraint Ross Ainslie, Jarlath Henderson et Ali Hutton à déserter le cloître et à gagner la nef où ils ont charmé et enchanté un public extrêmement nombreux avec leur musique irlandaise très jeune. Pas étonnant que ce groupe vole de succès en succès. Des jeux de lumière dont les éclairagistes des Dominicains maîtrisent parfaitement la richesse contribuaient à l’atmosphère magique et mystérieuse de cette musique.

Sur la lande embrumée

C’est effectivement avant tout une atmosphère que les Dominicains veulent créer et recréer. Une atmosphère qui emplit le bâtiment, mais qui s’étend aussi sur toute la ville.

La nef avait à peine eu le temps de se vider qu’elle se remplissait à nouveau pour Fred Morrison et sa musique d’inspiration plutôt écossaise. Changeant d’instrument à tout bout d’œuvre, passant allègrement de la cornemuse irlandaise à l’écossaise ou à la flûte, il chantait les fantômes féminins sur la lande embrumée, ou s’élançait dans des morceaux endiablés, sur des rythmes infernaux, entraînant derrière lui les centaines de spectateurs conquis et subjugués. Celtique, quand tu nous tiens !

Jean-Marie Schreiber

 Photos Jean-Marie Schreiber
Le Bagad Ronsed Mor Parade a fasciné les spectateurs présents, samedi, dans les rues de Guebwiller.


Dimanche 17 mai 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Fest Noz au centre Jean Moulin

Le centre Jean Moulin ouvrira ses portes le 23 mai pour un Fest Noz. Ce sont deux sections de l’Association Val d’Oye qui organiseront cette fête traditionnelle bretonne : les danses bretonnes et Bagad, les sonneurs du Lion (section cornemuse). L’après-midi, de 14 h 30 à 17 h 30, il sera possible de participer à un atelier de danses bretonnes afin de s’entraîner pour la soirée à venir. Ce stage sera animé par Gabal et Cie. Pour la soirée, la présence de plusieurs groupes renommés est déjà prévue. Dès 21 h, les participants pourront danser sur les musiques de Gabal & Cie, groupe d’Alsace, interprétant des musiques traditionnelles bretonnes ou encore avec Tournier-Broche, sonneurs au Bagad, les sonneurs du Lion et champions en couple des Euroceltes de Strasbourg en 2008. O’Lato, groupe de Plabennec, composé de quatre chanteuses et un percussionniste ainsi que Dansez Voir, groupe venu d’Allemagne qui joue et chante du répertoire Kan ha Diskan principalement en langue bretonne ainsi que des danses jouées par la flûte et la guitare, seront également présents pour ce Fest-Noz.


Lundi 18 mai 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

La Vancelle - Soirée au pays du trèfle

La MJC de la Vancelle organisait samedi soir sa traditionnelle soirée irlandaise. C'est le groupe Chum's, venu du Sundgau, qui a assuré une ambiance musicale de haute volée, avec Christian à la flûte irlandaise et au low whistle (une flûte en aluminium typique des chansons de la verte Erin), Thierry aux percussions et au bodhran (tambour dont on joue avec un bâtonnet), Serge à la guitare et au chant, Joseph au violon et Dominique au Uilleann pipe, une cornemuse à soufflet. Tout le répertoire traditionnel y est passé mais avec des arrangements spécifiques au groupe, qui a déjà plus de 700 représentations à son actif. Vincent Pequignet, barman attitré, vantait la nouveauté de l'édition 2009 : « cette année, nous avons des blinis au saumon ! ». A déguster avec l'incontournable Guiness ou, plus léger, un cidre brut ! François Auger, président de la MJC, souligne que « cette soirée s'est installée dans le paysage des animations locales et permet aux villageois de se retrouver dans une ambiance conviviale ».


Dimanche 24 mai 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Lutherie, dancerie et musiques

Le week-end prochain, l'association Stockbrunna souffle à Lautenbach les 25 bougies de son incontournable festival folk "Lutherie, dancerie mét Müsik ».

Créé sous l'impulsion du facteur allemand de vielles à roue Kurt Reichman, ces rencontres accueillent chaque année une quarantaine de formations musicales régionales, mais également venues de Bretagne, d'Italie, de l'Allemagne et de Suisse proches, d'Auvergne, de Bourgogne... Conviviales, quasi familiales dans leur organisation, ces journées ont toujours su garder, selon la volonté de leurs responsables, une dimension modeste et rester accessibles au plus grand nombre en ne faisant payer (modérément) que l'entrée aux bals des samedi et du dimanche soirs. Deux scènes, dans la cour de la collégiale et sous les tilleuls, ainsi que la nef de l'église sont dévolues aux concerts de 14 h à 20 h, les bals se déroulent à partir de 20 h et jusqu'au coeur de la nuit sous le chapiteau devant l'ancienne gare et dans la salle des fêtes.

Tout au long de ce week-end de la Pentecôte, des "workshops" sont également ouverts au public : danses bretonnes avec Yves Leblanc, de Vénétie et du Piémont avec Bisarmonia, du sud de l'Italie grâce à Damatra, de Suède avec Catherine Lemazurier, des Flandres avec Folkamusette, de Wallonie sous l'impulsion de Frédérique Outmans et évidemment d'Alsace avec Danyèle Besserer ainsi que des ateliers "musique". Au rez-de-chaussée du presbytère, exposition de Timothée Jean, luthier, Gilles Garneret, anches, Bernard Loffet et Xavier Belmère, accordéons, Jean-Claude Condi, nyckelharpas, Henri Renard, vielles à roue, Max Erben, brocante musicale.

Bruit de crécelle et murmures

Le coup d'envoi de cette 25e Rencontre "Lutherie, Dancerie mét Müsik" est donné vendredi à 20 h 30 sous chapiteau avec un concert de l'ensemble Rattle ' Hum (qui signifie littéralement "bruit de crécelle et murmures") et ses airs celtiques, puis grand bal avec les différentes formations musicales des organisateurs, Pan Bougnat, Gabal & Cie, Quatr'Quart, Stanza et Le P'tit vin blanc ; entrée libre.

Dimanche à 11 h, apéritif-concert dans la cour de la collégiale avec Le Pont de Bussy et AOK !. Parmi les nombreux concerts soulignons ceux du duo Cairn, orgue et bombarde, samedi à 15 h à la collégiale, et celui du dimanche à 14 h 30 avec le groupe franco-allemand Musik vom Vegala Fald qui donne en avant-première la musique de scène d'un spectacle dédié à la mémoire du journaliste et romancier Jean Egen, enfant de la commune.

Le programme détaillé et les horaires de ces journées sont disponibles sur le site des amateurs de folk en Alsace, www.AccroFolk.net

Photo DNA
Les différentes formations musicales des organisateurs animent le bal d'ouverture vendredi soir.


Dimanche 31 mai 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Lautenbach - 25 ans de « Lutherie, Dancerie, met Musik »

Juste une envie, un plaisir

Le soleil, cette année, est au rendez - vous. Pouvait - il en être autrement pour l'ouverture d'une manifestation exceptionnelle, qui n'a pour seule ambition que d'apporter du plaisir à ceux qui y participent, à ceux qui viennent la découvrir... La manifestation se poursuit aujourd'hui.

25 ans, déjà, pour « Lutherie, Dancerie, Met Müsik », à Lautenbach, qui, sous l'impulsion de l'association Stockbrunna, n'a rien voulu changer. A Lautenbach, ceux qui étaient là, déjà, dans les années quatre-vingt, ne sont pas, depuis hier, particulièrement dépaysés. Juste les sonos de quelques groupes ont évolué, technique oblige. Et encore...

Rien n'a changé, non plus, du côté de la volonté des organisateurs. Pas question de faire de Lautenbach un haut lieu des festivals folk, avec des têtes d'affiches qui assurent les entrées. Non... Stockbrunna souhaite simplement que sa manifestation, dédiée aux musiques et danses folk et traditionnelles, garde ce qui fait son charme. Cette « grande envie de se rencontrer » qui anime depuis des années tous les participants, avec des événements en permanence, un accès gratuit partout - à l'exception des bals, dont celui qui est encore proposé ce soir -.

Rattle et Hum, groupe alsacien de folk - musik, avait « ouvert le bal » vendredi soir, avant les prestations . Hier, le rythme n'a pas baissé et partout dans Lautenbach les groupes se sont succédé en concerts, ateliers de danse et d'instruments. Comme ils le feront d'ailleurs ce dimanche, groupes venus de la région, mais aussi de Suisse, d'Italie, d'Allemagne, entres autres, interprétant des oeuvres de leurs propres compositions, piochant également du côté du Canada ou de l'Europe... Des airs d'inspiration traditionnelle aux interprétations souvent « personnalisées », de quoi les classer dans les « musiques actuelles ». Du côté de l'ancien presbytère, c'est un monde magique que le visiteur découvre, avec des fabriquants de vielle à roue, de nyckelharpas, de cornemuses ou encore d'un « brocanteur musical ».

C'est la fête, du côté de Lautenbach, à ne pas manquer, aujourd'hui encore. Avec, parmi les groupes à ne pas manquer, à 11 h, « Le Pont de Bussy », groupe « informel à géométrie variable... Et puis, à 14h30, le groupe allemand « Müsik vom Vegala Fald », qui donnera des airs inédits extraits d'un spectacle dédié à Jean Egen... Enumérer tous les groupes présents serait long et fastidieux : il y en a 46 au total. De quoi passer une bonne journée sous les tilleuls, à terminer avec les bals, à partir de 20 h...

R.B.

Les rencontres de Lautenbach - Airs d'inspiration traditionnelle pour des « musiques actuelles ».


Mardi 2 juin 2009 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés


Musique trad’ et harmonie au pique-nique de Sainte-Marie-aux-Mines


Mardi 28 juillet 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Haguenau - Jardin musical

Toujours aussi extraordinaire 

Le 62 route de Schweighouse à Haguenau était en fête tout le week-end. Pour la cinquième année consécutive, Valérie et Jean-Luc Wehinger ont accueilli dans leur jardin une vingtaine de groupes musicaux et d'artisans.

Fidèle à son principe d'hospitalité, le Jardin musical de Valérie et Jean-Luc Wehinger a été le théâtre de belles rencontres. Durant deux jours, le couple mélomane a proposé gratuitement à des centaines de curieux de (re)découvrir plus d'une dizaine de styles musicaux différents.

De l'hommage de Sophie Witz à Édith Piaf aux sonorités antillaises proposées par Anzala Ka en passant par les influences pop-rock de Plug-out, il y en avait pour tous les goûts.

Deux fois plus de monde que l'an dernier
« On prône ce côté multi-culturel, confirme Valérie Wehinger. On a envie de mélanger les styles et les genres. On ne s'imagine pas toutes les couleurs musicales qui existent localement ! Beaucoup de groupes comme Spirit, 8'scape ou Silent Speech viennent de Haguenau. Mais des musiciens de plus loin nous appellent aussi. Ils retrouvent des conditions de scène proches des professionnels et aiment le concept. »

Le concept, justement, attire les musiciens mais également le public. A la faveur d'une météo estivale, deux fois plus de personnes que l'an dernier sont venues, dimanche, partager un bon moment au jardin. Sur le week-end, ils ont été près de 2 500 à franchir le portail du 62, route de Schweighouse. « La manifestation prend de plus en plus d'ampleur, poursuit Valérie Wehinger, par ailleurs chanteuse de Couleur Coton. Je crois que le Jardin musical gagne en popularité car l'entrée est libre et l'ambiance conviviale. »

Il est vrai que la « machine » est bien rodée. Epaulés par une bonne vingtaine de bénévoles, le couple Wehinger a su faire de son jardin un espace de quiétude. Près du grillage, sur l'herbe, deux canapés en cuir sont occupés par des enfants en train de bouquiner.

Un peu plus loin, dans la menuiserie, transformée à moitié en studio d'enregistrement, quelques artisans locaux exposent leurs oeuvres. Sous la grange, Éric et Rémy laissent échapper quelques belles mélodies de Neil Young. Sirotant une bière ou dégustant une pâtisserie à l'ombre d'un arbre, l'auditoire apprécie.

Nicole et François sont installés à Haguenau depuis peu de temps. Le couple a découvert la manifestation cette année. « On écoute la musique tout en se parlant et en mangeant dans le jardin. C'est très sympathique et original », se réjouit Nicole, convaincue. Elle reviendra d'ailleurs le soir même pour écouter la musique celtique de Frangipan’s.

Amandine Hyver


Jeudi 30 juillet 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Hoerdt - Music In Music août

Trois jours de fête

C'est une tradition de l'entre-deux mois d'été, Music in Music août, qui se profile. Du 31 juillet au 2 août, Hoerdt sera à l'heure de cette fête des musiques et chansons régionales, à l'espace Heyler et dans les rues.
Comme toujours au programme de la chanson française, de la chanson alsacienne et de la chanson dans une langue invitée, cette année le suédois.

Vendredi 31 juillet
La fête commencera le vendredi à 20 h 30. Au programme, Isabelle Loeffler (chanson française), avec Rémy Drago à la guitare et Roland Engel à l'accordéon. Cette année pour la première fois, Isabelle Loeffler donnera un concert de ses propres chansons, avec des textes fins, sensibles, humanistes, sans oublier l'indispensable touche d'humour.
Jean-Marc Birry (chanson alsacienne), également connu comme clown et au travers de ses chansons poétiques en français, qui vient d'enregistrer un CD de chansons en dialecte alsacien.
Et Kjell Torbiorn (pour la langue invitée), chanteur et guitariste pop et rock en Suède, passionné d'Elvis Presley, venu à Strasbourg poursuivre une carrière au Conseil de l'Europe. Il proposera cette fois des chansons anciennes en suédois.

Samedi 1er août
C'est Chaina Bari, qui ouvrira le feu des animations avec des contes à 17 h sous le cerisier du jardin du presbytère « L'homme qui faisait chanter les barrières », avant un grand bal folk, de 18 h à 23 h 30 avec les piques diatonistes d'Alsace, comme chaque année, en ouverture, Catherine Piron-Paira et Anne Schlick, « Ces deux-là », Raymond Frank et Aurélien Courtecuisse dans un duo d'accordéons au tempo qui chauffe, ainsi que le groupe Galaadgall.

Dimanche 2 août
Les musiciens défileront à partir de 9 h 30 dans les rues du village pour inviter au culte déconcertant, qu'ils animeront à 10 h 30, sous la houlette du pasteur Christian Montfort. Avec la participation : de la chorale Ste Cécile de Hoerdt, sous la direction de Pierre Galle, de René Eglès, de Guy Mercier, de Cathy Dorn et de Georges Federmann. Le texte du jour sera commenté par Albert Riedinger, marxiste, humaniste. Le culte se terminera en farandole sur le parvis de l'église.
A partir de midi, apéritif - pique-nique et boeuf des musiciens, chansons et danses traditionnelles toute l'après-midi
A 14 h dans l'église : Notes et Mots pour Faim de rêves avec Guy Mercier (dit des textes d'Etty Hillesum) et Pierre Meltz (chant yiddish). A17 h, concert de clôture des fondateurs, « A l'orgue ! répondit l'écho » avec Cathy Dorn (danse), Sylvain Piron, Jean-Luc Lamps, Roland Engel, Guillermo Jerez et Michel Bernard.
Du vendredi 31 juillet au dimanche 2 août. Music In Music août, à l'espace Heyler, 21, rue de la Wantzenau à Hoerdt


Musique, danse et partage. (Photo archives DNA - Alain Destouches)


Lundi 3 août 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Hoerdt - « Music'in-Music'août »

Culte déconcertant en clôture 

Le 5e festival des musiques et chansons régionales « Music'in-Music'août » de Hoerdt s'est achevé hier en fin d'après-midi par le concert de clôture qui a réuni les fondateurs Sylvain Piron, Jean-Luc Lamps, Roland Engel, Guillermo Jerez et Michel Bernard.

Tout avait commencé vendredi soir par un concert qui a vu l'Espace Heyler rempli comme un oeuf pour écouter les douces chansons alsaciennes d'Isabelle Loeffler accompagnée par Rémy Drago (guitare) et Roland Engel (accordéon). Jean-Marc Birry, l'homme au balai, aux valises et au sac à main débordant de chansons et de poésie, a trempé le nombreux public dans une chaude émotion, avant que le chanteur suédois Kjell Torbiorn ne fasse souffler dans la salle une rocailleuse brise aux sons de la musique venue du Nord.

« La parole est libre et joyeuse »

Samedi, sous le cerisier du jardin du presbytère, Cahina Bari déclama son conte L'homme qui faisait chanter les barrières. Le grand bal folk qui s'ensuivit fut une incessante branle aux airs bretons et irlandais, menée par une armada d'accordéons en tout genre, guitares, flûte, pipeaux, cornemuse et autres violons.

Dimanche matin, place au culte déconcertant sous la baguette du pasteur Christian Montfort qui vit le temple bien plus garni que d'ordinaire. « La parole est libre et joyeuse », avait annoncé l'homme d'église. L'Alléluja, chanté par la chorale Sainte-Cécile du directeur Pierre Galle et repris avec un enthousiasme communicatif par l'assemblée, en fut une éclatante démonstration. Il est vrai que la bande à Roland Engel - à laquelle s'était ajouté René Eglès - alimentait « comme un souffle fragile » ce mariage des mots et de la musique. Cathy Dorn, qui dansait sur un vibrant appel de Guy Mercier, « ne soyez pas mendiants de toutes ces choses qui nous font du bien », apportait sa touche sensuelle.

Albert Riedinger, un marxiste qui commentait un extrait de la Bible : déconcertant ? Pas tant que ça. « Il faut redonner un sens à la parole, il vaut mieux se parler et mieux s'écouter pour sortir de la crise qui englue notre pays ! », martela-t-il en vrai communiste. Le chant entonné par l'assemblée donna une réponse : « Touche nos oreilles, nous entendrons ; souffle sur nos lèvres, nous parlerons ! » Alors déconcertant, le culte ? L'ambiance festive perçue dans le temple avait plutôt revêtu un costume diantrement revigorant. Et le festival qui marque le passage du mois de juillet au mois d'août à Hoerdt a comblé d'aise les participants.

P. K.

Photo DNA
Le pasteur et les artistes à la sortie du culte déconcertant.


Jeudi 8 octobre 2009 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Colmar - L'agenda

Carnet de bal

Samedi 17 octobre à partir de 21 h, l'association Carnet de bal organise un bal folk le 17 octobre,à partir de 21 h à la salle Saint-Vincent-de-Paul à Colmar. Le bal est animé par AOK et précédé par un stage de danses le samedi après-midi de 15h à 18h.


Samedi 10 octobre 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Soultz - Musique folk en donation à la Médiathèque

Stockbrunna : passion partagée 

La médiathèque de Soultz vient d'hériter d'une fabuleuse collection de musique folk. L'association « Stockbrunna » de Lautenbach lui a fait un don de près de 400 CD audio de musique folk du monde entier. 

L'impressionnante collectionest le fruit de 30 années de collecte de la part des membres de l'association. Ces CD, souvent des oeuvres inédites, extrèmement rares, seront dorénavant accessibles aux usagers de la médiathèque.
Pour commémorer l'événement, Nathalie Schellenbaum, directrice de la médiathèque, avait organisé une réception en l'honneur des membres de l'association donatrice, en présence de plusieurs membres de la municipalité, conduite par le maire, Thomas Birgaenztlé. La présidente de l'association « Stockbrunna », Danielle Fuchs, soulignait que ce don entre totalement dans les buts que s'est fixé l'association, promouvoir la musique folk. « Nous vivons un un moment historique pour l'association », soulignait Danielle Fuchs...

Stockbrunna : 30 ans d'histoire

La présidente, en présentant des membres fondateurs, rappelait que l'association est née le 27 avril 1980. Le groupe, composé d'une vingtaine de musiciens, s'était fixé comme but de promouvoir la musique et la danse traditionnelle. Cela avait commencé avec un premier groupe musical, « le p'tit blanc », avant la « naissance » de plusieurs autres groupes comme notamment « Kitterlé », « Stanza » où « Quatr'Quart». Actuellement l'association regroupe cinq ensembles musicaux.
Durant ces trente années,« Stockbrunna » avait également collecté des CD, des oeuvres qui « ne profitaient qu'a un nombre restreint de personnes ». Mme Fuchs avoua « avoir eu de ce fait un problème de conscience ». La décision de léguer cette collection à la médiathèque fut prise quand Fabien Paris, l'un de ses responsables, a rejoint « Stockbrunna ».
« Grâce à ce geste, la médiathèque sera un lieu de rencontre et d'échanges pour les amateurs du genre » lui répondit Mme Schellenbaum, avant que le maire insiste sur le sens du mot « partage », un terme trop souvent oublié... sauf par l'association Stockbrunna.
Après avoir fait écouté quelques extraits de la collection, le groupe « P'tit blanc » n'a pas manqué de se présenter en mini - concert. Les CD de cette collection sont disponibles à la médiathèque en écoute sur place ou en prêt.


Stockbrunna
La présentation de la collection de CD de «  Stockbrunna » à Thomas Birgaentzle, maire de Soultz


Samedi 14 novembre 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Saint-Louis - Café Littéraire

Automnales - De la poésie au piano et de la musique irlandaise récemment ont réchauffé l'atmosphère automnale au Café Littéraire.

D'abord c'était Claudia Sutter, alias Catrina Bleu, comédienne et poétesse suisse, qui a emmené le public du caveau du Café Littéraire en promenade nostalgique du côté de Paris en compagnie du poète allemand Heine. Son spectacle intimiste J'ai deux amours accompagne Heinrich Heine dans son exil parisien. Les valses de Brahms jouées par Mme Bleu au piano, accentuent plus encore la mélancolie de l'homme. L'ambiance est posée et le spectacle, jouant sur le contraste de la gouaille du Paris populaire et de l'extrême sensibilité du poète, convainc.

Avec le concert de Rattle and Hum, aucun rapport avec l'album éponyme de U2, c'est une autre forme d'exil, musical celui là, qui s'est installé au Caveau. Rattle and Hum, c'est du pur folk irlandais avec quelques zestes d'inspirations façon Springsteen, Tom Waits ou Tarmac tout en celtitude. Le groupe est basé à Schlierbach et, jeudi soir, il s'est présenté en formation« inédite ». En effet, le violoniste du groupe étant en voyage en Australie, c'était l'occasion de découvrir une version différente de ce groupe qui écume les scènes régionales avec un certain succès. Une alternance de rythme enlevés et d'authentiques instants poétiques.

Le prochain rendez-vous du Café Littéraire, c'est le 18 novembre avec une conférence de Stéphane Valdenaire, historien de l'art, autour de Georges Seurat.

Rattle and Hum Photos DNA - GuG
Ratlle and Hum. Rythme peut rimer avec poésie. 


Mardi 17 novembre 2009 © DNA tous droits de reproduction réservés

Culture et loisirs - Mundolsheim

Fest-noz - Cocktail de sonorités celtiques

Le Bagad Kiz Avel a proposé récemment, au centre culturel de Mundolsheim, toute la gamme de rythmes, danses et spécialités culinaires bretonnes.
Ce fest-noz, proposé par le Bagad Kiz Avel et son président Yves Le Moal, a connu beaucoup de succès : il a associé la gastronomie et le folklore alsaciens aux rythmes de la musique bretonne traditionnelle, le tout truffé de sonorités modernes. Les bretons d'Alsace sont de plus en plus nombreux à ce rendez-vous annuel pour danser en groupe sur des rythmes de leur terroir.

Bal folk

Après le pot-au-feu, la vingtaine de sonneurs du Bagad Kiz Avel, sous la direction de Jean-Marie Segalen, a fait vibrer la salle avec un tonitruant Hans im Schnokeloch. Puis, le groupe a accompagné les danseurs et musiciens des castors de la Sauer, les « d'Sauer-Bieber » dans leurs démonstrations de danses alsaciennes.
Envol ensuite vers les côtes bretonnes avec les bombardes et les cornemuses pour des compositions traditionnelles, telles le Kas a bar'h ou la gavotte du Bas-Léon. Certaines mélodies, comme le dañs plinn ont permis à la dizaine de couples du groupe des Sauer-Bieber de témoigner de leur facilité d'adaptation à d'autres styles folkloriques.
En ouvrant le bal folk, le quatuor Tevenn, représentant la Presqu'île de Ruys, a fait la preuve de son dynamisme. Il a séduit les amateurs de musique celtique, avec notamment les ronds de Saint-Vincent et de Loudéac et une scottish. Il a été relayé par le groupe Startijenn, leader de la nouvelle scène bretonne et Grand prix du disque 2009 de musique bretonne. Mêlant airs traditionnels et sonorités modernes, il a fait apprécier la musique bretonne, à travers des compositions variées comme la ronde St-Vincent ou la ridée Tarzhet Eo. Tous les musiciens ont rivalisé d'ardeur aux rythmes des gavotte, laridés et bourrées. Le public, entre deux danses, a eu l'occasion de déguster des crêpes, galettes et fars bretons.

G.R.

Photo DNA
Le récent fest-noz à Mundolsheim a proposé des rythmes celtiques anciens et des compositions modernes.



Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse.