2003 - 29 articles

23 janvier 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Tonnerre de Brest à Mooslargue

Plutôt que de changer une formule qui attire d'année en année un public plus important, Carnet de bal associé aux musiciens d'Au Gré des Vents et aux Conteuses du Haut-Sundgau agrémente ses désormais traditionnels contes en musique d'un fest-noz le samedi soir et d'un café-concert le dimanche après-midi.
Ce sera un week-end placé sous le signe de la danse, de la musique, des chants et des contes. Sans compter les plaisirs de la bouche. « Ouvert à tous, un stage de danses bretonnes est organisé samedi après-midi sous la direction de Jocelyne et Guy Le Dissez tandis que Bernard Loffet, éminent diatoniste et facteur d'accordéon à Caudan, près de Lorient, propose un stage d'accordéon diatonique », indique Danyèle Besserer, elle-même passionnée par cet instrument. Dès 21 h, Au Gré des Vents mettra en oeuvre sa légendaire bonne humeur pour entraîner les folkeux et les autres dans le tourbillon des danses en chaîne, en cercle ou par couple pour ouvrir le fest-noz et préparer le terrain à Bernard Loffet. Avec l'énergie et l'enthousiasme qui le caractérise, celui-ci fera souffler le vent du large de sa Bretagne natale sur le Sundgau avec les airs et les danses de son pays, an dro, gavottes et laridés. Autres particularités des soirées bretonnes, les chants à danser interprétés à Mooslargue par Guy Le Dissez et Momo Matter feront découvrir un autre pan de la riche culture musicale des pays d'Argoat et d'Armor. Après le tonnerre de Brest, les conteuses du Haut-Sundgau, Véronique, Carine et Régine, se chargeront dimanche après-midi d'apaiser la tempête à l'aide des contes de La princesse muette, Les trois souhaits, et Le tableau accompagnés en musique par Danyèle Besserer et Gilles Péquignot, à l'aide d'une impressionnante palette d'instruments divers comme le violon, la contrebasse, la cithare à archet, l'accordéon, le tambour d'eau de mer, reliquat de la tempête bretonne, la mandoline et l'épinette des Vosges. Danielle et Colette conteront seules, quant à elle, quelques belles histoires à faire rêver. « Il y en aura également pour les enfants mais dans l'ensemble les contes s'adresseront aux adultes », précisent les organisateurs, qui signalent par ailleurs que « l'entrée est libre dimanche, boissons et pâtisseries agrémenteront l'après-midi et le public pourra écouter en alternance contes en musique, airs à écouter ou à danser pour les amateurs ». Week-end éclectique donc, dont les multiples facettes sont puisées dans les traditions musicales et orales d'Alsace, de Bretagne et d'ailleurs.   Luc Stemmelin  


Conteuses et musiciens ont puisé dans la riche culture musicale et orale traditionnelle pour offrir au public un après-midi de contes en musique.



1 février 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Mooslargue - Le bal folk fait ses contes

L'appellation « fest noz » attire toujours du monde et les organisateurs du dernier bal folk à Mooslargue ne s'en plaignent pas puisque l'accordéoniste Bernard Loffet associé aux chanteurs Momo Matter et Guy Le Dissez pour l'animation du bal en compagnie des musiciens d'«Au Gré des Vents» ont rempli la salle pour une soirée placée sous influence bretonne. Conviviale et bon enfant comme de coutume, la soirée a entraîné les danseurs jusqu'au bout de la nuit avant que le virus ne les reprenne à l'occasion du café concert du dimanche après-midi, moment privilégié ou certains, pendant les pauses musicales, n'ont pas hésité à exécuter valse ou mazurka à l'invitation des musiciens. Des musiciens qui ont apprécié malicieusement le calme religieux qui accompagnait leurs prestations pour les contes en musique racontés par les conteuses du Haut-Sundgau. Colette, Danielle, Karine, Régine et Véronique ont ainsi égrené un chapelet d'histoires sur l'origine du port de la moustache par les hommes, les aspirations romantiques d'une jolie princesse, le gentil Pierrot étroitement lié à son grand-père ou encore les tribulations d'Eugène, un conte en sundgauvien sur le bonheur d'habiter à la campagne. Entre musique, danse et contes, le public, dont de nombreux enfants, a apprécié le talent des uns et des autres. La « fest-moos » et les contes en musique de l'association « Carnet de bal» et « au Gré des Vents » ont un bel avenir.

Luc Stemmelin


8 mars 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Musique franco-celte

Les cinq troubadours d'Excalembour : Eric Hueber aux flûtes, bombardes, claviers et chant, Nicolas Hueber au violon, à la vielle à roue et au chant, Céline Ritter au chant et aux percussions, Sébastien Lavit à la guitare et au piano et Jean-Louis Frick et la basse et au coucou sont de retour aux Renc'Arts de Lutterbach qui se dérouleront jeudi 13 mars, à partir de 20 h 30, dans la salle des Brasseurs, 6 rue du Houblon, à Lutterbach. Ballades irlandaises, mélodies traditionnelles bretonnes aux accents jazzy, airs aux sonorités médiévales composent le répertoire de ces joyeux musiciens qui entraînent le public dans une atmosphère festive et humoristique. Une surprise attend les auditeurs, pour cette soirée spéciale Saint-Patrick. Tarif : 5,5 E, réduit : 4 E.


8 mars 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Guebwiller - Le pub irlandais d'Agora

Après la cavalcade, l'association Agora avait proposé samedi dernier une soirée en musique, à la Cave dîmière de Guebwiller, en compagnie du groupe Au Gré des Vents, avec son répertoire d'airs traditionnels, d'Alsace, de Bretagne ou d'ailleurs, qui fait danser les participants : on se prend par la main, on danse, on fait connaissance. La musique rapproche, c'est bien connu. Sur scène, le groupe alsacien confère à la Cave dîmière une ambiance de pub irlandais, avec violon, épinette, guitare, accordéon, flûte mandoline et percussions. Au gré des vents avait choisi de passer un week-end à Guebwiller puisque la veille, le groupe avait investi la médiathèque pour vanter la beauté de l'Irlande. H

Une agréable soirée de musique traditionnelle, à la Cave dîmière de Guebwiller.

Véronique Stoeferlé


20 mars 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Valdoie - Cap sur la Suède

Les danses suédoises sont le plus souvent des danses de couples à trois temps. C'est ainsi que les participants à l'atelier bal folk du centre Jean Moulin, ont pu, ce week-end découvrir la polska, le bokmes, le hambo, la stig vals et autre mazurka, au charle lancinant et envoûtant. De l'écoute de la musique à l'attention de l'autre, de l'économie à la justesse du geste, chacun a eu à coeur à produire une danse coulée et sans heurts. Le samedi soir, un bal folk était proposé, avec le groupe Bed and Breakfast. Domitille Audras au violon et à l'accordéon, Emmanuel Galliot aux percussions, et Bernard Lefebvre au violoncelle, ont transporté les participants dans les différentes contrées concernées par les danses folkloriques. Bourrées, scottisch, valses, mazurkas, polkas et danses en rond se sont succédées jusque tard dans la nuit pour le plus grand plaisir de tous. Le prochain stage se déroulera les 18 et 19 mai, et concernera les contredanses anglaises.

H R.B. Remy Bordes

Bed and Breakfast a animé le bal du samedi soir.


21 mars 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Schlierbach - En avant la musique

À partir d'aujourd'hui, la commune de Schlierbach démarre en fanfare|son printemps musical avec le groupe « Au Gré des Vents».

Consciente des formidables atouts que représentent les musiciens et chanteurs qui résident à Schlierbach, la municipalité a souhaité mettre en valeur ses talents communaux à travers douze concerts. Le coup d'envoi sera donné dès vendredi. Une évidence pour les membres du conseil, qui ont dévoilé dernièrement à la population le programme de cet événement. Un programme plutôt alléchant, et qui réunit aussi bien des groupes 100 % communaux que des formations extérieures. En tête d'affiche, deux grands groupes qui sillonnent la région depuis déjà bien longtemps et qui ont acquis une certaine notoriété. En guise de cérémonie d'ouverture, « Au gré des vents », l'un d'entre eux, se produira ce vendredi 21 mars à la salle des fêtes de Schlierbach. Se situant dans un registre traditionnel et folklorique, le groupe ne se contentera pas de brasser de l'air, mais bien de semer un vent de bonne humeur durant ce lancement attendu. Notons également que seuls deux des douze concerts prévus seront payant (7 euros), celui de « Au gré des vents » et de « Marienko » du 6 juillet. Cette contribution s'explique – justement – par la notoriété des deux formations... et du cachet de leur prestation musicale. Les autres concerts seront bien entendus gratuits.

Tous les styles

Enfin, tous les styles seront représentés au fil des semaines : de la musique irlandaise, en passant par le jazz et le chant chorale. Le printemps musical souhaite avant tout cibler un large public. Et si certains concerts se dérouleront dans des lieux propices à ce genre de manifestation, la municipalité a souhaité pousser l'originalité jusqu'en invitant les amateurs dans un café, un restaurant ou encore... la salle du conseil. Comme quoi, là aussi on connait la musique.

Le programme

21 mars à 20 h : Au Gré des Vents, salle des fêtes. Airs traditionnels. Entrée 7 euros. 28 mars à 19 h 30 : Rattle And Hum, restaurant la Fourchette. Chansons françaises, irlandaises. Entrée libre. 4 avril à 19 h 30 : Package, salle des fêtes. Ska. Entrée libre. 11 avril à 19 h 30 : Fritig Zwoba Band, café au deux clés. Airs traditionnels, folk. Entrée libre. 25 avril à 19 h 30 : Ecole nationale de Mulhouse, église. Guitare, violon, flûte. Entrée libre. 2 mai à 19 h 30 : Les Pacifistes, défini ultérieurement. Musiques improvisées. Entrée libre. 9 mai à 19 h 30 : Harmonie de Schlierbach, salle du conseil. Musiques d'harmonie. Entrée libre. 16 mai à 19 h 30 : Chorale de Schlierbach, salle du conseil ou église. Chants chorale. Entrée libre. 23 mai à 19 h 30 : Impromptu, défini ultérieurement. Jazz. Entrée libre. 30 mai à 19 h 30 : Paul Barbieri, défini ultérieurement. Chansons françaises. Entrée libre. 6 juin à 20 h : Marienko, salle des fêtes. Chansons françaises, folk-rock. Entrée 7 euros. 13 juin à 19 h 30 : Fred et Phil, salle du conseil. Rock, funk, blues. Entrée libre. H

Isa Kessler, artiste peintre et membre du conseil, a réalisé l'emblème de l'événement avec le lion Bachli, dans son atelier. Laurent Gumy


3 avril 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Kingersheim

L'association Kerlenn Breizh a convié les amateurs de fêtes bretonnes à la salle des fêtes de Kingersheim. Un groupe venant du Centre Bretagne a animé le Fest Noz avec un duo flûte-guitare et les chanteurs Guy et Momo. La soirée était calquée sur les réjouissances organisées à l'occasion des fins de semaine sur la péninsule atlantique.

Jean-Paul Frey


29 avril 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Voyage musical au pays Celte

Le Relais Culturel accueille mercredi à 20 h 30 les ambassadeurs de la musique celte. Ambiance festive et bonne humeur garanties.

Excalembour : le nom n'a pas précisément une consonance celte, mais il annonce un humour assez fin comme savent en mettre dans leurs musiques tous les cornemuseux écossais, les « bombardiers » bretons, les gratteurs de la musique celte. Excalembour revisite, avec beaucoup de talent, les airs traditionnels d'une culture musicale attachante, vivifiante, drôle, chaleureuse et colorée.

Des jeunes musiciens issus du conservatoire

En 96, quelques jeunes musiciens issus du conservatoire ont décidé de travailler activement au service de tous les amoureux de musique celte d'Alsace et d'ailleurs. Ils n'ont pas tardé à devenir la coqueluche des lieux de notre province où les polkas, réels, branles, bourrées et autres jigs d'Écosse et du Canada sont salués de larges rasades d'ale. Leur musique, attachante entre toutes, aux rythmes simples et entraînants, est autant visuelle que mélodique. Elle ne dédaigne jamais d'aller cueillir quelques délicieux fruits aux arbres de grands du jazz qui ont nom Lookwood, Barthélemy ou Petruciani. Pop au vrai sens du terme, Excalembour ne dédaigne pas de mettre l'une ou l'autre chanson alsacienne au goût celte ou de susciter l'adhésion des spectateurs avec un gospel ou une composition personnelle comme le coucou de Saint-Gangolph, la fête du chapeau, ou d'extraire de leur CD Résurgences « First Twiligth » qui devient par la volonté malicieuse du violon de Nicolas Hueber « le songe d'une nuit d'épée ». Enfin, pour le bouquet final de ce feu d'artifice musical, le quintette se transformera par un coup de baguette magique en Excalembour Rocket ou batterie, cornemuse et guitare électrique feront éclater de brillantes fusées.

Cornemuse et guitare
Après Montbéliard, Grindelwald, Schaffhouse, les festivals de Bergamo, Baden-Baden ou Strasbourg, le public du Relais découvrira ces amateurs au vrai sens du terme, amoureux et passionnés, aussi avides de partager que de s'éclater et dont la critique la plus éloquente. « On se demande comment il se fait qu'on ne les connaisse pas déjà dans toute la France ? » a paru sous la plume d'un spécialiste du magazine Fanazic.

Excalembour chantera la gloire de la musique celte demain au Relais.

D. R.


6 mai 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lautenbach - samedi, bal folk

Le samedi 10 mai, à l'ancienne gare de Lautenbach, le Berry rencontrera l'Alsace. Il ne s'agit pas d'un match de football, mais un bal folk animé par deux groupes. Les Amis d'Al viennent du Berry. Ils se sont constitués dans le cadre d'un atelier de danses traditionnelles à Issoudun et se sont dit que quatre accordéons, trois vielles et deux violons, finalement, ça suffirait pour faire danser. Quar'Quart, quant à lui, propose une formule composée de trois musiciens à archet, dont un nyckelharpa (que les curieux viennent voir), accompagnés d'un guitariste et d'un percussionniste. Les répertoires des deux groupes viennent du Berry, d'Auvergne, de Gascogne, de Bretagne, d'Irlande, de Suède, de Louisiane (et d'Alsace ?). Les danses sont des modèles de convivialité, où chacun peut participer. Cet échange est le résultat d'une amitié de 23 ans, entre les musiciens des deux groupes. L'association Storckbrunna invite le public à venir partager ces retrouvailles, à partir de 21 h. Entrée 10 E, avec une boisson.
 


15 mai 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Concerts nuit celtique

Passionnés de musiques médiévales, de folk et de jazz, les musiciens d'Excalembour ont commencé à jouer en costume médiéval avec harpe, vielle à roue, violon, flûtes, guitares et tambourins. Fondé en 1996, Excalembour change de costume, de registre et de formation - la basse remplace la harpe - quatre ans plus tard. Début 2001 sort Résurgences, leur 1er album. Les musiciens d'Excalembour seront à Zillisheim pour une soirée celtique. Ils ouvriront le bal dans la formation « habituelle », c'est-à-dire à 5 musiciens, avant de devenir Rocktett - avec une cornemuse, une batterie et une guitare électrique en plus - au répertoire plus rock. Pour animer le bal folk, Excalembour jouera à sept. On pourra aussi découvrir le duo Pouce Étiré et un duo de cornemuse et bombarde.

H M


15 mai 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lautenbach - Schweighouse, en prélude au festival folk

Samedi dernier, l'association florivalienne Stockbrunna accueillait, à la salle polyvalente de Lautenbach, deux ensembles folk : Quar'Quart, un groupe local, et les Amis d'Al, un ensemble berrichon. Les deux formations ont animé un bal folk, avec, en première partie, un répertoire de danses suédoises et bretonnes, et en seconde des mazurkas, valses, scottish, polkas et bourrées à deux, trois ou à quatre. Cette animation très appréciée constitue une sorte de prélude au grand rassemblement folk de la Pentecôte, le Lutherie Dancerie mèt Müsik, qui en sera à sa 19e édition et dont le coup d'envoi sera donné le vendredi 6 juin, à l'Auberge du Tilleul, avec un ensemble italien. H

Les « Amis d'Al » ont animé la seconde partie de la soirée folk de Lautenbach, au son des vielles à roue, accordéons diatoniques et violons. Bernard Erhard


25 mai 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

La 19e rencontre « Lutherie Dancerie mét Müsik » de Lautenbach animera du 6 au 8 juin les abords des célèbres tilleuls, de la collégiale et du « Stockbrunna », fontaine à pilier central dont l'association organisatrice a tiré son nom. Fidèle à son idée de promouvoir les musiques et danses folks, l'association « Stockbrunna » invite le public à participer aux événements de ces deux journées. Choisir entre deux scènes simultanées de concerts, un atelier de danses folk ou la rencontre de luthiers exposant leurs oeuvres, voilà le challenge : une vingtaine de groupes en concert, plusieurs ateliers de danse, ou l'espace lutherie. Que choisir ? La provenance des airs et danses ? L'origine des groupes venant d'Italie, de Belgique, d'Allemagne, de Centre-France, des Vosges et d'Alsace (quinze d'entre eux) ? Le son de leurs instruments ? À chacun de voir, de faire et surtout d'entendre. Les deux soirs, les deux scènes de bal et la vingtaine de groupes qui les animeront, accueilleront les participants pour danser branle, polka, polska, scottish, valse, mazurka, rhinländer, zwifahrer, bourrée, andro, hanter-dro, gavotte, contredanse, cochinchine… (entrée 8E). Inaugurant la rencontre, le groupe italien « Din Delon » interprétera un répertoire d'Italie et d'Europe vendredi soir 6 juin à 21 h à l'Hostellerie des Tilleuls (face à la pharmacie) de Lautenbach. La soirée se poursuivra avec une « session » ouverte à tout musicien. Dimanche à 11 h 30, l'apéritif concert sera animé par la Société de Mandolines de Guebwiller sous le porche de la collégiale de Lautenbach. Concert à l'Hostellerie des Tilleuls avec Din Delon vendredi à 21 h, apéritif concert sous le porche de la collégiale avec la société de Mandolines de Guebwiller dimanche à 11 h 30, concerts samedi à partir de 15 h, dimanche à partir de 14 h, ateliers danse samedi à partir de 15 h, dimanche à partir de 14 h, exposition de lutherie samedi à partir de 15 h, dimanche à partir de 14 h, bals samedi à partir de 20 h 45, dimanche à partir de 20 h 45 (entrée 8E). H

 


27 mai 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bal folk à Vieux-Thann

Les Bâtisseurs de Thann organisent un bal concert avec la participation de l'orchestre « Au Gré des Vents » le samedi 31 mai à 20 h 30 à la salle polyvalente de Vieux-Thann. « Au Gré des Vents » est un groupe alsacien spécialisé en répertoire de bal folk, réputé pour l'ambiance chaleureuse et conviviale qu'il sait créer à travers un éventail de danses collectives d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui. Depuis plusieurs années, il anime en France ou à l'étranger de nombreux bals folks, concerts, stages de danses ou d'instruments. À l'écoute des échos que lui murmurent les vents, il s'est forgé un répertoire varié, riche en influences diverses. Le groupe utilise de nombreux instruments, épinette des Vosges, cornemuse, accordéon diatonique, violon, flûte, guitare, mandoline, contrebasse ou percussions qui donnent une palette sonore riche en couleurs. Au programme, une musique festive, qui pousse irrésistiblement à danser scottishs, valses, polkas, bourrées, branles… Un retour aux sources des veillées et des grandes fêtes d'autrefois. Un vrai vent de fantaisie va souffler sur le groupe et le nombreux public attendu pour cette soirée sur des airs aux rythmes asymétriques entraînants et envoûtants.

Pascale Field


Le groupe « Au Gré des Vents » animera le bal folk de Vieux-Thann.


8 juin 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lautenbach - Concerts, atelier de danse folk et bal folk

Les 19e rencontres Lutherie, Dancerie mét Müsik, organisées par l'association Stockbrunna de Lautenbach se poursuivent, aujourd'hui dimanche, à l'ombre des tilleuls situés aux abords de la collégiale, à la salle polyvalente ainsi qu'à l'hôtellerie des Tilleuls où le coup d'envoi avait été donné, vendredi soir. En effet, le quatuor transalpin Din Delon y a proposé des musiques traditionnelles du nord de l'Italie et des compositions personnelles. Ce groupe, composé de musiciens confirmés, se produit dans toute l'Europe et, dans le cadre du jumelage avec Isola Folk, retrouvera le premier week-end de septembre des formations locales, à Suisio, dans la région de Bergamo. Andréa à l'accordéon diatonique, Carolie à la vielle à roue, Lorenzo au saxophone soprano et Simona, la cantatrice, animeront une dernière fois, une séquence du bal de ce soir organisé à l'hôtellerie du Tilleul. Concerts, danses, ateliers, manufacture instrumentale et brocante musicale contribueront, une fois de plus, pour cette dernière journée, et une partie de la nuit, à la réussite festive de cette 19e manifestation. A noter la participation de la société de mandolines de Guebwiller qui offrira l'apéritif-concert, à 11 h 30, sous le porche de la collégiale. Au programme de ce jour : concerts à partir de 14 h, côté cour et sous les tilleuls avec 11 formations différentes (entrée libre) ; ateliers danse à la salle polyvalente, à partir de 14 h : Alsace avec Stanza, Suède avec Ringeisen et Brun (entrée libre) ; bal folk à l'ancienne gare et à l'hôtellerie des Tilleuls, à partir de 20 h 15 (prix d'entrée : 8 euros). H

L'ensemble transalpin Din Delon a ouvert les festivités de la 19e Lutherie, Dancerie mét Müsik, vendredi dernier, à l'hôtellerie des Tilleuls. La manifestation se terminera ce soir.

Bernard Erhard


24 juin 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

En avant la musique !

De la Hardt au Vignoble, les écoles de musique, groupes et chorales ont fêté joyeusement l'arrivée de l'été, samedi dernier. De nombreux spectateurs ont applaudi les artistes. « Les sabots qui dansent » ont réjoui les amateurs de musique folk dans la rue de la République, à Guebwiller.


24 juin 2003 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés

A la fête cantonale de la musique - La foule des grands jours

Samedi soir à l'occasion de la fête de la musique, il y avait foule dans les rues de la 5e DB, de la scierie et sur la place derrière la Roseraie à l'occasion de la 2e fête de la musique cantonale, mise sur pied avec les municipalités et le comité d'animation de Lapoutroie et Orbey.
Ce fut aussi l'occasion de découvrir combien sont beaux ces jardins, coquettes ces maisons devant lesquelles généralement on ne passe pas. Heureusement surpris, les visiteurs s'arrêtaient, échangeaient tout en suivant les rythmes aussi divers que variés des musiques dont du reggae avec Rainbow, le jeune Pascal Heimburger a fait montre de ses talents au synthétiseur. Plus loin, la Concordia dans la cour de l'ancienne usine enchantait ses auditeurs. Ses sonorités étaient parfois mêlées à celle des accordéonnistes du canton qui accompagnaient parfois la chorale des aînés de la Weiss dans ces chants immortels de leur jeunesse. On pouvait commodément s'y assoir, déguster une tarte flambée, une bière pression en les écoutant. Autre chorale présente celle de l'école de musique cantonale du canton Vert, qui avait également deux formations musicales en concert. Le dépaysement était apporté par Luc Arbogast, qui accompagné d'amis musiciens chantait d'une voix de haute contre notamment des airs médiévaux. Ce fut une belle, une vraie fête de la musique.
 


Les musiciens en grande forme...


13 juillet 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Wittelsheim - Dans la danse alsacienne

Activité originale proposée cet été aux jeunes de Wittelsheim : la danse folklorique alsacienne. Six enfants viennent d'y être initiés par deux membres des Blatzer Säck.
Les animations d'été ont démarré à Wittelsheim. Elles sont pilotées par l'office municipal des sports et de la culture (OMSC) qui propose aux jeunes et aux adultes une palette variée d'activités sportives et culturelles durant les mois de juillet et d'août. La semaine passée, l'OMSC de Wittelsheim est notamment entré dans la danse folklorique alsacienne, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, les associations locales, la Caisse d'allocation familiales, les commerçants du marché de Wittelsheim ainsi qu'un sponsor.

Nouveau stage en août

Six jeunes gens de Wittelsheim, âgés de 4 à 11 ans, ont été initiés aux danses traditionnelles alsaciennes du 7 au 11 juillet dernier, une activité qui s'est déroulée dans les locaux du Foyer club d'Amélie 2. Sous la houlette de Marie-Jeanne Laporte et d'Estelle Freyburger, toutes les deux membre des Blatzer Säck, les enfants ont appris à tourner, virevolter et se déplacer en rythme et de manière synchronisée. « Nous avons dansé la ronde du moulin », explique Audrey Bourdon, 11 ans. Et deux autres jeunes danseurs d'ajouter : « Et aussi branle-gai et une danse en farandole » ont complété en choeur Lorelei Müller, 10 ans, et Florian Freyburger, 11 ans. Sarah Guillot, 4 ans, était la plus jeune participante de la troupe vendredi après-midi. Quentin, 8 ans, le frère de Florian, Estelle, et Laeticia Bruder, 6 ans, étaient excusés. À noter que le groupe des jeunes D'Blatzer Säck sera de retour en septembre prochain. Ouverts aux jeunes de 6 à 14 ans, les cours de danses folkloriques alsaciennes reprendront les mardis soirs de 18 h 30 à 19 h 45 dès le 9 septembre, et les samedis après-midi également de 14 h 30 à 16 h. Les personnes intéressées peuvent contacter Marie-Jeanne Laporte pour tous les renseignements complémentaires. En attendant la rentrée, un nouveau stage d'initiation aux danses traditionnelles alsaciennes est d'ores et déjà prévu pendant la semaine du 18 au 22 août prochain, de 14 h 30 à 17 h, toujours au Foyer club d'Amélie 2.

Anna, Audrey, Lorelei et Florian ont appris les pas et les gestes des danses traditionnelles alsaciennes sous l'oeil vigilant de leur animatrice Marie-Jeanne Laporte.

N.M.


12 août 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Zipfelkapp

Programmés à dans la catégorie rock, les musiciens de Zipfelkapp mettent du piment dans leur registre folk. C'est un parcours original qui amène les sept musiciens du groupe folk Zipfelkapp à participer au festival Musiques. com com, qui plus est dans un registre folk auquel ils ont dû s'adapter. Leurs interprétations de la musique traditionnelle, compositions ou reprises, seront donc assaisonnées d'envolées rythmées et agrémentées de passages à la guitare électrique. Peut-être une hérésie pour certains, mais les arrangements concoctés par les compères musiciens valent la peine d'être écoutés. À l'origine de la création du groupe, Jacky Saly relate son parcours : « J'évoluais dans le monde de la musique folklorique. En 1989, j'ai fait la connaissance de Valère Kaletka, musicien de blue-grass et country, et Monique Zeyer qui est devenue mon épouse. Ensemble, nous avons commencé par animer des fêtes villageoises ou familiales. Membre de l'association Alsace des Arts et Traditions populaires (ADATP), j'ai orienté notre démarche vers la promotion de la musique d'Alsace, la recherche sur la tradition musicale et l'iconographie des instruments. » Peu à peu, le groupe s'est étoffé pour compter aujourd'hui sept musiciens, pour la plupart sundgauviens. Jacky et Monique Saly, Valère Kaletka et Mathieu Lavarenne ont enregistré et produit Noël populaires d'Alsace en 1997 et Gescht, Het un Morn (Hier, Aujourd'hui, Demain) en 2001. Chaque musicien utilise plusieurs instruments dans une profusion musicale où l'accordéon diatonique dispute la place à la flûte, la cornemuse, la guitare, la mandoline, le violon, la cithare, les percussions, le violoncelle, etc.

Recensement des airs traditionnels

Pour enrichir encore cette vaste palette de formes et de sons, Nicolas Jarrige, percussions et batterie, Thomas Lavarenne, accordéon diatonique, et Éric Hartmann, guitare basse, rejoignent l'ensemble au gré des rencontres et de l'évolution musicale. Mais Zipfelkapp, c'est aussi une association qui chapeaute des activités musicales et permet à ses membres de répertorier et pérenniser la musique traditionnelle. « Pour la fin de l'année, nous prévoyons la parution d'un recueil de recensement des airs traditionnels d'Alsace en liaison avec une commission de recherche au sein de l'ADATP », précise Jacky Saly. Pour l'heure, le groupe musical accumule les répétitions dans les sous-sols de l'école communale de Jettingen, aimablement prêtés par Henri Fritsch. Aux visiteurs qui feront le déplacement à Altenach pour la première soirée du festival, le 14 août, ils proposent 45 minutes de musique extraite de leur dernier CD et réunissant un pot-pourri de compositions personnelles et airs traditionnels, une succession de mazurkas, bourrées, scottishes, valse, polka

Luc Stemmelin

 


22 août 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

La musique folk en essor

De jeunes musiciens sundgauviens entretiennent la tradition musicale folk et n'hésitent pas à la faire évoluer.
Parfois de manière surprenante comme certaines interprétations attribuées au groupe Zipfelkapp, la musique folk sundgauvienne évolue sur la base de la musique traditionnelle. Dans le sillage de ce dynamisme qui attire de plus en plus de jeunes et moins jeunes à fréquenter bal folk et autres fest noz, les ensembles musicaux se transforment également, quand ils ne se prêtent les uns les autres leurs musiciens, au gré des inspirations et des mariages instrumentaux. Têtes d'affiches du genre dans le Sundgau, Au Gré des Vents et Zipfelkapp, qu'on ne présente plus, ont donné l'occasion à de jeunes talents de s'exprimer tout en créant eux-mêmes de nouvelles formations. Ainsi en est-il de JK2L, entendez par là Nicolas Jarrige, percussions-batterie, Valère Kaletka, multi-instrumentiste et génial pinceur de cordes issu du monde country et blue-grass, et les deux frères Lavarenne, Mathieu, aux percussions et instruments à cordes et Thomas à l'accordéon diatonique.

Multi-instrumentistes

Professeur de batterie, cadre commercial, enseignants en philosophie ou en sciences physiques, les quatre compères « puisent dans le répertoire traditionnel et des bal folk pour interpréter plutôt des compositions, voire des improvisations », précise malicieusement Mathieu en évoquant leur liberté musicale. « C'est à la suite de l'enregistrement du CD "Gescht, Het un morn" pour Zipfelkapp que nous avons décidé de jouer ensemble. Nous nous connaissions déjà tous plus ou moins. » À part Thomas qui utilise uniquement l'accordéon, tous sont multi-instrumentistes et se permettent même - peut-être une preuve supplémentaire de leurs capacités - de changer d'instrument pendant une interprétation, sans aucune altération du morceau interprété. Le plaisir qu'ils ont d'évoluer ensemble est visible et leur talent leur demande de se produire de plus en plus en public, ils accumuleront ainsi des concerts dans la région en novembre prochain, d'autres dans le Bas-Rhin et en Allemagne pour avril et mai 2004. Alors qu'ils apprécient les prestations en public car le folk favorise le rapprochement de musiciens et des auditeurs qui se transforment volontiers en danseurs, ils prévoient également l'enregistrement d'un compact disc.

Luc Stemmelin


28 août 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Ferrette au château

Tag un Nacht : c'est le titre du spectacle de danse, musique, chant et poésie proposé ce soir, au château de Ferrette. Avec le groupe d'Mattagumber, création et tradition en évolution ont amené à cette production destinée à séduire un public très vaste, utilisant des musiques traditionnelles d'Alsace et des chorégraphies de Sébastien Chabouté, danseur de la formation, le tout sur un fond de légendes locales. Couleurs et jeux de lumières sont destinés à donner du rêve à chacun, ce qui rappellera que le « traditionnel » n'est pas le cliché figé d'un moment, mais au contraire une permanente évolution. La musique surprend par sa fraîcheur et ses consonances actuelles, chacun des sept musiciens de Zipfelkapp y apportant sa touche personnelle et ses propres influences. Henri Fritsch jouant le rôle du colporteur-poète y ajoute la sonorité de la langue alsacienne avec des poèmes de Nathan Katz.

Le spectacle son et lumière « Tag und Nacht », proposé ce soir, au château de Ferrette, sera notamment animé par le groupe Zipfelkapp. Sa musique surprend par sa fraîcheur et ses consonances actuelles, chacun des sept musiciens y apportant sa touche personnelle.

Dr


12 septembre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Sur des rythmes celtes

La 7e édition du festival de musique celtique au pays welche se déroule à Lapoutroie. Deux concerts et plusieurs animations sont prévus pour deux jours de fête.

Le 7e festival Celtiwelche s'ouvrira, ce soir à Lapoutroie, avec les Bretons de Lordcord' puis les Belfortains de The shoepolishers. Si le deuxième groupe ravira les amoureux des balades irlandaises, le premier groupe proposera une démonstration allant du jazz au folk, le tout sur leurs instruments à cordes. Samedi, plusieurs animations seront proposées à la salle Saint-Martin : initiation au patois welche à 14 h, aux danses celtiques avec le groupe Galadriel à 16 h, expositions diverses et marché traditionnel. À 20 h 30, retour sur la piste de danse avec les groupes Galadriel, Hudel et Chum's. Peut de gens résistent aux rythmes entraînants de Galadriel : avec son répertoire à faire danser même les plus réticents, le groupe devrait donner le ton de la soirée phare de ce Celtiwelche. Parmi les cinq musiciens d'Hudel, certains ont travaillé avec les maîtres de la musique bretonne : Alan Stivel Gilles Servat ou Dan ar Bras. Une deuxième partie, toute tournée vers les airs traditionnels bretons, qui ne devrait pas laisser de répit aux pieds des danseurs. Ce sont les Mulhousiens de Chum's qui concluront cette soirée, avec des airs irlandais dont la réputation n'est plus à faire. Sur place, buvette celtique et restauration avec des produits typiques. Un stand « commerce équitable » sera également présent.

H M

Après un double concert ce soir, place aux animations samedi, notamment l'initiation aux danses celtiques.


14 septembre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lapoutroie - Musique pour les pieds

À coup de gigues endiablées et d'expressions patoises bien senties, le Celtiwelche a démarré cette 7e édition sous de bons auspices : quelques nouveautés et une ambiance de fest noz respectée.
En kilts, grosses chaussures et chaussettes montantes, le groupe The Shoepolishers a fait danser près de 200 personnes, vendredi soir à la salle des fêtes de Lapoutroie. Avec quelques refrains célèbres et d'autres airs plus personnels, les Belfortains ont fait la joie des spectateurs, apostrophant et faisant participer le public. Les kilts virevoltaient autant sur scène que sur la piste de danse. Le temps d'une chanson étonnante, le batteur s'est transformé en musicien du pied: chaussures adéquates au pied, il a donné le tempo en frappant en rythme la caisse à ses pieds. Le premier groupe, Loircord' a exploré, du jazz au folk, le monde des instruments à cordes dont les sept musiciens sont de remarquables interprètes. Ravitaillement des danseurs oblige, les stands proposaient crêpes, cidre ou bières. Le festival se poursuivait hier après-midi de façon plus calme, au foyer Saint-Martin avec un stand «commerce équitable» et quelques initiations. Avant la traditionnelle initiation à la danse avec le groupe Galadriel, le patois a réuni plusieurs personnes pour une initiation qui a beaucoup plu. Pendant deux heures, locaux comme gens de l'extérieur ont écouté les explications de Gérard Million et Armand Simon, de la société d'histoire, Jean-François Million, président de l'académie patoise de Labaroche et plusieurs patoisants locaux, ravis de partager leur savoir. Après un tour de table pour faire connaissance, une explication historique des origines welches a viré en discussion à bâtons rompus entre passionnés d'histoire. L'assemblée a quand même trouvé le temps de jouer quelques saynètes et de chanter. Cette réunion a également été l'occasion d'évoquer la création des tables de patois dans la vallée. «La petite graine est plantée», a lancé Chantal Balding, qui voudrait en créer une, une expression en référence au nom de l'association organisatrice du festival.

Marie Balthazard

 


16 septembre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

L'Aigle blanc dans la danse

La troupe folklorique « L'Aigle blanc », de Wittelsheim, est de retour de voyage en Pologne. Le groupe est en effet parti quinze jours en stage, sous le soleil de Bialystok et de Gdansk. Les membres se sont d'abord rendus à Bialystok, au Nord-Est de la Pologne, dans la région des mille lacs, puis, dans la région de Gdansk, en bord de mer, pendant la deuxième semaine. Enchantés de leur séjour, les membres de « L'Aigle blanc » ont ramené deux nouvelles danses dans leurs bagages. Les nouvelles chorégraphies sont une suite chantée et dansée de douze minutes de la région de Lowicz, et une danse de Cracovie. Ces chorégraphies viendront compéter et enrichir leur répertoire, tout comme l'achat de nouveaux costumes et accessoires variés. « À chaque séjour en Pologne, nous constatons que le pays change, se modernise, se colore, évolue. L'accueil est toujours très chaleureux et la générosité des Polonais remarquable. C'est formidable, et les souvenirs que nous gardons de chaque périple sont inoubliables », raconte Patrice Dudaczyk, l'un des responsables de « L'Aigle blanc ». Aujourd'hui les vacances sont finies et la rentrée folklorique approche. Les répétitions ont repris, pour les adultes, tous les mardis et les vendredis de 20 h à 22 h, au cercle Saint-Michel de Wittelsheim. Pour les enfants à partir de 6 ans, répétitions tous les samedis, de 14 h à 16 h au Dom Polski, rue de Reiningue à Wittelsheim. « Les amoureux de la danse, celles et ceux qui aimeraient apprendre à danser sont les bienvenus. Nous recherchons, en effet, des danseurs et danseuses, d'autant plus que le folklore polonais est riche en polkas, valses et mazurkas », indique encore Patrice Dudaczyk. Avis donc aux amateurs. À noter enfin que le groupe de « L'Aigle blanc » prépare son 55e anniversaire qui sera fêté les 29 et 30 novembre prochains, à la salle des fêtes de Grassegert à Wittelsheim.

N.M.


18 septembre 2003

Super soirée vendredi au Celtiwelche, super ambiance. La 7ième édition du festival de musique celte au pays welche est fidèle aux précédentes : moment unique, où la puissance du rock rencontre la convivialité sans faille du folk. Danses festives quasiment non-stop. Grand plongeon dans un univers musical d'une intensité démesurée. La musique unie les gens, sans distinction, comme elle seul sait le faire. Un seul plaisir, celui de la musique et de la danse.

Grâce à l'énergie de la musique irlandaise et celtique, les danses se transforment en grands tourbillons de lumières, de couleurs et de sourires. Les pas suivent la musique d'eux-mêmes, à moins que se ne soit la musique qui dicte les pas, comme si les musiciens, au lieu de jouer de leur instrument, agissaient directement sur nos mouvements. Les tournoiements des valses succèdent aux sautés des scottishs, qui s'enchaînent aux polkas tournées, retournées et peut-être même détournées tant le balancement prend parfois un rythme effréné. Et la danse se termine en toupie poétique et débridée dont le mouvement apparemment affolant n'est que l'expression du dynamise des danseurs dans la cadence de la musique. Impossible de s'arrêter dans ces conditions. D'ailleurs, je n'avais pas imaginé que cela pouvait avoir une fin.
Vivement demain !!!

Samedi soir, au Celtiwelche, je retrouve une ambiance plus festive, le premier groupe Galadriel est surprenant. Instrumentation très rock sur des airs très traditionnels. Les guitares électriques s'en donne à cœur joie. Étonnant de danser cercles circassiens et polkas sur des airs aussi marqués par le vibrato halluciné des guitares et la fureur de la bombarde. La basse agressive riposte aux mélopées charmeuses des instruments à vents.

Quelle surprise lorsque le groupe annonce "le branle des cheveux" ! Pouvais-je m'attendre à cela ? Incroyable, ce morceau qui a traversé les siècles, je le connais bien puisque je le danse avec le groupe de danse médiéval. Le voilà ce soir en version rock. L'énergie des guitares électriques et la puissance de la bombarde décuple encore la vitalité du morceau. Fabuleux de danser ces pas que je connais par cœur sur cette version survoltée.

Grand voyage dans l'ambiance chaleureuse des pubs irlandais avec les Chum's. Les airs sont très mélodiques ou plus rythmés et imposent à nouveaux quelques danses... effrénées. Et je tourne, tourne et tourne encore. Peu importe le hic (lire plus bas). Les musiciens et la chanteuse donnent le maximum d'eux-mêmes et le public le leur rend bien. A moins que ce ne soit l'inverse ?

Le hic dans tous ça : je me suis fait une entorse à la cheville droite (pas en dansant) samedi soir après... le premier concert. Il en reste deux. Je me dis que tant que les muscles sont chauds ça va. Conclusion, il ne faut pas s'arrêter de danser. Ça tombe bien, je suis venu pour ça. Donc, no malaise, je garde le rythme et le même bien sur !
Ce matin, j'ai du mal à poser le pied par terre. Je saute à cloche pied (sur le gauche bien sur). J'ai vu le médecin qui m'a immobilisé pour deux jours. Ce n'est qu'une petite entorse bénigne. Pas grave. Je serais d'aplomb pour le prochain bal folk.

Hervé,
La musique... c'est vraiment, vraiment, plus fort que moi ! ©
 


30 septembre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Quoi de neuf ? Musiques traditionnelles

Jacques Fuchs, Lautenbach-Schweighouse, coordinateur des bénévoles de l'APA (Aide aux personnes âgées) : « Je suis passionné par les instruments de musiques anciennes ou traditionnelles, comme le violon d'amour (d'inspiration norvégienne), la cornemuse, la vielle à roue, le nickelharpa (instrument suédois)… Ils ont des sonorités si particulières. Comme luthier, je fabrique certains de ces instruments et j'en joue dans le cadre de bal folk. Lors de ces fêtes conviviales et festives, on danse le branle (pratiqué par les paysans du moyen âge), le cercle circassien… Le prochain rendez-vous de mon association « Stockbrunna » est un bal organisé en avril-mai à Lautenbach près de Guebwiller. Sans oublier la grande fête folk de la Pentecôte toujours à Lautenbach. »

Patrice Barrère


4 octobre 2003 © Le Pays tous droits de reproduction réservés

Le folk fait sa rentrée

Une nouvelle saison folk démarre après un repos estival bien mérité. Avec l'enregistrement d'un compact disque en cours et une prochaine session de cours de danses traditionnelles, le groupe musical "Au Gré des Vents" et l'association "Carnet de bal", porte-drapeaux de la mouvance folk dans la région, entament une nouvelle saison riche en événements. Après une période d'interruption, Danyèle Besserer et Gilles Péquignot proposent à nouveau un atelier de danses traditionnelles à tous ceux qui souhaitent se détendre, tout d'abord lors des cours qui leur permettent d'apprendre les bases nécessaires pour enchaîner scottishs, mazurka, bourrées, cercles divers, danses alsaciennes…, ensuite lors de bal folk auxquels ils s'empresseront de participer, forts de l'enseignement suivi. le premier bal dans le Sundgau et programmé le 24 janvier 2004, à Mooslargue. Pour l'aspect musical, interviennent le membres du groupe "au Gré des Vents" qui animeront les bals folks, ateliers de danse et dispenseront également des cours d'instruments de musique traditionnels comme la cornemuse, l'épinette des Vosges et autres violons. Afin de participer à la conservation du riche patrimoine musical régional et à la promotion de la musique traditionnelle, celle qui animait les soirées festives de nos aïeux, le groupe "au Gré des Vents" multiplie les enregistrements de CD. Après « En attendant », « Du piment dans le kugelhopf », « Le colporteur » et « La fiancée du diable », il sera bientot possible de déguster le cru 2003 de leur travail de recherche musicale qui contient des airs traditionnels d'Alsace, pour la plupart inédits. Atelier de danses : salle de Mooslargue, 1ère séance le mercredi 8 octobre de 20h30 à 22h30.Il ne fonctionnera qu'a partir de 12 inscriptions fermes pour 10 cours.20€ le cycle. Souscription CD possible jusqu'au 01 décembre 2003 pour 16€, après parution 18,50 €.


17 octobre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Récital « Summerlied »

Dans le prolongement du festival d'Ohlungen, une soirée de musique traditionnelle alsacienne « Summerlied uf Summertour » est programmée ce soir, une heure et demie de spectacle concocté par Daniel Muringer, leader du groupe Géranium. Ce groupe haut-rhinois propose musiques et danses en dialecte, avec violon, accordéon, contrebasse, mandoline et dulcimer. Egalement à l'affiche le groupe Au Gré des Vents, avec cornemuse, vielle à roue, accordéon, guitare, mandoline, contrebasse et épinette. Jean-Pierre Albrecht interprétera des chansons à texte en dialecte bas-rhinois, accompagnées à la vielle à roue, la guitare et les claviers. L'affiche promet « une création qui, au-delà de l'originalité des montages et des arrangements est le lieu de rencontre entre des musiciens de langues et de langages différents (bas-rhinois, haut-rhinois et yiddish), qui n'ont pas eu l'occasion de travailler ensemble jusque là».

DR


22 octobre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Huningue - La cornemuse au coeur du Triangle

Un nombreux public est allé samedi dernier à la découverte musicale d'un instrument relativement méconnu : la cornemuse. Une partie du Triangle le temps de cette soirée s'est transformée en un temple du folk. On a parfois du mal à comprendre la programmation des spectacles au Triangle à Huningue. Alors que durant de nombreux week-end il ne s'y passe rien, pour le dernier en date deux manifestations étaient programmées le même soir : d'un côté dans la grande salle de l'Atrium le loto du football club local et dans la salle de l'Attique un concert pfiffsack (la cornemuse en Alsace). Si du côté des fervents du loto on se sentait à l'aise, il est bien dommage que les amateurs de cornemuse devaient se contenter de la petite salle de l'Attique. Certes il ne s'agissait pas du même public, mais la priorité et surtout la vocation première du Triangle est tout de même d'ordre culturel. Les organisateurs cherchaient peut-être à donner une ambiance plus intimiste pour les amateurs de cornemuse. Aussi un nombreux public composé en majorité de vrais fans de cet instrument n'ont pas hésité. Une soirée qui allait s'ouvrir par un concert donné par la formation Au Gré des Vents. Spécialisés dans la vocation d'instruments de musique inédits, les trois musiciens offraient outre la découverte de l'instrument en lui-même de nombreuses créations. Connaisseurs ou non en la matière, tout le monde savourait cet instant musical tantôt mystérieux, tantôt rythmé et coloré. Un public qui pouvait prolonger ce moment à travers un bal folk. Une occasion pour certains de découvrir ses danses collectives en cercles, en rues, en chaînes. Les danses folk qui ont quelques particularités par l'intermédiaire de changements de partenaires, créent des rencontres et tissent des liens. D'ailleurs les danses dites en chaînes permettent à ceux qui sont seuls de s'intégrer facilement. Une partie dansante qui se faisait dans la bonne humeur et même si l'endroit était quelque peu étroit pour pratiquer de façon convenable la danse il n'en reste pas moins que c'est jusqu'à tard dans la nuit que les fervents du folk ont profité de ce rendez-vous. H Jean-Luc Koch Jean-Luc Koch

La formation « au Gré des Vents » qui après le concert qu'elle avait donné, animait également le bal folk.


25 novembre 2003 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Les Chum's ont fait un tabac

Samedi soir à la Galerie, la musique celtique interprétée par les « Chum’s » a fait vibrer 130 personnes dans le cadre du festival Entrelacs.
Un concert de musique celtique a été programmé à Staffelfelden samedi soir, dans le cadre du festival Entrelacs. Les Chum’s ont fait un tabac. Un bon tabac et un long tabac en cette période de grève des buralistes. Cent trente personnes sont venues vibrer à l'heure irlandaise. Et il y avait de l'ambiance. Les Chum’s avaient de bons morceaux dans leur tabatière, car ils ont joué de 20 h 30 à minuit des airs connus et des chansons traditionnelles en s'arrêtant une petite vingtaine de minutes. Comme l'a dit si bien le chanteur des Chum’s, « On ne sait pas quoi jouer. C'est vrai, on connaît plus d'une centaine de chansons. On ne retient pas forcément les titres. Alors on se siffle les airs. On n'a pas de programme défini à l'avance. On joue au fur et à mesure ce que l'on sent. » Les Chum’s jouent de plus en plus, par conséquent de mieux en mieux, jusqu'à casser très souvent les cordes de la guitare, ou les fils de l'archet du violon. Les musiciens ont acquis les bons réflexes. Le leader l'a lui-même souligné en précisant que « les musiciens ont quelques morceaux en réserve quand je casse une corde de guitare. » Les tables éparpillées dans la salle, le bar au fond de la Galerie avaient des allures de caf'conc'genre pub irlandais. Les amateurs de bière noire à mousse dense avaient la possibilité de consommer la fameuse Guinness. Le public était d'autant plus enthousiaste qu'il a pu chanter et applaudir jusqu'au bout de la nuit. Un grand moment. Comme l'a rappelé le directeur de la MJC de Staff, Pierre Le Preux, « Le duo Embosso de musique classique s'est déroulé dans une ambiance intimiste. Le public est venu plus nombreux pour les Chum’s. Et c'est très bien. Il faut que cela continue pour les prochains concerts. Quand ils se passent à l'Aquarium, ça signifie que c'est à l'entrée de la Galerie. Et c'est très bien également. Alors continuez à venir comme ce soir. »

Nouveau concert le 5 décembre

La prochaine occasion de découvrir ou de réentendre les Chum’s n'est pas si éloignée. Ils se produiront à la MJC de Wittelsheim vendredi 5 décembre prochain, à 20 h 30. Les Chum’s sont : Thierry Meneghello aux percussions, Joseph Schneider au violon, Christian Hoffstetter aux flûtes et Serge Macri à la guitare acoustique et au chant. Marie Schoenbock les accompagne de temps en temps au chant. Elle n'était pas à Staffelfelden samedi soir. Serge Macri a conclu le concert en disant qu'ils sont tombés dans la musique irlandaise un peu comme dans la potion magique. La seule chanson country qu'il a retenue, un peu comme une philosophie de la vie, c'est « Travailler c'est trop dur, et voler c'est pas beau ». A cappella en chanson finale.

Nicole Marczak