Un discours ! Un discours !



Amato sur son 31On a la gloire qu'on peut : Amato se fait son cinéma, pas loin de prendre sa production de courts métrages plumitifs, pour les trente glorieuses de l'écriture virtuelle sur le bal folk.

Cette trentième (chronique) fut rédigée le 30 mars 2013. Cinq ans déjà après la première, elle ne nous rajeunit pas. Mais compliments au passage à la longévité d'Accrofolk, imperturbable de régularité et de qualité. Ce site est un phare précieux de stabilité dans la mouvance et les péripéties de la nébuleuse folk, tant locale que plus lointaine.

Making of. Trois séries d'« Amato » avaient été vaguement prévues avec le webmestre, mais les tonalités des situations ont pu, au gré des saisons et des vents, faire évoluer, fluctuer et élargir leurs contenus, autorisant des chemins de traverse. Ainsi s'expriment réflexions (un bien grand mot !), plaisanteries parfois inspirées, ou d'autres fois à deux balles, histoires vécues, inventées ou encore reprises en tranches de bal et tirées de faits réels ( mais « toute ressemblance... etc. »). Ils sont souvent collectés auprès de vrais acteurs de terrain, en fait de vraies actrices majoritairement, car là aussi, les hommes du gotha folk sont moins nombreux et peu bavards sur ces sujets. Ces anecdotes estampillées « label folk », sont un peu scénarisées, arrangées comme de la musique, pour être moins crues (et point trop brutes) ou pour être mieux crûes (crédibles et vraisemblables). Loin des chroniques de gazettes « people », pas d'exhibitions, de potinages gratuits, mais du respect et de la discrétion pour les éventuels protagonistes connus. Peu de méchancetés (ou alors au énième degré), à peine de la sévérité parfois. Jamais de censure éditoriale, très peu d'autocensure rédactionnelle, juste quelques hésitations et gommages avant le « final cut ».

Un peu Amato, un peu moi-même, je voulais ainsi proposer aujourd'hui ce petit éclairage, moins pour la postérité, que pour saluer les nombreux lecteurs passés et actuels. Lecteurs assidus, ou simple cliqueurs compulsifs et désoeuvrés, je ne saurai jamais, vu leur peu de réactivité en réponse, même à mes pires absurdités, parfois énormités, ou aux mini-provocations plus ou moins subtiles glissées ici ou là; Elles étaient destinées avec naïveté à créer un ouragan de protestations. Mais la mer reste très calme. Bref... Bientôt je vais me mettre sur mon trente-et-un fiévreux du samedi soir, pour fêter tout cela en piste, et je vous souhaite (aussi) de bons bals printaniers à tous.

Quelques petites blagues Carambal pour la route encore enneigée.
Comment nomme-t-on :
Une dame qui danse le hanter dro en solo (vue, absolument véridique) : « Madame sans chaîne »
Elle rencontre un partenaire pour la danse, puis pour la vie : « Madame s'enchaîne »
Elle fait du bal à la voix : « Madame Chant-Scène »
Elle joue de la cornemuse avec justesse : « Madame anche saine »
Elle découvre le nirvana transcendantal planant des mazurkas actuelles « Madame Ange-Zen »
Elle danse de manière délurée et suggestive : « Madame hanches-et-aine »
(Eh non, pas de censure, je vous l'ai dit).

Amato
(A suivre...)