2007 - 48 articles

Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles folk et trad.


20 janvier 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Vandoncourt - La vielle à roue et la cornemuse en vedette au temple

L’ensemble Doedelzak a donné un magnifique concert samedi soir avec des musiques traditionnelles dégustées par un nombreux public.

Le temple de Vandoncourt a fait le plein pour le concert de l’ensemble Doedelzak.
Denis et Lydia Vlamynck, Fanny Schubnel, Félix Verry et Philippe Michel ont fait voyager les spectateurs dans un monde musical particulièrement gai et entraînant.
Professeur à l’école nationale de musique de Belfort, Denis Vlamynck n’a pas négligé l’aspect pédagogique de la soirée. Avec précision et humour, il narré l’histoire des morceaux interprétés ou a expliqué le fonctionnement d’instruments peu communs : cornemuse, comorne ou vielle à roue.

Le public a même découvert des instruments pour le moins surprenants : un tamis à sable et une brosse, des cuillères ou encore une gueule de chien articulée en bois, confectionnée à partir d’un… sabot.
Le tout accompagnant les plus traditionnels violons, flûtes à bec ou accordéons et mettant en vedette des musiques traditionnelles flamandes ou issues de diverses régions françaises ou encore de pays voisins comme le Royaume Uni.
Les spectateurs ont inévitablement ressenti quelques fourmis dans les jambes et on pouvait facilement imaginer un bal folk improvisé dans l’allée du temple, avec en démonstration une scottish ou une mazurka endiablées. Le public s’est montré finalement plus réservé, se contentant d’apprécier les qualités musicales ou vocales des cinq membres talentueux du groupe Doedelzak.
Encore une belle soirée pour les mélomanes, concoctée par l’association Sauvegardons le temple de Vandoncourt. Le prochain rendez-vous est fixé au 17 mars à 19 h avec le Nouvel octuor vocal, chœur d’hommes de La-Chaux-de-Fonds.

Daniel Daucourt


11 février 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Concert Gilles Servat, Bretagne au cœur et révolte dans les textes

Fidèle à ses habitudes, Gilles Servat a mis sa belle région à l’honneur, vendredi, au foyer Georges-Brassens, pour le plaisir d’un public conquis.

Avec lui, la Bretagne dispose d’un ambassadeur de choix. Depuis 35 ans, ses textes louent les charmes multiples de ce coin de France, de ses landes, de « ses vents parfumés », du « ressac qui palpite dans les cœurs ».
Saint-Guénolé, Quimper, le moulin de Guérande, Le Croisic, la montagne de Brasparts… quelques hauts-lieux bretons sont visités en musique et en chansons. Mais le récital de Gilles Servat ne se limite pas à une balade touristique, aussi poétique et charmante soit-elle. L’artiste reste un révolté et la scène demeure une occasion unique de délivrer ses vérités.
Il passe à la moulinette l’homme et son influence néfaste sur la nature, lui qui, pour l’aménager, détruit sans états d’âme « ce beau pays par l’hiver soumit ». « Quand reverrons-nous l’hirondelle blanche au ventre et noire aux ailes ? », déclame-t-il, en référence aux espèces animales dont l’humain conduit à la disparition.
Il livre au public une peinture sombre, cruelle, apocalyptique, mais tellement réaliste d’un avenir qui effraie, « l’eau désertera le lit des rivières, se desséchera l’arbre des lisières, la terre ouvrira sa croûte sur les ruines et les gravats, l’ours parmi les orties mangera son petit ». « Je chanterai comme je le voudrai ce que je voudrai. La chanson peut tout dire, le meilleur, le pire », chante-t-il encore comme pour clamer sa liberté de parole, conscient du pouvoir des mots de l’artiste.

Éternelle Blanche hermine
Gilles Servat visite d’autres domaines, la poésie avec un superbe poème de René-Guy Cadou sur la liberté. Il évoque le mal du pays, la nostalgie éprouvée par tout déraciné, qu’il soit de Bretagne ou d’ailleurs. Il met au pilori les conflits qui menacent aux quatre coins du monde. « Où nous entraîne la haine ? Que deviendrai-je si dans ses bras obscurs, je m’abandonne ? Je ne trouverai la paix que si je pardonne ».
Avec ses talentueux musiciens, Nicolas Quemener à la guitare, Hilaire Rama à la basse et Yannick Noguet à l’accordéon diatonique, il donne la vedette à la musique et aux traditions bretonnes dans une ambiance de Fest Noz. Il saute comme à ses plus beaux jours sur le refrain de l’éternelle Blanche Hermine, animal emblématique de sa région, symbole du combat pour l’identité bretonne.
Il n’omet pas enfin de gratifier son public d’une ultime déclaration d’amour avant son départ. « Je vous emporte dans mon cœur par-delà le temps et l’espace », lance-t-il, recevant en écho une salve d’applaudissements qui lui va visiblement droit au cœur.

Daniel Daucourt

Photos Daniel Daucourt
Gilles Servat a véhiculé bonheur et émotion vendredi soir au foyer.


12 février 2007 © l'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Fessenheim - Succès inespéré pour le fest-noz

L'harmonie municipale de Fessenheim a organisé, samedi soir, son 4e fest-noz. Il s'est déroulé à la salle des fêtes, sous l'égide du président Jean-Marie Marquet, de Jean-François Dumont, directeur de l'école de musique, et d'Isabelle Libsig. Cette manifestation a été animée par l'ensemble nancéien Galadriel. Le public s'est déplacé en famille et souvent de très loin, dépassant de loin les espérances les plus optimistes des organisateurs. Ces derniers ont proposé une initiation aux danses bretonnes et celtiques avec la maîtresse de ballet, Stéphanie, et l'ensemble T-Galad, avant que les huit musiciens de Galadriel viennent sur scène interpréter quelques morceaux de leur dernier CD. Ils ont assuré le spectacle en interprétant des valses écossaises, maraîchines, rondos, bourrées, tarentelles, mazurkas. Pour ceux qui souhaitaient se désaltérer entre deux danses, la bière bretonne, servie à bonne température, a été la bienvenue. Quant aux crêpes, confectionnées par les parents d'élèves de l'école de musique, il fallait prendre la file avant d'avoir le plaisir d'en déguster, tant elles ont eu du succès.
 

Danse traditionnelle en cercleFest-noz à Fessenheim


13 février 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Valdoie - Les danses des Balkans s’invitent au centre Jean Moulin

Pour la quatrième fois, Geneviève Chuzel, originaire de Grenoble, est venue à Valdoie afin d’animer un stage de danse folk pour la section danses traditionnelles de l’Association Val d’Oye. Elle était accompagnée de ses musiciens : Christophe Sacchettini, à la flûte et Stéphane Milleret, aux accordéons diatoniques.
Pendant deux journées, les participants au stage ont pu apprendre les pas des danses des Balkans, des danses de pas non chorégraphies. La particularité de ces danses réside dans les structures rythmiques particulières. Les stagiaires ont ainsi réalisé un petit voyage au sein de la culture populaire de plusieurs pays comme la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce ou encore la Croatie. Geneviève Chuzel travaille avec Christophe Sacchettini et Stéphane Milleret depuis dix ans. Les deux musiciens sont intermittents du spectacle, mais professeur de danses des Balkans n’est pas le métier de Geneviève Chuzel. « Je m’intéresse à la danse, à son histoire, à l’arrière-plan social des gens. Et j’aime enseigner », souligne-t-elle. Pendant les stages et le bal, les musiciens sont en direct. Geneviève Chuzel explique les pas et Christophe Sacchettini et Stéphane Milleret colle la musique au plus près de la danse.
Ils s’adaptent totalement. Le bal de samedi a été animé par Geneviève et ses musiciens ainsi que par Sylvain Buttet, de Besançon et Les Frères de sac, également de Grenoble.

Aurélie Faron

Photo Aurélie Faron
En ronde, les danseurs ont appris les pas des danses des Balkans.


17 février 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Traditionnel - Doedelzak à Évette-Salbert

Ce samedi sera une journée chargée pour groupe de musiques traditionnelles belfortain Doedelzak. S’il animera un bal folk à Évette-Salbert en soirée - on y dansera bourrées, scottischs, polkas, valses et mazurkas au son des vielles à roue, cornemuses, violons, flûtes et accordéons -, le groupe présentera son premier album, Boite a Musiques, à 15 h, au forum de la Fnac de Belfort.


4 mars 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Bollwiller Une nuit celtique pour la Saint-Patrick

L’AGSP (Association de gestion de la salle polyvalente) de Bollwiller organise le samedi 17 mars prochain dans la salle polyvalente à partir de 20 h la 4e nuit celtique, à l’occasion de la Saint-Patrick.
Après le succès grandissant des précédentes éditions, les organisateurs espèrent attirer un large public avec la venue de trois groupes : «Au Gré des Vents», «Kiz’Avel nar’h » et « Digor Kalon ». Avec eux, une ambiance typique avec boissons du cru et petite restauration aux couleurs irlandaises pour une soirée digne de celle que l’on passerait dans un pub de Dublin. Les organisateurs ont prévu la possibilité de s’asseoir aux grandes tables et d’envahir la piste pour les nombreux amateurs de danse celtique.

Concerts et cours de danse irlandaise

C’est le groupe sundgauvien « Au Gré des Vents » qui va servir de guide pour la soirée. Dans l’après-midi déjà, pour ceux qui voudraient pouvoir maîtriser la danse, il propose un stage qui se déroulera dans la grande salle de la MJC de Bollwiller entre 14 h et 18 h. L’ouverture de la salle se fera dès 19 h et le prix d’entrée est fixé à 9 pour les adultes et 5 pour les moins de 12 ans.
Pour les trois groupes, les genres seront un peu différents. Seul « Kiz’Avel nar’h » s’est déjà produit dans un festival précédent, jouant de la bombarde, de la cornemuse, des percussions et du clavier.
Le groupe « Digor Kalon » arrive d’Outre Rhin et fera découvrir un autre genre. Quand «Au Gré des Vents », même s’ils ne sont pas encore produits à Bollwiller, ce ne sont pas des inconnus dans le monde de la culture celtique. Ils pratiquent l’accordéon, la contrebasse, le tambour d’o, le guiro, la cornemuse, la clarinette, l’épinette des Vosges, le violon, la mandoline ou la guitare et ne sont pourtant que quatre au maximum du groupe. Autant dire que se sont des musiciens complets et talentueux. La soirée promet d’être poétique, dansante, amusante et chantante.


Le groupe « Au Gré des Vents » animera la soirée celtique du 17 mars.  


22 février 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Évette-Salbert -  Giguese et bourrées pour classes vertes

Les écoles maternelle et élémentaire d’Évette-Salbert ont organisé samedi soir, à la salle polyvalente, un bal folk animé par le groupe Doedelzak. De nombreux enfants et leurs parents ont pu découvrir les danses traditionnelles des provinces françaises.
Grâce aux talents pédagogiques et à la patience de Denis Vlamynck, animateur du groupe de musiciens, le public a pu apprendre les pas. En quelques minutes, gigue, polkas, valses écossaises ou bourrées n’ont plus recelé de secrets pour l’assistance, qui a évolué au son des cornemuses, bombardes, vielle et autre accordéon diatonique.
Convivialité et bonne humeur étaient les maîtres mots de la soirée, dont le bénéfice contribuera au financement des sorties pédagogiques (sortie à la ferme pour les maternelles et classe de découverte pour l’école élémentaire).

Rémy Bordes

Photos Rémy Bordes
Le public n’a pas boudé son plaisir !


10 mars 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bal folk du tableau de l’école à la piste de danse

L’école Aalberg et la maternelle de la Nouvelle École, invitent les amateurs de musique et de danse à valser en toute convivialité, samedi prochain au théâtre de Sainte-Marie.

Une deuxième édition du bal folk des écoliers s’imposait, après le succès remporté l’an dernier, avec plus de 450 personnes venues de toute l’Alsace danser et partager un moment ensemble, dans un espace presque trop petit pour accueillir tout le monde. Toujours destinée à recueillir des fonds pour alimenter les coopératives des deux écoles, cette manifestation aura lieu le 17 mars au théâtre de Sainte-Marie.

Initiation aux danses folks

Différent du bal « classique » avec ses danses de salon plutôt habituelles, le bal folk invite à la danse traditionnelle sur des pas de scottish, de mazurka, de bourrée, de cercle, chapelloise, an dro, hanter dro, gavotte, laridés ou autres rondeaux… sans pour autant oublier la traditionnelle valse ou la polka. Portés par des mélodies qui soutiennent la danse et qui sont jouées par des instruments bien attachés au folklore tels que l’accordéon diatonique le violon, ou la flûte, les danseurs et danseuses évoluent en rondes, en quadrilles ou en couples qui se font et se défont au gré des tourbillons et des chassés-croisés. Une nouveauté cette année : une intiation aux pas et aux danses de base aura lieu à partir de 20 h 30.
Sur la scène du théâtre, se succéderont le groupe «Dansez voir », originaire de Barr et déjà présent lors du bal de l’année dernière. Puis ce sera au tour de « Fistoulig » groupe des environs de Strasbourg qui nous régalera avec un répertoire principalement breton. Enfin « Li Bouchtorgnans », groupe local qui anime de nombreux bals folks dans la région, avec une musique originaire de tous les pays et bien ancrée dans la tradition, terminera la soirée avec un répertoire comprenant quelques nouveautés.
Nul doute qu’Aurélien Courtecuisse, Raymond Franck et Daniel Neff à l’accordéon diatonique, Jean Noël Gvozden à la contrebasse, Jean Marchal aux flûtes et à la guitare, Émile Gvozden aux percussions, Pierre Conreaux et Anne Schlick au violon ainsi que leurs invités, Stéphane Genet à la cornemuse, Fanny Zeiger ou encore Pierre Meltz au chant vont offrir aux participants de cette soirée un voyage haut en mélodies.

Archives Françoise Marissal
Le groupe de la vallée, « Li Bouchtorgnans », animera le bal folk organisé par deux écoles de Sainte-Marie.  


23 mars 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Ambiance folk

Samedi soir, le théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines était placé sous le signe de la danse traditionnelle et vibrait aux sons des musiques régionales.
En effet, un bal folk était organisé et nombreux étaient les danseurs à avoir fait le déplacement. Parmi ceux-ci, on voyait au premier coup d'oeil les habitués de telles manifestations, qui n'hésitaient pas à montrer les pas traditionnels aux débutants. Le point commun à toutes et tous : peu restaient sur les côtés, préférant la piste de danse aux chaises qui l'entouraient.
Sur la scène, plusieurs groupes se sont succédé : Dansez-Voir, Fistoulig et Li Bouchtorgnans, permettant ainsi une plus grande variété musicale. Une bonne soirée, où la musique traditionnelle de nos régions était mise à l'honneur, pour le plus grand plaisir de tous.
 

Bal folk à  Sainte-Marie-aux-Mines


26 mars 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Biesheim - Sympathique bal folk

La Rhénania Alliance a été heureuse d’accueillir tous les amateurs de danses folk, à l’occasion de son bal annuel, salle Saint-Exupéry à Biesheim.
Tout au long de la soirée deux orchestres suisses de musique folk se sont produits sur la scène ou dans la salle. Les groupes Tradirrationnel et Balazut ont fait danser le public venu d’Allemagne, de Suisse et de tout l’est de la France.
Le folk ce n’est pas du folklore, les pas ne sont pas imposés. Chacun à son propre style et danse selon son humeur sur les rythmes proposés. Ils dansent la chapelloise, les branles, les danses bretonnes ou encore suédoises.
Samedi soir l’ambiance était sympathique, la bière et le cidre étaient délicieux et accompagnaient les gâteaux préparés par les membres de l’association prédiée par Claudine Lenner.
 

Danse traditionnelle en chaîneBalazut, groupe de musique folk L'orcheste, Balazut, s'est installé au milieu de la piste de danse


26 mars 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Sélestat - Centre-Alsace - Sainte-Marie-aux-Mines - Festival "C'est dans la vallée"

Entrez dans la ronde...

Le festival sainte-marien s'offre désormais une pause dominicale bucolique dans le parc de la Villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines. Avant d'entamer ses deux derniers concerts.
La formule inaugurée l'an passé connaît un succès grandissant en cette septième édition : le pique-nique musical dans le parc de la Villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines réunit le dimanche un public familial, mêlant les riverains aux festivaliers de "C'est dans la vallée". Les premiers arrivant plus tôt que les seconds, l'after au théâtre se terminant après quatre heures du matin...
Tout le monde a donc le loisir d'arriver à sa guise à partir de 11 h, de déguster une tarte flambée en milieu d'après-midi, la tête résonnant encore de l'époustouflant concert de Jacques Higelin de la veille (voir notre article en pages Région). Le café du lever correspond pour certains à celui d'après-repas.
Pour se rafraîchir les oreilles, divers groupes constitués se relaient autour du grand frêne où sont installés les tables des agapes. Nouveauté appréciée : sur la pelouse est installée une petite piste de danse que foulent des amateurs ravis. Li Bouchtorgnans font danser leur monde au son de mélodies folk, via accordéons, violons, contrebasse et flûtes. Un air de fête champêtre que n'a pas trahi une météo miraculeusement ensoleillée après des journées plus que détrempées.

Des croisements insolites comme la manifestation sait en provoquer

Les parasols abritent également des siestes improvisées, tandis que s'installe l'impressionnante harmonie de Lingolsheim. Des cuivres qui réveilleraient les plus ensommeillés. Les enfants grimpent dans les arbres, pédalent dans les allées, se retrouvent nez à nez avec les aficionados venus pour l'opération du week-end "Rendez-vous aux jardins". Celui du Burrus, tout en digitales, arbore des couleurs pot-pourri du plus bel effet.
Des croisements insolites comme la manifestation sait en provoquer. Ainsi samedi soir, le guitariste Seb Martel a sonorisé le film muet de Yakov Protozanov qui date de 1924, la radieuse Sainte-Marienne Zeynep Colak a assuré une prestation hors pair au saz, avec un impressionnant doigté. A Saint-Pierre-sur-L'Hâte, elle a cédé sa place à Pierre Schott : l'ancien de Raft signe son retour sur la pointe des pieds sur des mélodies un rien guimauve.
Alors qu'au théâtre on remballe des tonnes de matériel, hier soir, quatre groupes ont encore joué jusqu'à plus soif à l'église : Red et The Crime Killing Joker Man, Thomas Dutronc et Tchavolo Schmitt, ces deux derniers jouant à guichets fermés. Une fréquentation sans doute record en cette septième édition porte bonheur.

Anne Muller

Photo DNA
Le folk a aussi sa place au festival !


5 mai 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Riedisheim - Spécialités bretonnes

Ce soir, Riedisheim va goûter à l’ambiance de la Bretagne et de ses coutumes ancestrales. L’idée a germé lors d’une rencontre entre Nicolas Hirn, de l’association Kerlenn Breizh, et Philippe Alizier, responsable des Thierstein-Hupfer. « Puisque la danse et les traditions nous rassemblent, pourquoi ne pas mettre nos passions en commun pour organiser le premier fest-noz à Riedisheim ? » C’est ainsi qu’au son des binious, bombardes et autres instruments issus de la culture celte, le public va pouvoir s’initier d’abord, s’essayer ensuite, aux rondes, chaînes, andro et danses ancestrales de la région de Cornouaille.

À l’atelier de danse folk de Riedisheim, les adeptes s’entraînent déjà pour cette fête de nuit, traduction de fest-noz. Les pas sont assez répétitifs, ce qui facilite l’apprentissage des non-initiés. Pour Martine Koulmann, l’animatrice, « ces danses folkloriques, d’où qu’elles viennent, ont toujours le même esprit, on retrouve une âme d’enfant. Sur la piste, quand on se tient la main, tout le monde se retrouve au même niveau, les statuts sociaux disparaissent au son de la cornemuse ». C’est d’ailleurs l’instrument fétiche de Gabrielle, avec qui elle a « une véritable relation affective, presque maternelle. J’adore cet instrument, il vibre, bouge, il est vivant. Je le tiens contre moi, je le caresse. »

Ce soir, le public est attendu très nombreux, de toute la région. « Les gens ne viennent pas pour regarder, mais bien pour s’amuser. Le fest-noz, ce n’est pas un spectacle, mais un bal, précise Philippe Alizier. Une fête à l’image des banquets d’Astérix. »


8 mai 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Riedisheim

Tradition typiquement bretonne, le Fest Noz, ou fête de la nuit, glorifie les danses de la Bretagne en ouvrant ses portes à un large public. Unissant leurs efforts, les Thierstein Hüpfer de Riedisheim que préside Philippe Alizier et l’association Kerlenn Breizh de Pfastatt que dirige Nicolas Hirn, ont organisé samedi au CCL de Riedisheim la première manifestation du genre dans la cité.
Une initiative bienvenue puisqu’un très nombreux public a répondu à leur invitation. Au cours d’une soirée très réussie, chacun a pu s’initier aux danses bretonnes sous la direction d’Élizabeth Lichtlé et aux sons de la cornemuse de Gabrielle, de la vielle de Constance et de l’accordéon diatonique d’Alain avant que le duo Digor Kalon de Fribourg en Brisgau et le Couple de sonneurs de Reims ne prennent le relais jusque tard dans la nuit au cours de démonstrations de danses très applaudies.


23 mai 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Lutherie Débauche de musique folk à Lautenbach

Trente-sept groupes participent à la 23e rencontre de « Lutherie Dancerie met Musik » durant ce week-end de la Pentecôte à Lautenbach.
Conforme à l'idée de promouvoir les musiques et danses folk et traditionnelles, la 23e édition de la rencontre « Lutherie Dancerie met Musik », organisée par l'association « Stockbrunna », prendra place aux abords des célèbres tilleuls de Lautenbach, de la collégiale et de l'ancienne gare, lors du week-end de la Pentecôte, les 25, 26 et 27 mai.

Inaugurant la rencontre, « Andréa Capezzuoli et Compagnia » se produira en concert dès ce vendredi soir 25 mai, à 20 h 30, sous le chapiteau de l'ancienne gare. La prestation de ce groupe sera suivie d'un bal folk avec «Stanza», «Pan Bougnat», «Quatr'Quart» et... une surprise, notamment pour les danseurs et auditeurs qui fréquentaient les bals folk avant 1990. Ces groupes sont constitués par les organisateurs de la rencontre.

Internationalisme

Le dimanche, à 11 h, l'ensemble Sloto Kamka concertera sous le porche de la collégiale.
Les samedi et dimanche, trente-sept groupes se succéderont en concerts, ateliers de danse et d'instruments l'après-midi (entrée libre), en bal folk (entrée payante) le soir. L'espace des luthiers accueillera des fabricants d'accordéons, de violons, de vielles à roue, de nyckelharpas et d'anches de cornemuses, et un « brocanteur musical ».
Il s'agira d'écouter ou de danser sur les airs de groupes venus d'Italie, de Belgique, de Suisse, d'Allemagne, d'Auvergne, de Lorraine, de Franche-Comté et d'Alsace. Ils interprètent des répertoires de leur terroir, ou élargissent leur champ à l'Europe, au Canada ou à leurs propres compositions. Si les airs sont d’inspiration traditionnelle, leur interprétation les classe souvent dans « musiques actuelles ».

Rencontre entre artistes et auditeurs

« Lutherie Dancerie met Musik» se caractérise par l'absence de tête d'affiche et la grande envie qu'ont les artistes et leurs auditeurs de se rencontrer. « Lutherie Dancerie met Muisik », ce sont des événements musicaux et artistiques en permanence et les accès gratuits partout, à l'exception des bals de samedi et dimanche soir.


«Lutherie Dancerie met Musik » permet au public de découvrir le répertoire folk de diverses régions ou pays, comme ici, l'an dernier, une danse bretonne.


27 mai 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Lautenbach - La vielle à roue, un instrument de musique millénaire

Pour son rendez-vous annuel de la Pentecôte, l'association du Haut-Florival « Stockbrunna » a proposé ce week-end à Lautenbach une belle diversité musicale, ponctuée d'ateliers de danses à la salle polyvalente et sous le chapiteau de l'ancienne gare, et de concerts à l'ombre des tilleuls et de la collégiale.
Pour cette 23e rencontre de « Lutherie Dancerie met Musik », les amoureux de mélodies oubliées venus des pays limitrophes et de nombreuses régions françaises, se sont retrouvés malgré l'alerte météo classée orange samedi après-midi, sur les coups de 17 h. Le programme s'est néanmoins poursuivi, clôturé par les bals en soirée.
Un espace était également consacré aux luthiers, les fabricants d'instruments de musique à corde. Parmi eux, Henri Renard, de Seloncourt dans le Doubs, qui a présenté ses vielles de fabrication maison. « Cela ne se vend pas tous les jours, mais cette rencontre folk à Lautenbach est propice pour se faire connaître», précise Henri Renard, qui joue de cet instrument depuis une dizaine d'années et s'est mis à son compte voilà tout juste un an. La vielle, instrument à corde où une manivelle à roue remplace l'archet, a été appréciée à la cour de France au XVIIIe siècle, et est devenue populaire chez les mendiants un siècle plus tard. Aujourd'hui, l'artisan tend à faire évoluer le système de jeu de l'instrument, en lui donnant plus de possibilités.

Danse folk – Dernier jour

Les musiciens d'Andréa Capezzuoli et Compagnia ont donné le coup d'envoi, vendredi soir, de la 23e édition de la rencontre « Lutherie Dancerie met Musik» à Lautenbach.
Organisée par l'association Stockbrunna aux abords des célèbres tilleuls et de la collégiale, cette manifestation de promotion de musique et danses folk se poursuit aujourd'hui encore avec des concerts, ateliers de danse et d'instruments l'après-midi.
Un bal folk avec entrée payante aura lieu ce soir.
À 11h, l'ensemble Stolo Kamka jouera sous le porche de la collégial. L'espace des luthiers accueille des fabricants d'accordéons, de violons, de vielles à roue, de nyckelharpas et d'anches de cornemuses, et un brocanteur musical.


3 Juillet 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Valdoie Salsa, cornemuse et musiques traditionnelles

Pour le dernier kiosque du mois de juin, les sections salsa et cornemuse de l’Association du Val d’Oye (AVO) ont mis l’ambiance. Puis c’est le groupe A Coup Faine qui a terminé la soirée.
En raison du temps incertain de vendredi soir, le concert n’a pas pu se tenir à l’extérieur. Qu’à cela ne tienne, le public était bel est bien au rendez-vous.
C’est la section salsa qui a ouvert le spectacle, faisant voyager le public à Cuba ou Porto Rico. Avec les élèves de Claudia Helle, le ton était donné : l’ambiance festive marquerait la soirée. Le spectacle a commencé par un échauffement, tel que les élèves le réalisent en cours, puis s’est poursuivi par les prestations de plusieurs couples de danseurs. Pour terminer, tous se sont retrouvés sur la piste pour une rueda, une danse qui ne peut se réaliser sans les garçons.
C’est ensuite Jean-Marc Bohn, accompagné de ses élèves, qui est monté sur scène. La section cornemuse est une jeune section de l’AVO, qui fait de plus en plus d’émules. Les adhérents sont aujourd’hui au nombre de huit : cinq jouent de la cornemuse écossaise et trois apprennent la bombarde bretonne. À ce groupe, s’ajoute un enfant de 11 ans qui les accompagne à la caisse claire. Leur répertoire comprend plusieurs morceaux, tels que des cantiques, des marches, ou encore des danses venant de Galice, d’Écosse, d’Irlande ou de Bretagne.
Le groupe A Coup Faine a assuré la dernière partie de cette soirée haute en couleurs. Les huit artistes - deux accordéonistes, un flûtiste, deux guitaristes, un joueur de banjo et deux violonistes - ont interprété des musiques traditionnelles telles que des valses ou encore des bourrées. Et les spectateurs ne se sont pas fait prier pour danser.
À Coup Faine était présent à la fête de la musique cette année et a également participé au 700e anniversaire de Belfort, en assurant deux concerts : à la Roseraie et à la place d’Armes. Tous ceux qui ont apprécié leur prestation de vendredi soir ou qui souhaitent les découvrir pourront les retrouver le 11 juillet, à Essert.
 


4 Juillet 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Riedisheim - Les Z’apprentis, des musiciens confirmés

Un nouveau groupe de musique folk a été créé. Au son des cornemuses et accordéons diatoniques, la troupe de Virginie Ledermann compte bien donner du plaisir aux amoureux des musiques traditionnelles.

Au cours de l’atelier folk de Riedisheim, ce dernier mercredi de la saison, les danseurs ont eu l’agréable surprise de valser sur les musiques d’une toute nouvelle formation, les Z’apprentis. « Ce groupe a été créé pour permettre à tous ceux qui ont appris la musique sur le tard d’avoir des occasions de jouer devant un public », explique Virginie Ledermann, la responsable de la troupe. En effet, les musiques traditionnelles sont composées de morceaux assez simples à interpréter, surtout basés sur la mémoire, ce qui permet de commencer à jouer avant même de connaître le solfège. Plus que les notes jouées, ce qui lie les musiciens, c’est leur amour pour des instruments originaux, traditionnels, ancestraux pour certains, comme la vielle à roue ou la cornemuse.

Retour aux sources

Alors que les adeptes de l’atelier folk « extravadance » tournoient sur des rythmes aussi variés que Les amants de Saint-Jean, des mazurkas ou des polkas, Philippe Alizier, l’organisateur des bals folks de Riedisheim, médite sur l’ampleur médiatique que prend le phénomène de la musique celtique. « Cela démontre un retour aux racines, aux plaisirs simples, et surtout, à la convivialité, qu’on ne retrouve pas dans les discothèques. » Force est de constater que les bals folks attirent de plus en plus d’adeptes, de toutes générations. Grâce à des pas faciles et répétitifs, tout le monde est capable de danser au bout de dix minutes d’apprentissage. Et pour les nouveaux adeptes curieux, et impatients d’essayer, Philippe Alizier leur donne rendez-vous samedi 13 octobre, au Centre culturel. Un bal folk animé en partie par les Z’apprentis y sera organisé.

Photo Francis Micodi


7 Juillet 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Bal folk - Des danses d’Angleterre et de la Renaissance

Un bal folk a conclu l’année de la section danses populaires et traditionnelles de l’Association Val d’Oye (AVO).
De nombreux amateurs de danses populaires et traditionnelles se sont donné rendez-vous, la semaine dernière, au centre Jean-Moulin, pour ce petit bal de fin d’année. Cette soirée était organisée par Jean-Marie Mercier, animateur de la section de l’AVO ainsi que par Alain Duval, président de l’association « les amis de Stafford » - qui s’est notamment occupé de la délégation officielle de Stafford au cours des Juméliades. Tous sont désormais bien habitués à se rencontrer puisque « les amis de Stafford » multiplient les échanges avec « les amis de Belfort », entre les deux villes.
Du côté anglais, Norman, Rosemary et Christopher ont présenté des danses : mixers et barn danses, avec entrain et savoir-faire. Du côté français, Jean-Marie Mercier a présenté des danses de la Renaissance.
Pour la musique, ce sont Sylvain Butté et Bruno Galivet du groupe de Luxeuil « Grand-mère et soufflets » qui ont animé la soirée. Groupe qui prend une place de plus en plus importante sur la scène folk en France.

Photo Aurélie Faron
Un bal folk pour clôturer l’année.


 

12 septembre 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Wittelsheim : bal folk

Un bal folk aura lieu, samedi 15 septembre, à 20 h 30, salle Grasegert à Wittelsheim, avec les groupes Stanza et Quatr’Quarts, ainsi que l’orgue de barbarie folk des Blatzer Säck. Ce groupe d’arts et traditions populaires de Wittelsheim accompagne généralement son spectacle de danses traditionnelles alsaciennes, ce qui est unique dans le genre. Mais le groupe utilise aussi des cartons perforés de danses folks (branle des pois, cercle circassien, valse des roses), formatés pour des danses non chorégraphiées. Les musiciens animeront ainsi une démonstration de bal de musique mécanique, entre les deux groupes musicaux de la soirée.
L’orgue est de facture récente, mais de fonctionnement mécanique artisanal, fabriqué à Volgelsheim.

Pour en savoir plus sur les groupes Stanza et Quatr’Quarts, consulter www.accrofolk.net rubrique « Bienvenue » puis « musiciens ».


13 septembre 2007 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés

Musique Cairn prend son envol

Duo original associant orgue et bombarde, Cairn vient de sortir un album repéré par la presse spécialisée. Rencontre avec Éric Hueber, moitié de ce duo qui évolue « entre musique celtique et céleste »…

« Pour les Celtes, les cairns sont des amas de pierres et de terre sur une sépulture. Pour les marcheurs, c’est aussi une manière de marquer un chemin. Pour nous, c’est à la fois une référence à nos racines musicales et une manière d’ouvrir des voies, de laisser des traces », explique Éric Hueber.
Avec Dominique Ritter, professeur de musique, organiste et concertiste international, Éric, musicien amateur mais chevronné (il joue notamment dans Excalembour) forme le duo Cairn. Un duo original associant orgue et bombarde (l’ancêtre du hautbois) né en 1998 lors d’une soirée à la collégiale de Lautenbach.
La formule a été découverte presque par hasard. « On s’amusait avec nos instruments. Quand j’ai pris la bombarde, on a tout de suite senti la puissance de cette association », raconte Éric. « De tels duos existent en Bretagne mais leur répertoire est très classique. Nous, au contraire, avons choisi de mélanger les genres. La musique celtique est une musique populaire : elle touche davantage de gens que la musique sacrée ou savante. »
Depuis sa première prestation en 2000, le duo se produisait une à deux fois par an, toujours dans des églises. Aujourd’hui, avec ce deuxième album (le premier, sorti en autoproduction en 2001, est épuisé), Cairn veut ajouter une pierre à l’édifice. « Nous avons la volonté d’avoir la diffusion la plus large possible pour marquer les esprits. L’orgue et la bombarde, c’est un concept auquel on croit et qui est encore sous-exploité. » Le groupe a trouvé un distributeur national (CD diffusion) et décroché la mention « Bravo » de Trad magazine, mensuel dédié aux musiques traditionnelles. « Pour nous, c’est la reconnaissance du milieu musical et c’est ce qu’on espérait. » Depuis, les offres de concert se multiplient. « Nous avons des propositions de tournée en Italie, en Allemagne, mais ce sera sans doute pour 2009. On sort un peu de l’église et c’est ce qu’on voulait, note Éric. D’où le clin d’œil à la fin de l’album, où l’on quitte les lieux en sifflotant… » D’autant que leur unique prestation sur orgue électrique les a plutôt séduits… Prochaine étape : la création d’une association « qui nous permettra notamment de financer nos déplacements ou l’achat d’instruments », annonce Éric.

CONTACTER : http ://sitecairn.free.fr ou duocairn@free.fr
ECOUTER : Le duo Cairn sera en concert samedi 15 septembre à 20 h à l’abbatiale d’Ottmarsheim dans le cadre des Journées du patrimoine et du cycle Découverte des orgues d’Alsace. En première partie, Dominique Risser jouera des œuvres de Bach, Vivaldi, Mendelssohn. Le duo se produira en deuxième partie. Entrée 10 .

Anne Schurrer

DR
Dominique Ritter (à gauche) et Eric Hueber associent orgue et bombarde.  


24 septembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bretagne La Breizh Touch à Paris

Habituellement revêtus de bleu-blanc-rouge, les Champs-Élysées se sont mis hier au noir et blanc et ont résonné du son de milliers de bombardes et de binious, avec le défilé de quelque 3000 musiciens et danseurs traditionnels bretons pour clôturer quatre jours de fête de la Bretagne à Paris, la Breizh Touch. Ce défilé des Champs-Élysées était le point d’orgue de quatre jours de manifestations qui ont fait vivre la Bretagne dans la capitale. Un « Arvest festival » a présenté des orchestres dans cinq salles, un cyber fest noz animé par des couples de chanteurs traditionnels s’est déroulé au Zénith, des expositions diverses ont présenté la région…

Photos - Le Gwenn Ha Du (blanc et noir), le drapeau breton, flottait hier sur les Champs-Élysées, point d’orgue de quatre jours de fête.


PhotoPQR/« Le Parisien »


8 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Sarre-Union - La ronde folk

La soirée « bal folk » organisée par le Groupement d'intérêts culturel (GIC) a attiré samedi soir près de 130 « folkeux » à la salle de la Corderie. Le groupe de musique traditionnelle « Folk en Vrac », originaire de Châteaudun, a fait vibrer les amateurs venus de toute la région, aux rythmes entraînants des musiques et danses d'Irlande, du Québec, de Bretagne ou du Berry. N'hésitant pas à quitter la scène pour se joindre au public, les six excellents musiciens de la formation, la plupart multi-instrumentistes, ont assuré une très belle ambiance. Ils ont entraîné la foule sur des bourrées, andros et autres « Rhinlander » au son d'instruments typiques comme le bodhran (tambour irlandais), l'accordéon diatonique, la bombarde, l'harmonica, le violon ou la flûte irlandaise.
En couple (valse, polka, mazurka) ou en cercle (chapelloise, cercle circassien), les danses ont créé une atmosphère tonique et chaleureuse, invitant à se bouger, à se rencontrer.« C'est un réel plaisir de voir l'enthousiasme suscité par une telle soirée » s'est félicité Christina Boch, présidente du GIC. « Le nombre important de participants prouve qu'il y a véritablement un public pour ce type de danse ». En prélude à cette soirée, des ateliers d'initiation aux danses folk étaient animés par Astride Will.


8 octobre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Cher La clinicienne des accordéons

Dans son atelier, derrière sa maison à Orval, petit village de 2000 habitants dans le Cher, Stéphanie Simon, 33 ans mais déjà quinze années d’expérience professionnelle, est penchée sur les entrailles d’un accordéon diatonique. Elle règle les lames de métal pour obtenir un son parfait. Seule femme accordeuse d’accordéon en France, elle entretient et répare les instruments de près d’un millier de clients, parfois célèbres, de toute l’Europe mais aussi du Canada. Parmi eux, Marcel Loeffler, spécialiste du jazz manouche, ou encore le groupe Blankass. Son agenda est complet jusqu’en mai-juin 2008.

Photo AFP


9 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Le folk ouvre le bal

Premier spectacle de la saison à la MJC de Villé, samedi soir, et premier succès. Le bal folk, animé par les groupes Ticailloux et Dansez-voir a fait salle comble, rassemblant habitués de ce genre de manifestation et néophytes.
La salle de la MJC était pleine, samedi soir, pour sa première manifestation de la saison (voir programme ci-dessous). Le public est venu nombreux participer au bal folk qu'animait les Nancéens des Ticailloux et les Strasbourgeois de Dansez-voir.

« C'est très convivial. Il y a quelque chose qui se passe entre les danseurs »

Pour le public, la soirée commence par une petite leçon des musiciens pour apprendre les pas de base de quelques danses. « Quatre pas en avant, quatre pas en arrière, les filles avancent, font demi tour, puis on tourne en rond » : vu de l'extérieur, ça n'a pas l'air compliqué, mais dans la pratique, c'est autre chose, semble t-il. Petits et grands se prêtent en tout cas au jeu avec beaucoup de plaisir.
L'entraînement terminé, tout le monde s'élance sans hésitation, sur les airs des deux groupes, qui jouent en alternance. Les danses, en couple ou en groupe, se succèdent : valse, polka, mazurka, bourrée, cochinchine, plinn etc. Ensuite, on suit ceux qui savent ou on improvise. Pas toujours évident de suivre les pas, quand, comme Simon, 26 ans, de La Salcée, on participe à son premier bal folk : « Je suis un peu raide ! Mais j'essaye de suivre cahin-caha ! En tout cas, c'est vraiment super ! » « On finit toujours pas prendre le coup, il suffit de regarder les autres », explique aussi David, 21 ans, de Thanvillé, venus avec deux amis. « Mais c'est plus facile quand on a un bon partenaire ! »
Plus que bien danser, l'important est de toute façon de s'amuser. « C'est très convivial. Il y a quelque chose qui se passe entre les danseurs », explique Myriam, 39 ans, de Breitenbach, qui est venue sur les conseils d'un ami. « Conviviale », le mot revient d'ailleurs souvent pour décrire cette soirée, que ce soit chez les nouveaux venus ou les habitués comme Henri, 56 ans, danseur professionnel. Lui est venu de Mulhouse et participe à des bals folks presque chaque semaine : « La danse permet aussi de développer une certaine discipline du corps. En fait, c'est la santé dans un paquet cadeau ! » Les danseurs avaient donc raison d'en profiter...

Emilie Brotel

Photo DNA - Jean-Paul Kaiser
Valse, polka ou bourrée : il suffit de se laisser porter par la musique pour apprécier le bal.


11 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Illkirch-Graffenstaden - Bal folk des Amazones

Samedi 13 octobre. Le bal folk des Amazones aura lieu samedi à Illkirch-Graffenstaden dans la salle Saint-Symphorien à partir de 20h. Cette fête est organisée dans le cadre d'« Octobre rose », mois dédié au cancer du sein au niveau international. La délégation Alsace d'Europa Donna, coalition européenne contre le cancer du sein, souhaite montrer ainsi que la lutte contre le cancer du sein est un appel à la vie sous toutes ses formes et un combat de tous les jours qui nécessite un dépassement de soi-même et le soutien de l'entourage.
Des musiciens et des danseurs folks de la région ont répondu à l'appel et viendront animer cette soirée avec enthousiasme. Entrée : 5 €. Gratuit pour les moins de 16 ans. Boissons et gourmandises. Le bal contribuera à la création d'un atelier d'art thérapie pour les adhérentes d'Europa Donna Alsace.


15 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

A Guebwiller - Aux portes du folk rock

Un souffle d'originalité, de rythmicité, de générosité planait samedi sur la Cave Dimière de Guebwiller : la rencontre dédiée à Neil Young a été auréolée de succès.
Pari réussi pour les organisateurs, Patrice Knorr, Julien Fest, président de « Sucre d'Orge » et les membres de l'association « 13 actifs ». L'évènement édifié avec foi et passion a eu des répercussions positives, enthousiastes. Côté concert, les fans de Neil Young ont eu le loisir de s'immerger avec délectation dans cet univers si particulier du folk rock qui sonde aussi bien des sphères électriques que mélancoliques. Pour servir les oeuvres des différents albums, cinq groupes locaux ont occupé la scène : Vintage Shakers, Quatr'Quart, On a r'trouvé les clefs, K'Lson et Pop Corn. Entre deux prestations, le public n'est pas resté figé ; à l'étage l'exposition des 13 actifs, ou celle consacrée à Neil Young méritaient le détour, le groupe Mami Wata proposait de sympathiques animations musicales et les stands de restauration étaient ouverts pour la bonne cause au Mali.

 


16 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Ribeauvillé - Kaysersberg - Fréland - A la maison welche

La compiche à la mode d'ici
Samedi, la maison welche à Fréland a organisé la première « Faites de la compiche », plat typiquement welche.
La journée a commençé tôt par le nettoyage des feuilles de choux récoltées auparavant chez un producteur local de choucroute. L'étape suivante a consisté à blanchir ces feuilles pour les rouler ensuite et les couper en fines lamelles. Puis les participants ont procédé à la mise en tonneaux après salage. Toute la préparation s'est déroulée dans la convivialité, au son d'une cornemuse qui a égayé l'après-midi. La fête s'est poursuivie le soir par un mini-celtiwelche animé par le groupe Bal'us'trad et les Celtic Waggis. 


17 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Riedisheim - Bal folk - Une piste bien remplie

Après le grand succès des trois premiers bals folk, les organisateurs, le groupe folklorique les Thiersteinhüpfer associé à l'ensemble instrumental Arpeggio et l'atelier de danse folk de Riedisheim ont réalisé la 4e édition samedi dernier.
Une fois de plus, la grande salle du centre culturel était pleine avec pas moins de 250 danseurs, un peu moins que l'année passée quand même, probablement à cause du match de rugby donné ce soir-là.

Trois groupes à l'affiche

Entraîner tout ce petit monde sur la piste de danse jusque tard dans la nuit, dans une folle ambiance folk, c'était la mission des groupes Les Z'Apprentis de Riedisheim (sous la direction de Virginie Ledermann, avec des scottish, mazurka, etc), les musiciens de Kerlenn Breizh de Pfastatt, qui ont pris le relais avec leur répertoire de musiques bretonnes et, en dernier, le groupe Stanza, une formation de plusieurs musiciens qui aiment particulièrement jouer les musiques d'Alsace, de Bretagne et d'Irlande. Pour la convivialité, les danseurs pouvaient, comme il se doit, se désaltérer au cidre. . . breton.
 

Photo DNA
Une folle ambiance folk à cette 4e édition de Thiersteinhüpfer.


17 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Obernai Griesheim - Cycle «Entrez dans la danse»

En cadence

Ouverte tout récemment, la bibliothèque de Griesheim a choisi de faire parler d'elle en organisant un festival dédié à la danse. Ateliers et spectacle rythment cet événement lancé la semaine dernière par l'atelier de danse traditionnelle.
Dans une salle polyvalente de la mairie, une vingtaine d'amateurs de danse traditionnelle se sont retrouvés dernièrement. Ils ont pu grâce à Catherine Peyra et à Sylvain Piron s'adonner à leur passion ou découvrir une activité nouvelle.
Au programme, danse régionale française mais aussi anglaise. Parmi les régions représentées chorégraphiquement, il y avait l'Alsace bien sûr, mais aussi la Lorraine et la Bretagne.

Regain d'intérêt

En groupe ou en couple, chacun a pu faire ses premiers pas dans l'univers enjoué de la folk. Au delà du fait de se trémousser en cadence, la danse révèle certains traits sociologiques de notre époque, comme l'explique Catherine Peyra. « Nous constatons qu'à l'époque où ces danses ont vu le jour, elles permettaient de se retrouver pour exprimer des valeurs communes. D'autant qu'en ce temps-là, la notion de groupe était très forte. Si l'on compare avec aujourd'hui où les discothèques sont le lieu où naissent les nouvelles danses, on remarquera que très souvent, chacun danse seul dans son coin », souligne l'animatrice de l'atelier.

Spectacle vendredi avec Philippe Vallotton
Pour Simone Eber, responsable de la bibliothèque, ce premier rendez-vous d'une série intitulée « Entrez dans la danse » a démontré le regain d'intérêt des habitants pour ce type d'animation, en particulier chez les femmes. Majoritaires, elles se sont laissé guider par Catherine Peira, et ont tourbillonné au son de l'accordéon de Sylvain.
Le cycle danse de la bibliothèque se poursuit vendredi avec un invité de marque, Philippe Vallotton, ancien premier danseur de l'Opéra du Rhin. A 14h, il animera un atelier pour les enfants des écoles, puis donnera une représentation le soir avec sa troupe Art'Maniac. Un spectacle de danse, mime et humour intitulé «Jour d'école». Ouvert à tous et gratuit à 19h à la salle de la musique «Joyeux».
 

Photo DNA
On tourbillonne au son de l'accordéon de Sylvain.  


24 octobre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Nuits Européennes Bombres 2 Bals 'co

Brise de Breizh et d'oc

Culture populaire à l'état brut samedi soir à la salle des fêtes de Schiltigheim. Avec deux groupes sans frontières, Bombes 2 Bal et Red Cardell, nourris aux folklores tribal et urbain.
Premiers à monter sur scène, devant une salle très clairsemée, les Bombes 2 Bal. Cinq filles et trois garçons dans une joyeuse fanfare d'allure étudiante, prêts à ressusciter la grande tradition du bal occitan. Mais le public se fait désirer avant de fouler le parquet et de voltiger en ronde ou en couple. Tout de même.
Lise Arbiol, Aurélie Neuville et Magali Brunel veulent initier la salle aux subtilités des danses toulousaines - les danses du Bal indigène, dernier album de la formation, nées dans le très cosmopolite quartier Arnaud-Bernard à Toulouse. Ne manque sur scène que Claude Sicre, l'agitateur des Fabulous Trobadors, pour lancer des duels de tchatche qui auraient à coup sûr fait leur effet. Mais les Bombes 2 Bal tiennent bien la barre. On sent l'esprit de leur mentor, militant pour une musique rassembleuse, fédératrice de tous les goûts et plaisirs, entre danses de transe et rondes de coq.
Même esprit d'ouverture chez les Red Cardell. Dans sa fusion folk-rock, le trio quimpérois marie les influences. Tradition bretonne bien sûr, rythmes plus exotiques de rap et de ragga, et saillies balkaniques sur fond d'accordéon. En somme, un bouillon de cultures bouillonnantes !
En attesta la présence d'invités ukrainiens, du groupe folklorique Gourtopravci. Quatre choristes en costume traditionnel et un violoniste survolté aux airs de hippie dégingandé. Pour célébrer leurs quinze ans d'existence, les Red Cardell sont allés, en 2006, en résidence artistique à Kiev, étoffer leur puissance de feu. Ajoutez à cela quelques scratchs du tandem breton Alkatraxx. L'alchimie world-fest-noz-rap rural opère, épargnant à ces Nuits européennes une énième déclinaison du (très) convenu binôme tradition et modernité.

Alexis Fricker


30 octobre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Musique Celtic Breeze remonte sur scène

Les revoilà ! Après dix ans d’absence, Celtic Breeze, le groupe mulhousien de musique folk irlandaise, se reforme pour un concert exceptionnel ce samedi à Wittenheim.
Tout commence en 1989 par une histoire de copains qui se retrouvent au foyer de la fac de lettres de Mulhouse. Amoureux de l’Irlande et de sa musique, ce sont eux qui animent les soirées étudiantes comme la fête de la Saint-Patrick. Le groupe évolue au fil des années et en 1992, les Celtic Breeze se forment de manière définitive avec Olivier au chant, Ronan à la flûte et à la bombarde, Yannick au clavier, François au violon, Erwan à la basse et Fred au bodhran, une percussion irlandaise. Cette bande de copains joue avec un plaisir sans faille des airs traditionnels irlandais et bretons, des chansons traditionnelles irlandaises et quelques compositions de leur cru dont la fameuse Zwatschgawaya.
Le groupe a été dissous en 1997, car deux de ses membres sont allés vivre leur passion de la musique en Bretagne et « sans l’énergie combinée de Ronan et d’Olivier, le groupe ne pouvait plus exister », explique Fred.
Mais ces copains ne se sont jamais vraiment quittés et c’est avec le plus grand plaisir qu’ils se reforment pour un concert unique. Ils joueront pour le bonheur de rejouer ensemble, de retrouver leur belle énergie, leur humour et leur complicité sur scène.
Mais les Celtic Breeze ont aussi hâte de retrouver leur public, un public conquis d’avance prêt à faire la fête le temps d’une belle soirée de retrouvailles.


4 novembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Concert - Les Vendredis de l’Espace

L’Espace Rhénan accueille, dans le cadre des « Vendredis de l’Espace », deux groupes : Le quintet strasbourgeois « La Poupée du Loup » et le duo « Pouce Etiré »

La Poupée du Loup : l’expression populaire « Tu es coiffé comme la poupée du loup » signifie en clair « Tu t’es peigné avec les pieds du réveil ? ». Le quintet strasbourgeois « La Poupée du Loup » navigue souvent à contre pied des étiquettes. Son répertoire hétéroclite, festif et tendre, parfois surprenant, peut s’il le faut s’agréger à un style folk rock et chanson française pour le goût des textes soignés. Le groupe, créé en 2003, autoproduit deux ans plus tard un premier disque, « Le rituel mélange ». Un nouveau disque, « La Grande Bande » est prévu à l’échéance du premier trimestre 2008. Son orientation musicale s’intègre encore davantage dans la mouvance « nouvelle scène française » et prend quelques distances avec les inspirations traditionnelles.

Pouce Etiré est un duo d’accordéon diatonique pur duo mais aussi pur diato qui exploite différentes combinaisons en la matière : mélodiste d’un côté, accompagnement en accords main droite de l’autre ou duo à deux voix plus en contrepoint. Jacky et Thomas se connaissent par leur engagement dans la mouvance folk. Chacun dans son milieu pratique depuis fort longtemps leur instrument mais ce n’est qu’en 2000 suite à une rencontre pour un spectacle départemental, que les deux protagonistes décident de se voir plus régulièrement pour mettre en commun leur passion pour leur instrument. Cela débouchera en 2002 sur la création du groupe « Pouce Etiré ». Ils se produisent depuis dans diverses manifestations en concert, en bal folk ou en animation musicale. Dès lors, ils s’efforcent de rendre à l’accordéon diatonique ses lettres de noblesse. Le répertoire du groupe puise dans les racines traditionnelles mais Thomas et Jacky dépoussièrent les vieux morceaux.

La poupée du loup Photo DR
Le quintet strasbourgeois : « La poupée du loup ».


5 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Rhinau - Communiquer par la danse

Ils n'étaient pas très nombreux à « entrer dans la danse ». Mais ceux qui ont participé à l'atelier proposé ce dimanche à Rhinau ont eu grand plaisir à s'initier à une dizaine de danses traditionnelles.
Des danses originaires de différentes régions de France dont le « Branle de la lavandière », le « Rigodon de Pelafol », mais aussi la « Veila, rosa, blemela » bien de chez nous.
Laurence Ferry-Leroux, l'animatrice, explique : «Le but n'est pas de se préparer à donner un spectacle comme dans un groupe folklorique, mais surtout de participer et de communiquer par la danse. En fait, de partager un moment heureux, ensemble. » Et c'était réussi. Même si les pas de danse n'étaient pas tous bien accordés, petits et grands se sont bien amusés au son de l'accordéon de Nicolas Ribstein. Bon nombre d'entre eux se sont d'ailleurs donnés rendez-vous à Fegersheim pour le bal à l'ancienne au Foyer Saint-Martin le 17 novembre.


 11 novembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Kembs - Concert

Au son des instruments rares

Le nom du groupe, La Poupée du Loup, annonçait un côté iconoclaste. Et c’est bien ce que le quintet strasbourgeois a proposé vendredi soir à l’Espace Rhénan au public déjà chauffé par Pouce Étiré et rassasié à l’entracte. Tout d’abord, c’est l’assortiment d’instruments rares (accordéon diatonique, mandoline, mandoloncelle, flûtes) associés à leurs alter ego modernes ou « civilisés » (guitare, basse, batterie) qui donnait un cachet à la fois original et très vivant à leur prestation. Mais les instruments anciens n’y ont pas une fonction décorative, ils sont joués ad hoc par des mains rompues aux répertoires du genre. Ensuite, c’est l’ambiance qui peu à peu est montée crescendo. Car les membres de La Poupée du Loup ont parfaitement réussi à animer les travées de l’Espace Rhénan en entraînant son public dans la farandole de ses folles ritournelles. Une belle soirée, donc, avec ces deux concerts originaux.

Photo J.-L. N.
Le quintet strasbourgeois La Poupée du Loup a fait bouger l’Espace rhénan vendredi soir.


11 novembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Kembs - Accordéon, accordéon !

Vendredi dernier, les groupes « La Poupée du Loup » et le duo « Pouce Étiré » ont charmé leur auditoire avec leur concert aux sons d’instruments rares à l’Espace Rhénan.
Tous les mélomanes étaient à Kembs vendredi soir pour le double concert des groupes « La Poupée du Loup» et le « Pouce Étiré ». Et c’est le duo d’accordéonistes du Pouce étiré qui a ouvert le bal avec des airs traditionnels venus de toute l’Europe : Polska de Suède, mélodies bulgares et autres airs irlandais, bretons ou auvergnats.
Mais Thomas Lavarenne et Jacky Saly ont également fait découvrir leurs propres compositions au public rhénan. Et ces dernières n’ont pas grand-chose à envier aux airs traditionnels. Au cours du spectacle, nos deux compères ont fait connaître cet instrument peu courant qu’est l’accordéon diatonique.
L’un de ces instruments, le plus ancien, a même rendu l’âme au cours du concert, ce qui a permis au public de découvrir ses entrailles. Cela a permis à Jacky de placer quelques jeux de mots, pas tous des plus légers… Dans l’ensemble, la prestation des deux hommes a été appréciée par un auditoire qui en redemandait.

Jean-Luc Nussbaumer


Le duo Pouce Étiré a fait mieux connaître au public l’accordéon diatonique. Photo Jean-Luc Nussbaumer


14 novembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Jean-Jaurès Musique folk à la Maison du quartier

Le groupe de musiques traditionnelles Doedelzak proposera un bal folk, le samedi 17 novembre à 20 h 30, à la Maison de quartier Jean-Jaurès à Belfort. Les danseurs de tous âges et niveaux sont invités à participer sur des airs de polkas, valses, bourrées, gigues… Les fonds récoltés serviront à approvisionner les caisses de la coopérative de l’école Aubert afin d’aider au financement d’une classe de neige. Le CD de groupe Boîte à musique sera en vente lors de la soirée. Contact: www.accrofolk.net. 


15 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Hangenbieten, à l'Espace culturel - Invitation à la danse

Dans le cadre de son animation « Entrez dans la danse », la médiathèque de Hangenbieten a organisé un apéritif dansant qui a réuni plus d'une centaine de personnes.
Sur la piste de l'Espace culturel de Hangenbieten, des professeurs de l'association Tango Argentoratum ont fait des démonstrations de tango argentin, de salsa et de rock. Des danseurs en chemises blanches du club country Silver Star de Duttlenheim ont montré quelques pas et enchaînements. Des jeunes de Génération Cirque d'Achenheim se sont produits pour du hip-hop. En final, danses irlandaises avec Stéphane Claudillon.

Conte et spectacle

Les rythmes se sont succédé avec la variété des styles, des pas et des postures. Et les spectateurs, entre deux dégustations de gâteaux, se sont fait à leur tour danseurs, en s'initiant pour quelques mesures à la salsa et au country pour finir dans une grande ronde orchestrée par la musique celtique. Les plus jeunes ont découvert, les plus anciens ont retrouvé ce plaisir de glisser en musique sur le parquet.
Durant trois semaines, la médiathèque de Hangenbieten propose ainsi une série d'animations sur le thème « Entrez dans la danse ». Le tempo a été donné par une exposition de photographies sur la compagnie du Ballet du Rhin et par un bal folk, animé par le groupe Galaad, Sylvain Pirron et Nicolas Ribstein, qui a réuni une centaine de personnes à l'Espace culturel.
Une animation était prévue également pour les enfants : la conteuse Colette Uguen a offert des petites histoires chantées et mimées aux écoliers de Hangenbieten. Le jeudi 22 novembre, les écoliers locaux assisteront à un spectacle « Jour d'école » avec Philippe Valloton et Hugo Riottot. L'après-midi, un atelier « Du geste à la danse » leur permettra de découvrir le plaisir de bouger en rythme.

D.E. Wirtz-Habermeyer


16 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Colmar, Cercle Saint-Martin - Jean-Félix Lalanne et Michel Haumont

Voyage au coeur de la guitare

L'association Guitarmaniaks présente le duo de guitaristes Jean-Félix Lalanne et Michel Haumont, ce soir à 20 h, au cercle Saint-Martin à Colmar. Une soirée exceptionnelle pour l'association colmarienne qui reçoit deux des meilleurs spécialistes de guitare acoustique français.
Jean-Félix Lalanne est présenté habituellement comme un «surdoué» de la guitare. Il excelle dans tous les styles, est nominé aux victoires de la Musique pour la bande originale du film «Le Passage», avec Alain Delon. Il est tour à tour interprète, chef d'orchestre, compositeur, arrangeur, il reste l'un des guitaristes les plus talentueux de sa génération. En 2006, naît un album «Ensemble» avec le guitariste Michel Haumont.
C'est en pleine effervescence du courant folk, en 1974, que Michel Haumont, alors âgé de 17 ans, enregistre son premier album, fruit des hootenannies du Centre américain de Paris. Quatre albums suivront, révélant ce guitariste singulier au grand public. L'Olympia avec John Renbourn, que l'association Guitarmaniaks a reçu, il y a quelques semaines, consacre ce jeune compositeur.

 


Le duo de guitaristes Jean-Félix Lalanne et Michel Haumont, ce soir à 20 h au cercle Saint-Martin.


16 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Saint-Louis - Kembs - Musiques du monde, « La Poupée du Loup » et « Pouce étiré »

Musiques du monde au programme lors du dernier « Vendredi de l'Espace (rhénan) », où la salle culturelle du Pays de Sierentz accueillait deux groupes : le quintette strasbourgeois « La Poupée du Loup » et le duo « Pouce Etiré ».
Quant talent et humour font bon ménage ! Le répertoire de « Pouce étiré » puise certes dans les racines traditionnelles mais les deux compères Thomas et Jacky dépoussièrent les vieux morceaux, les patinent avec un vernis estampillé. « Pouce étiré » : emprunt de modernisme, aux accents tantôt jazz tantôt musique du monde (Irlande, Bulgarie, Bretagne), ils ne conçoivent pas la musique sans une touche d'humour.
« La Poupée du Loup ». Le nom interpelle et un répertoire hétéroclite, festif et tendre, a pu surprendre à Kembs : les Strasbourgeois naviguent à dessein à contre-courant avec un répertoire « folk rock chanson française ». Le résultat est heureux et l'union parfaite entre accordéon diatonique, mandoline, mandoloncelle, flûtes et guitare, basse, batterie. Le tout au service du bon goût des textes soignés. Un nouveau disque, « La Grande Bande est prévu à l'échéance du premier trimestre 2008. Son orientation musicale s'intègre encore davantage dans la mouvance « nouvelle scène française » et prend quelques distances - sans les renier - avec les inspirations traditionnelles.

Photo DNA
Lever de rideau avec « Pouce étiré ».


18 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Bâle - Mystique et mythique

Sinéad O'Connor et Joe Cocker. Deux monstres sacrés, l'autre jour à l'Avo Session de Bâle, qui n'était pas encore rendue, ce soir-là, au terme de son édition 2007.
Yeux fermés et mains ouvertes, comme en prière, Sinéad O'Connor entonne des cantiques celtiques bien éloignés des rythmes reggae de son dernier album. Malgré les références au Livre d'Isaïe (Between me and my vineyard), on restera toutefois loin, aussi, du chant des anges, ses airs prenant davantage l'allure d'une sarabande de korrigans dans les landes de l'île verte.
Quand la barde iconoclaste de Dublin passe dans une même note d'une voix forte à un souffle, le public devine le son d'un bodhran ou d'une flûte, dans la pénombre de la brume.
Peu de titres de son dernier album. Préférant les incantations pythiques de ses succès folk irlandais, Sinéad O'Connor déroule une partition classique mais envoûtante. Mystique jusque dans ses sourires énigmatiques, rares et précieux.

Anciens hippies, actuels yuppies

Après la prophétesse irlandaise, place à la grosse artillerie et à la voix ultrarocailleuse de Joe Cocker. Devant d'anciens hippies des alpages helvétiques devenus yuppies de la finance suisse, ce rescapé des drogues dures distille ses hits dans la cité qui a vu naître le LSD...
Dans le cadre feutré (et presque aseptisé) de l'Avo Session, il est bien loin des foules hurlantes et défoncées de Woodstock. Mais le vieux lion rugit encore : épuisé au bout de trois chansons, il est en nage au bout de cinq. Ce papy-là, son parkinson qui met en transe tout son corps, c'est le groove de ses tubes.
Et dès les premières notes de chacun d'eux, la foule réagit, entre en délire. Un clin d'oeil de sa part et la salle électrisée frise l'hystérie. Celui qui a su faire souffler un vent nouveau sur tant de reprises ne se contente pas de ressortir les classiques. Il propose ses derniers morceaux. Moins enlevés, moins enthousiasmants.
Mais les balades calmes et douces rencontrent leur public, qui se laisse hypnotiser par le mimétisme des instruments et la voix chaude de ce dinosaure du blues.

Matthieu Hoffstetter

Photo DNA - M.H.
Sinéad O'Connor.


23 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Décès du chorégraphe Maurice Béjart en Suisse

Il est parti « Faire danser les étoiles »
Il voulait faire de la danse « l'art du XXe siècle » : Maurice Béjart, qui est décédé à l'âge de 80 ans dans la nuit de mercredi à jeudi à Lausanne, aura réussi à charmer les foules avec des dizaines de chorégraphies métissées, à vocation universelle.
 

«Le dieu de la danse est mort», a déploré la célèbre ballerine italienne Carla Fracci, 71 ans. Mais il «est sans doute déjà en train de faire danser les étoiles», a supposé l'ancien danseur étoile Patrick Dupond.
Le maître ne pourra pas assister à la création mondiale de son dernier ballet, le «Tour du monde en 80 minutes», programmée pour le 20 décembre à Lausanne et dont, quittant brièvement l'hôpital, il a suivi encore des répétitions quelques jours seulement avant sa mort. Le spectacle doit être présenté à Paris en février 2008, puis partir en tournée mondiale.

Une révolution « sociologique plus qu'artistique »
A cause de sa santé, le plus populaire des chorégraphes français était contraint depuis plusieurs années de réduire son activité au Béjart Ballet Lausanne, qu'il dirigeait depuis 20 ans après avoir régné à Bruxelles sur le Ballet du XXe siècle pendant plus d'un quart de siècle.
« J'ai sorti la danse des salles d'opéra pour l'implanter au Palais des sports, aux Jeux Olympiques, au Festival d'Avignon », aimait-il dire, fier d'avoir fait connaître sa discipline à un large public.
Avec ses yeux d'un bleu perçant, sa carrure de colosse et sa barbichette pointue, Maurice Béjart, converti à l'islam en 1973, arbore une attitude mystique qui imprègne l'ensemble de son oeuvre.
Se sentant investi d'une mission quasi messianique, il révolutionne le spectacle vivant dès sa première création, « Symphonie pour un homme seul » (1955). Une révolution « sociologique plus qu'artistique », selon le chorégraphe Jean-Claude Gallotta, car Béjart conserve la technique classique, mais change l'esprit de la danse, qui devient sacrée et sensuelle.
Le tutu se mue en collant, le blue-jeans fait irruption sur scène, les corps affirment leur puissance. Les interprètes, véritables êtres de chair, prennent vie, osant laisser libre cours à leur sensibilité.
Si ses réalisations ont fait le tour du monde (mais sans jamais vraiment s'imposer dans les pays anglo-saxons), il a construit sa carrière à partir de la Belgique, où il a dirigé sa troupe 27 ans durant, puis de la Suisse, de 1987 à aujourd'hui.
Né le 1er janvier 1927 à Marseille, Maurice Berger (qui devait plus tard adopter, en hommage à Molière, le patronyme de son épouse Armande Béjart) est le fils du philosophe Gaston Berger, qui fut membre de l'Institut.
Après une licence de philosophie, il abandonne ses études pour se consacrer à la danse, découverte à l'âge de 14 ans sur les conseils de son médecin pour « fortifier son corps malingre ». Il suit une formation classique à Londres et Paris et signe sa première chorégraphie en 1952 pour un film suédois « L'oiseau de feu », dont il est le premier interprète.

Il aura au total créé quelque 140 chorégraphies
Dénonçant rapidement un art « coupé des masses », Maurice Béjart innove avec « Symphonie pour un homme seul » (1955), sur la musique d'avant-garde de Pierre Henry et Pierre Schaeffer. Face à la résistance des cercles traditionnels, il doit s'exiler et rejoint Bruxelles, où son « Sacre du Printemps » reçoit un accueil triomphal au Théâtre royal de la Monnaie.
Un an plus tard, il y fonde le Ballet du XXe siècle : ses chorégraphies, montées à un rythme rapide dans la capitale belge avant de partir faire le tour du monde, rencontrent un vif succès.
A la suite d'un bras de fer avec le directeur de La Monnaie, Gerard Mortier, Maurice Béjart poursuit son aventure en Suisse en 1987 avec le Béjart Ballet Lausanne.
Il aura au total créé quelque 140 chorégraphies, qui expriment sa passion du voyage et son goût du métissage. Ses créations, parfois démesurées, mêlent les genres -cinéma, théâtre ou opéra- et traversent diverses époques, styles et civilisations.
Déconcertant par la variété de son inspiration, le chorégraphe marie Mozart et Freddie Mercury dans « Le Presbytère » (1997), réconcilie danse classique et rap dans « Enfant-roi » (2000), s'inspire d'une pièce de Beckett dans « L'heure exquise » (2002), et emprunte la musique originale de Pierre Henry pour « Phrases de quatuor » (2003).
Pédagogue, le chorégraphe tient aussi à transmettre son art : ses écoles -dont le nom fait référence à des divinités indiennes- « Mudra » à Bruxelles (1970) et Dakar (1977), « Rudra » à Lausanne (1992), ont formé quelques-uns des plus grands danseurs contemporains.
Parallèlement, il publie de nombreux romans, pièces de théâtre, livres souvenirs et journaux intimes. Energique et travailleur, peu mondain, Maurice Béjart a reçu des titres prestigieux, au Japon, en Belgique et en France où il est élu en 1994 à l'Académie des Beaux-Arts.
 

Photo AFP
Maurice Béjart durant une répétition du ballet «Lumière», à Lyon en 2001. Le chorégraphe disait ne pas craindre la mort car «elle est une certitude». «Je crois que l'on meurt toujours à temps. Le temps est compté différemment pour chacun, mais on meurt à temps».


26 novembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Biederthal - ConcertI - Un « Eire » à respirer

Les « Chum's », un groupe sundgauvien amoureux de musique celtique, ont clos la saison du bistrot culturel « Au Soleil » devant une salle comble, des spectateurs n'ayant même malheureusement pas pu trouver de place. Comme chaque fin de mois, le week-end avait débuté vendredi par une soirée impro avant de se poursuivre avec les cinq (excellents) musiciens des Chums et de se terminer par un brunch dimanche, toujours en musique. De quoi ravir Maluvi et son équipe qui prennent quelques mois de vacances avant de rouvrir fin avril.


2 décembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Danse - Sonnez musette, résonnez parquets

Après le soleil de Noah, le Parc-Expo changeait d’atmosphère, baigné des brumes celtiques, sur les talons de l’ensemble Rhythm of the Dance.
C’était annoncé comme un véritable hommage à l’Irlande proposé par l’inaltérable ensemble Rhythm of the Dance, avec sa troupe de 22 danseurs, six musiciens et trois ténors. « N’y voir qu’un simple spectacle de danse serait bien réducteur. Grâce à un scénario épique judicieusement amené, c’est en fait l’histoire de l’Irlande, faite de mélange de bonheurs chèrement payés et d’épisodes sanglants, qui est ici restituée », clame le press-book accompagnant cette tournée qui fait la part belle au talon.
Depuis ses débuts en 1999, Rhythm of the Dance a joué devant plus de trois millions de spectateurs dans 33 pays à travers le monde et a inauguré une nouvelle ère dans le divertissement irlandais. Jeudi soir, plus de 2000 spectateurs ont pu s’offrir un voyage en pays celte au fil d’un patchwork bien ficelé, avec des exécutants de talent, mais sans grandeur d’âme, mêlant danse moderne rigide, claquements de talons, petits pas de petits rats d’opéra, musique traditionnelle sans grande originalité, renforcée de rythmes techno. Un spectacle un peu fourre-tout, malgré un bel ordonnancement dans un décor en carton pâte, essayant de marier le contemporain et l’ancien à en perdre l’âme celtique. Un divertissement qui aura sucité certes l’enthousiasme du public, tout en manquant sérieusement de celte.

Jean-Marie Valder

Photo Catherine Kohler
Rhythm of the Dance ou l’esprit celtique dans les talons pour un spectacle haut en couleur mais sans grandeur d’âme.


5 décembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Guebwiller Fessenheim / Concert - Et joue la Gargote

Les « Mercredis de la Com. com. » se suivent mais ne se ressemblent pas. Après l'ambiance folk-rock du concert des « Marienko » en septembre, la chanson dialectale d'Isabelle Grussenmeyer le mois dernier, le public a savouré les rimes et les notes du groupe « La Gargote ». Le groupe a fait partager son univers musical bien à lui. Avec des instruments acoustiques : accordéons, guitares, flûtes, clarinettes, tuba, percussions et même scie musicale, ces amoureux de la chanson française ont distillé une musique aux couleurs tziganes et yiddish. Des chansons parisiennes, réalistes ou plus intimistes. Jérome Arnould, guitare et chant, Michael Sabba, accordéon, guitare, quinton et chant, Wilfried Kufferath, accordéon, piano, scie musicale et percussions, Ronald Grun, clarinette, flûte traversière et basson, Lenz Steinmuller, tuba, ont une aisance et une maîtrise de leurs instruments indéniables et ne se prennent pas au sérieux. Leurs transitions sont pleines d'humour, de piques ou de clins d'oeil au public. Quitte à proposer aux auditeurs présents et après une démonstration peu convaincante, de danser une valse entre chaises et tables dans une salle trop petite. Le public est sous le charme et visiblement heureux de partager un moment hors du temps.


5 décembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Culture et loisirs - Parc des expositions / Danse

La passion au rythme de l'Irlande

Du rythme, de la danse... « Rhythm of the dance », ça annonce déjà la couleur, et deux heures de dépaysement et de grand spectacle. Les quelque deux mille spectateurs qui ont fait le déplacement jeudi soir au Parc des expositions n'ont pas été déçus.

Variée, réglée comme du papier à musique, et entraînante, la performance de cette vaste troupe irlandaise de renommée internationale a su émouvoir ou enthousiasmer, laissant un brin d'Irlande, un petit trèfle à quatre feuilles, dans le coeur du public.
100 % irlandaise, la troupe, formée en 1999, ne compte que la crème de la crème, des artistes talentueux et triés sur le volet. Et ça se voit ! Une bonne vingtaine de danseurs et danseuses, une poignée de musiciens et un trio de chanteurs.... Pour interpréter depuis si longtemps les sempiternelles ballades irlandaises ou claquettes, dur de ne pas voir s'installer la lassitude. C'est sans apparente difficulté que « Rhythm of the Dance » y parvient pourtant.

Le talent est partout

Mélange de tradition et de modernité, le spectacle s'inspire de l'épopée retraçant l'histoire de l'île à travers la rivalité de deux clans. Une sorte de West Side Story à la sauce irlandaise. Les pas de danse se ressemblent, les langueurs de violons et les sonorités lourdes des tambourins aussi. Mais la troupe varie les tableaux pour chasser définitivement toute forme d'ennui.
Une mise en scène moderne, avec une projection très discrète de visions de l'Irlande sur petit écran rond, des costumes élaborés qui évoquent aussi bien la grâce des elfes que le folklore multicolore ou la sobriété de l'ère contemporaine, tour à tour. Le talent est partout, même dans l'ombre. Coup de coeur particulier pour le trio de voix masculine a cappella, émouvant et impressionnant, où les notes pastorales et les timbres profonds ont offert ce je-ne-sais-quoi qui s'imprime durablement dans la mémoire.
Coup de coeur aussi pour une fée parcourant la scène pour inviter le public à se manifester davantage, une petite fée habile de ses doigts qui sait faire vibrer le violon sans faille et habile de ses jambes pour se lancer, simultanément, dans une danse de claquettes fougueuse, à couper le souffle. Et si avec tout ça l'île aux trésors c'était l'Irlande ? A en voir ce spectacle, on serait bien tenté d'y croire.

C.R.

Photo DNA
Une autre vision de l'Irlande.


7 décembre 2007 © DNA, tous droits de reproduction réservés

Colmar - Concert - Ce soir au Cercle Saint-Martin

Airs du large avec Louis Capart

Louis Capart, originaire de l'île de Sein en Bretagne, donnera un concert ce vendredi 7 décembre à 20 h 30 au Cercle Saint-Martin 13, avenue Joffre à Colmar. Les billets sont en vente à l'Ecumoire, 10 rue Turenne à Colmar.
Louis Capart, Sénan de souche, est l'auteur de la célèbre chanson Marie-Jeanne-Gabrielle. Cet hymne dédié à l'île de Sein n'en finit pas de voyager à travers le monde, du Finistère à Sydney, de Seattle à Saint-Pétersbourg. De nombreuses tournées dans une quinzaine de pays, un succès permanent en Allemagne, quatre CD, un Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, plusieurs programmations aux fêtes de Cornouailles ou au Festival interceltique de Lorient et dans quelques grandes salles de France (Printemps de Boirges) ont fait de la carrière de Louis Capart, en dépit d'une étonnante discrétion médiatique, l'une des plus riches de ce pays.
Louis Capart, c'est aussi un sens aigu de la mélodie entre folk et classique, une écriture riche et rigoureuse, un timbre de voix séduisant...



Louis Capart, écrivain de chansons...


11 décembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Belfort - Jean-Jaurès La danse folk attend les amateurs

Il y a trois ans, Jean-Marie Mercier, président de la section danse folk de l’association du Val d’Oye, découvrait un peu par hasard la superbe salle de spectacle de la Maison de quartier Jean-Jaurès à Belfort. Celle-ci présente la particularité, aujourd’hui rare, de disposer d’un véritable parquet.
Pour des pratiquants de danse folk, utiliser une telle salle était une aubaine qu’il a su saisir. Depuis lors, tous les jeudis soir, les amateurs s’y retrouvent pour pratiquer leur passion en toute décontraction sans respecter strictement les contraintes chorégraphiques que s’imposent les clubs folkloriques plus traditionnels. « Nous nous sommes affranchis de la notion de spectacle pour nous concentrer sur une dimension d’échange collectif, explique-t-il. Nous dansons pour notre plaisir selon un répertoire ancien, mais en adaptant seulement notre chorégraphie au phrasé musical du folklore traditionnel. » Une vingtaine de danseurs vient ainsi prendre plaisir à danser en rythme et de nouveaux adeptes sont les bienvenus. L’animation danse folk est proposée à la Maison de quartier Jean-Jaurès tous les jeudis de 18 h à 20 h.

Photo H.H.
L’atelier danse folk est animé par Jean-Marie Mercier.



31 décembre 2007 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Huningue Nouvelles compositions

Dimanche 6 janvier à 17 h, le groupe Rattle and Hum reviendra à l’église de garnison de Huningue avec de nouvelles chansons.

Pour leur première apparition dans la cité de Vauban, les Rattle and Hum avaient fait le plein l’an dernier.
On avait même dû rajouter des chaises. Séduits par les rythmes tantôt chaloupés, tantôt enlevés, autrement dit tantôt « rattle » tantôt « hum » dans une acoustique remarquable et une vraie intimité, de nombreux auditeurs ont promis de revenir en 2008. Il vaudra donc mieux venir de bonne heure le dimanche 6 janvier pour le deuxième concert de cet attachant groupe originaire de Schlierbach.

Bruce Springsteen la référence
D’autant plus que pour cette première sortie de 2008, Bernard Juchs, le leader du groupe, annonce du nouveau. « Nous avons revu notre répertoire et l’avons étoffé de nouvelles compositions et de nouveaux airs irlandais », explique-t-il. Avec l’inévitable crochet par l’œuvre de Bruce Springsteen, la référence de Bernard en matière de musique. Il faut dire que le genre musical du groupe est très varié. On y trouve aussi bien des chants traditionnels irlandais que du folk ou des reprises, mais également des compositions très inspirées du groupe. Cela va de la musique celtique aux ballades alsaciennes, en passant par des chansons à message. Le tout chanté en Français, en Alsacien et en Anglais, avec les commentaires éclairés et plein d’humour de Bernard et Frédéric. C’est justement cette richesse et cette diversité qui plaît à tous. Et quand on se souvient de la communion que sait créer ce groupe avec le public, cela promet un nouveau moment intimiste de partage plein de bonnes vibrations. Avec Bernard (chant, guitare), Anne (clavier), Bruno (violon, guitare), Joseph (guimbarde, guitare, instruments divers, chant), Frédéric (chant, instruments divers), Bob (accordéon, percussions) et Guillaume (guitare). Pour ce concert, l’entrée est libre. Un chapeau circulera à l’issue de la performance.

Jean-Luc Nussbaumer


Les « Rattle and Hum » se produiront à l’église de Garnison de Huningue le 6 janvier prochain. Photo Jean-Luc Nussbaumer


Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles folk et trad.