2004 - 28 articles

17 janvier 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Fest-noz avec l'Harmonie

Après une soirée consacrée à Jacques Brel, l'Harmonie municipale de Fessenheim organise une Fest-noz (danses folk bretonnes), le samedi 14 février, à la salle des fêtes de Fessenheim. Cette soirée est organisée afin de récolter des fonds pour les enfants de l'école de musique, et c'est la première fois qu'une telle manifestation est organisée dans la région.

Une musique à danser

À partir de 20h, le public pourra s'initier aux danses bretonnes avec Stéphanie et T-Galad. Puis, à 21h, début du Fest noz : bourrées, mazurka, suites bretonnes, valses et rondos avec le groupe Galadriel de Nancy, jusque tard dans la nuit. Toute la soirée, on pourra déguster crêpes, cidre et bière bretonne. Pour l'initiation aux danses, inscription auprès d'Isabelle au tél. 03.89.48.56.24. Entrée, 8 €. Entrée plus initiation aux danses, 10 €. Profondément inspirés par les contes de fantaisie médiévale, imprégnés de nos traditions, les musiciens de Galabriel se sont regroupés en association depuis 1992 avec le désir de transporter les danseurs dans un monde festif construit sur le folklore de nos régions et de toute l'Europe. Puisant la force dans les airs d'autrefois, Galabriel présente un répertoire travaillé pour le plaisir des danseurs, orchestre autour d'arrangements traditionnels et de création du groupe. Ainsi les sons électriques pactisent avec les sons acoustiques pour rythmer la fête, entre chants, flûtes, bombardes, guitares, synthé, saxophone, basse, accordéon et batterie.


26 janvier 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Contes et musique folk

Un cocktail qui a charmé petits et grands à Mooslargue avec « Au gré des vents».
Un public bon enfant a suivi en dansant les prestations du groupe folk Au gré des vents pour des danses animées, avant de s'installer sagement en demi-cercle autour de Karine, Régine et Danièle, à l'écoute de contes destinés à éveiller sa curiosité tout en l'invitant à prendre une part active aux histoires. Avec la spontanéité qui les caractérise, les enfants ont aidé la famille de Julot à arracher du potager le plus beau des poireaux récalcitrants, ils ont approuvé l'imperturbable menuisier dans sa lutte contre le monstre des marais qui terrorise un village avant de découvrir que le meilleur endroit où il fait bon vivre, c'est le ventre de sa maman. Espiègles, les conteuses ont même dévoilé le secret pour ne plus raconter d'histoire, il est inutile d'ajouter que personne ne les a prises au sérieux. Le bal de la soirée a pris le relais des contes et un public de connaisseurs a découvert en partie le contenu du prochain compact-disc d'Au gré des vents . Si les danseurs ont apprécié la prestation prometteuse du jeune Johann Mazuy, bourré de talent et bourreau de travail pour se mettre au diapason de son maître sonneur, ils ont également dansé sur des airs chantés, non pas bretons, mais alsaciens, interprétés par Jean-Pierre Albrecht, auteur-compositeur et conteur originaire de Saverne. « Pour mieux les adapter à la musique de Gilles et Danyèle, j'ai transcrit des textes allemands de titres traditionnels répertoriés par Leftzt et Pink et datant des années 1900 en alsacien pour en faire des airs à danser », indique celui qui a obtenu un Bretzel d'or pour son oeuvre en 1993 et en 2003 le prix culturel Pamina, qui récompense des artistes issus des régions frontalières du Palatinat, du Bade-Wurtemberg et du nord de l'Alsace. Le résultat du travail commun entre les musiciens et le chanteur a été plébiscité par les folkeux présents à Mooslargue, il reste à être diffusé plus largement, vers la fin du mois de février, espèrent les artistes.

 


27 janvier 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Tanzmatten - Pour un pas de danse

Innovation aux Tanzmatten avec une soirée coup de pouce, ce vendredi. Trois groupes de jeunes auront accès à la scène.

La soirée Coup de pouce des Tanzmatten, vendredi 30 janvier va permettre à trois groupes de jeunes de se lancer sur une scène, en première partie du concert de Blues'art. Forgia interprétera du rock français de son cru, puis Didier Lenhardt sera au piano classique. Pendant l'entracte, Didier Christen et Marion Hirsch qui forme le groupe Bal'us'trad « amuseront la galerie », avec de la musique traditionnelle. Ils répondent à nos questions.

“ Comment avez-vous convaincu le jury ? ”
Normalement, il fallait une démo. Mais nous, on ne veut pas en faire, on préfère se déplacer, et jouer devant les gens, pour qu'ils se rendent compte. Au lieu de passer du temps à lire notre dossier, nos lettres, ceux qui veulent nous connaître nous écoutent. Finalement, ils nous ont acceptés comme ça.

“ Depuis combien de temps jouez-vous de la musique ? ”
Marion : Depuis trois ans. Auparavant, je faisais de la danse traditionnelle. Puis j'ai appris l'accordéon diatonique. Didier : J'ai fait quinze ans de piano, j'ai notamment passé trois ans à l'ENM de Mulhouse. Puis j'ai appris la cornemuse. J'ai bien aimé tout de suite, notamment avec mon prof issu du groupe Au gré des vents, dans le sud de l'Alsace.

“ Savez-vous ce que vous allez jouer samedi ? ”
Pas exactement encore. On aimerait donner envie aux gens de danser. On leur parlera aussi peut-être de nos instruments : l'accordéon diatonique et la cornemuse. La mienne est berrichonne et se rapproche beaucoup de celles qu'on trouvait en Alsace. Mais longtemps, elles ont été interdites, parce qu'elles étaient considérées comme l'instrument du diable.

“ Vous jouez assez souvent dans la rue. Comment êtes-vous perçus ? ”
Plutôt bien. Les petits enfants se mettent parfois à danser, on parle parfois avec leurs parents. On ne reste pas trop longtemps au même endroit, pour ne pas casser les oreilles des riverains ! Mais on aime bien jouer comme ça, ça aère les oreilles, ça change des hauts parleurs et de la musique en boîte. Et c'est aussi une manière pour nous de faire le lien entre le grand public, et les associations de musique traditionnelle, qui sont très vivantes, mais qu'on trouve un peu repliées sur elles-mêmes. Nous, on voudrait devenir le lien entre ces deux mondes.

“ Et avec les enfants ? ”
Avec eux, nous aimerions organiser des stages de danse dans les écoles, de 7 à 10 séances, pour leur apprendre quelques pas et organiser un bal pour eux et leurs parents à la fin de la session.

“ Que pensez-vous du concept Coup de pouce des Tanzmatten ? ”
C'est une bonne idée. Mais pourquoi pas proposer une première partie à un petit jeune avant chaque concert de la programmation ? Un peu comme le court-métrage qu'on voyait autrefois avant le film au cinéma.

Recueilli par Virginie Vendamme

Dominique Gutekunst


Didier et Marion, Bal'us'Trad, feront découvrir la musique folk aux spectateurs des Tanzmatten, le 30 janvier.


1 février 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Fest Noz de la Saint-Valentin

À l'occasion de la Saint-Valentin, une fois n'est pas coutume, Fessenheim va vivre une soirée bretonne : l'Harmonie municipale du village organise en effet un Fest Noz (danses folk, bretonnes), à la salle des fêtes, samedi 14 février, au profit des enfants de l'école de musique. Une première dans la commune ! La soirée se déroulera en deux temps. À partir de 20 h, le public pourra s'initier aux danses bretonnes avant de se lancer sur la piste, à 21 h, pour le Fest Noz. Au programme : bourrées, mazurka, suites bretonnes, valses et rondos avec le groupe Galadriel de Nancy, qui assurera l'ambiance jusque tard dans la nuit.

Un répertoire à danser et à écouter

Galadriel a été créé en 1992, par sept étudiants, pour animer un atelier de danses folk et partager leurs inspirations médiévales-fantastiques dans la musique folk. Les airs ont voyagé dans la mémoire collective, les danses ont patiné les parquets. Autour d'arrangements traditionnels et de créations du groupe, Galadriel a rassemblé un répertoire d'animations, à danser, à écouter, à vivre. Les sons électriques se mêlent aux sons acoustiques, les rythmes de basse et de batterie bousculent les mélodies des flûtes, bombardes et guitares. Douze années, dont les six dernières axées sur la qualité musicale et la danse, ont permis au groupe de développer une expérience solide marquée par la réalisation de trois CD, dont le dernier « Lothringen » est sorti en mars 2003. À côté de cela, Galadriel a animé plus d'une centaine de bals folk. Toute la soirée, le public pourra déguster des crêpes, du cidre et de la bière bretonne.


14 février 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Griesbach-au-Val, les Bretons, petits et grands, sont là.

Organisée par l'association Fest Noz, comité de jumelage Camlez-Griesbach-au-Val, la semaine de vacances alsaciennes pour 42 Bretons (25 enfants, 17 adultes) a bien commencé. Arrivés mercredi dernier en bus, les amis de Camlez ont été officiellement reçus en fin d'après-midi au club-house du village par M.L. Siquoir, président de l'association Fest Noz et son équipe. Séjournant dans vingt-deux familles d'accueil du village, les visiteurs auront l'occasion de découvrir non seulement Griesbach-au-Val, mais également la vallée de Munster, la neige, le ski, la luge, les raquettes et une partie de l'Alsace pour les personnes ne désirant pas skier (Colmar, Eguisheim, Riquewihr, Kaysersberg). Au programme également la visite d'une ferme pour découvrir la fabrication du munster et un tour à la piscine. Une soirée choucroute est prévue au club-house le samedi 14 février avec les familles d'accueil, une façon de les remercier, l'occasion de faire un bilan du séjour et de jeter les bases de rencontres ultérieures.

Roger Struss


15 février 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Premier Fest-noz à succès

C'est la première fois que l'Harmonie municipale de Fessenheim organisait un Fest-noz. L'idée était bonne puisque les amateurs de musique bretonne sont venus de tout le département pour participer à cette manifestation. « Cette soirée a été mise sur pied afin de proposer une manifestation originale au profit des jeunes musiciens fréquentant l'école de musique », expliquait Jean-Marie Marquet, le président de l'Harmonie Isabelle Libsig a été la cheville ouvrière de ce Fest-Noz, soutenue par les membres de l'Harmonie et de l'Office municipal des sports de la culture et des loisirs. La soirée s'est déroulée en deux temps. T-Galad a d'abord proposé un atelier, qui a permis au public de s'initier aux danses bretonnes en suivant les conseils d'un spécialiste. Le groupe Galadriel de Nancy a ensuite pris le relais suivi par la foule, qui a envahi la piste de danse pour s'amuser sur des valses et des bourrées, dans une ambiance conviviale. Tout au long de la soirée, des crêpes ont été confectionnées par les membres de l'association « La petite Graine » de Lapoutroie, qui organise chaque année le festival Celtiwelche. Elles étaient accompagnées de bière pression bretonne et de cidre, servis par les membres de l'Harmonie municipale de Fessenheim.

C'est le groupe folklorique Galadriel qui animé le Fest-noz de Fessenheim en faisant danser le public.

Christian Werthe


18 février 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

La fête à la mode bretonne

Venu de tout le département, le public a vécu un Fest-noz chaleureux à Fessenheim au profit des enfants de l'école de musique.
Les organisateurs du premier Fest-noz de Fessenheim ont été surpris, samedi soir, par l'ampleur du public, qui s'est déplacé de tout le département. Pour le président de l'Harmonie municipale, Jean-Marie Marquet, « cette soirée avait été mise sur pied afin de proposer aux gens de Fessenheim une manifestation originale et faire une action en faveur des jeunes musiciens fréquentant l'école de musique ». Il a remercié Isabelle Libsig, la cheville ouvrière qui a mené le projet à bien, soutenue dans ses actions par les membres de l'Harmonie et de l'OMSCAL.

Folklore de toute l'Europe

Côté spectacle, T-Galad a ouvert la soirée en proposant un atelier de danse qui a permis au public de se dérouiller les jambes, en suivant les conseils avertis du spécialiste de danses bretonnes. Le groupe Galadriel, l'invité de la soirée, a par la suite proposé un répertoire à danser, des suites bretonnes, valses, bourrées et cercles, en encourageant le public à venir se déplacer en rangs serrés sur la piste. C'est un programme varié issu du folklore de nos régions et de toute l'Europe qui a été présenté par le groupe lorrain. Les crêpes ont été confectionnées par les membres de l'association « La Petite Graine » de Lapoutroie qui organise chaque année le festival Celtiwelche. Cidre et bière pression bretonne ont été servis par les membres de l'Harmonie municipale. Une soirée réussie pour une initiative au profit des jeunes musiciens.

Christian Werthe


On a dansé au son du groupe folklorique Galadriel.


18 févier 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Week-end auvergnat

L'association « Carnet de bal » organise un bal folk samedi soir, à partir de 21 h, salle Saint-Aloyse. Cette association se charge de la promotion sur le secteur des danses et musiques traditionnelles. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'un stage de bourrées auvergnates se tiendra ce week-end, dans cette même salle. Il accompagnera la venue d'un groupe auvergnat, le trio « DCA » composé d'un joueur de cabrette (cornemuse d'Auvergne), un accordéoniste et une vielleuse-chanteuse. Leur musique, riche et variée, est très appréciée par les danseurs, et le groupe est considéré comme l'un des meilleurs dans son répertoire. Au cours du bal-folk, même les danseurs non avertis pourront se lancer. Les membres de l'association «Carnet de bal» se chargeront de leur expliquer les rudiments des danses proposées. Les costumes auront également droit de cité.

Jodie Way


Le groupe auvergnat DCA sera la vedette du bal-folk qui se déroulera samedi soir à Ingersheim.


23 février 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

L'Auvergne sur la piste

Un bal folk avait été organisé, ainsi que depuis de nombreuses années, à la salle Saint-Aloyse à Ingersheim par l'association Carnet de bal de Colmar. L'après-midi de samedi avait débuté par un stage d'initiation à la danse d'Auvergne, reconduit dimanche après-midi. Les participants ont pu découvrir des instruments tels que la vielle à roue… Le groupe alsacien « Au Gré des Vents » puis le groupe auvergnat DCA ont animé le bal en interprétant des morceaux entraînants. Ce fut un merveilleux week-end, de nombreux participants se sont rendus masqués ou déguisés pour s'adonner à des danses conviviales.


Le bal folk, qui a lieu deux fois par an, attire un nombreux public épris de sons originaux.


2 mars 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Méroux - Des danses folk

L'association sportive de l'école du « Vieux Tilleul » a organisé un bal folk, à la salle des fêtes d'Andelnans. C'était une première pour le directeur de l'école Thierry Mantion et pour son équipe, comme pour l'association d'ailleurs. Sur la scène, un groupe venu de Luxeuil, «Grands-mères et soufflets » animait ce bal d'une autre époque. Composé de cinq musiciens, le groupe organise son répertoire autour de compositions personnelles et de standards folks que les danseurs aiment retrouver au bal. Les compositions sont essentiellement des danses de couples, des valses, mazurkas, scottisch. En fin de bal, le programme peut s'adapter aux demandes des danseurs, dans la limite des connaissances musicales disponibles. Ce type de bal devrait voir son succès grandir au fil des ans comme les « fest'noz » bretons qui, même dans notre région, connaissent un succès croissant. Malheureusement, dimanche soir, seulement une cinquantaine de danseurs ont profité de ce bal, aux airs rétros.

André Grossiord


15 mars 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bollwiller, l'Irlande aux portes du passé

L'AGSP (Association de gestion de la salle polyvalente) de Bollwiller a organisé samedi soir une soirée celtique en l'honneur de la Saint-Patrick en invitant le groupe mulhousien Excalembour . Pour cette première, les musiciens passionnés de musique médiévale et folk ont alterné des morceaux instrumentaux et des passages chantés. Le public venu en nombre, alléché par le programme, s'est régalé avec les polkas, les gigues, les bourrées et les compositions originales sous influence jazz, mais aussi avec le buffet irlandais au tout sentait bon la contrée. C'était un véritable retour aux origines, plongeon dans une autre époque et mélange de délires à la Monty Python dans une ambiance médiévale, où l'on entend le chant des oiseaux, des chansons d'époque et un conteur, indispensable à l'émotion. Véritable ballade gourmande qui se déguste sans modération. Sur scène, quatre gars et une fille, avec une guitare, une flûte, un clavier, des maracas ou encore un violon, ont proposé une soirée pleine d'humour, notamment avec l'histoire d'un pauvre marin, précédée du Diable des villes, un morceau alsaco-québécois, curieux mais savant mélange. Espérons qu'après ce 1e succès, les organisateurs seront prêts à pérenniser la rencontre pour faire de la salle polyvalente un lieu de rencontres musicales. Ils avaient scellé un partenariat avec la Prévention routière qui proposait à la sortie, sur la base du volontariat, un éthylotest.

Véronique Stoeferlé


La soirée celtique à Bollwiller animée par Excalembour a connu un véritable succès.


29 mars 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

De valse en bourrée

Le premier avantage d'un bal folk, c'est la musique, jouée avec des instruments de tradition (épinette, violon, mandoline, accordéon diatonique, cornemuse, etc.) à peine relayée par des micros et des haut-parleurs, donc sans débauche de décibels. Le second avantage, c'est la convivialité. Ici, que ce soit en couple, en trios, ou en rondes, tout le monde danse avec tout le monde : on est partagés par une même passion, le folk, la tradition des bals et soirées campagnardes de jadis. Au bal folk proposé par le groupe de danses traditionnelles "Les Campenottes " de Champagney, on y est venu de Champagney bien sûr, mais aussi de Vesoul, de Belfort, de Besançon et même un groupe de quatre personnes de Strasbourg. Il est vrai que le groupe de musique folk "Au Gré des vents" venait d'Alsace, et qu'il avait amené avec lui ses fidèles. La soirée de samedi fut donc une soirée privilégiée pour tous ceux ? une centaine ? qui aiment cette mesure venue du fond de l'histoire et du fond des peuples. Des gens de tous âges et de toutes conditions : des passionnés !

F.P.


8 avril 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

« IsolaFolk », enfant de Lautenbach

Le festival de musique traditionnelle « IsolaFolk » fêtait le week-end dernier son dixième anniversaire à Suisio. L'occasion de revenir sur l'historique d'un évènement qui prend sa source à la fontaine (Brunna) à Lautenbach. Assez curieusement, pour comprendre la relation qui existe entre Lautenbach et Suisio village-hôte du festival « IsolaFolk », une des plus grandes manifestations folkloriques italiennes , c'est aux Etats-Unis et plus précisement dans le Tennessee qu'il faut se rendre. C'est en effet outre-Atlantique, qu'à l'occasion d'un festival international de musique folklorique en 1989, le groupe florivalien Stockbrunna accompagné de la troupe de danseurs de Wittelsheim les « Blatzer Säck » fait la connaissance de musiciens originaires d'Italie du nord, le groupe Gli Zanni. Ayant sympathisé, les différents groupes promettent de se revoir au plus vite. Quelle meilleure occasion pour ce faire, que le festival « Lütherie, Danserie Met Müsik », qui a lieu chaque année à Lautenbach lors du week-end de la Pentecôte, et dont les organisateurs sont les membres du groupe Stockbrunna. C'est ainsi que dès l'année suivante, « La Ronca Stalda » (les groupes folk ont la manie de changer plus souvent de nom que de chemise) est la première formation italienne à participer au festival à Lautenbach. Et là, c'est le coup de foudre. Emerveillés par l'aspect convivial de la fête, les musiciens transalpins décident presto subito de créer leur propre événement. Et leur émerveillement n'a d'égal que leur motivation, puisque l'année suivante, la première édition du festival « IsolaFolk » a lieu dans la petite bourgade de Suisio (à mi-chemin entre la ville de Bergame et le circuit automobile de Monza), avec comme invité d'honneur le groupe Stockbrunna. Revendiquant sa filiation directe avec son homologue alsacien, le festival italien en reprend les grands principes en les adaptant aux spécifités locales.

Comme dans le Florival

De fait, l'organisation des journées (ateliers de danses dans le courant de l'après-midi laissant la place aux bals et concerts dans la soirée), le stand de lutherie et surtout l'apéritif-concert du dimanche rappellent en bien des points le concept en vigueur dans le Haut-Florival. D'autant plus que les premières années, les groupes présents à Suisio étaient pour la plupart des habitués de la « Lütherie, Danserie Met Müsik ». Mais année après année, « IsolaFolk » apprend à voler de ses propres ailes, et l'événement prend une ampleur que ses organisateurs n'auraient jamais pu imaginer. Le souvenir de la première édition qui se déroula intégralement dans la cour d'un petit bistrot devant quelques dizaines de spectateurs semble bien loin. Cette année, le festival s'est étendu à deux communes environnantes, Bonate Sotto et Solza, tant sa réputation est faite. Les rues de Suisio, noires de mondes le samedi soir, faisaient vraiment penser à une féria dans le plus pur style espagnol. Ces rassemblements sont par ailleurs l'occasion d'un formidable brassage multiculturel, puisque au public autochtone se mêle les habitués des festivals folk, venus de toute l'Europe, et les conversations se déroulent le plus souvent en un franco-italien. Mais après dix années de jumelage et d'échange entre Lautenbach et Suisio, la barrière de la langue ne constitue plus un obstacle entre les habitués des deux festivals, et c'est avec impatience que chacun attend
les prochaines retrouvailles...

A chaque coin de rue, la musique est au rendez-vous.

Mathieu Pfeffer


11 avril 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Valdoie, bal de jadis

Le Centre Jean Moulin a résonné aux sons des musiques et danses traditionnelles, à l'occasion du stage et du bal organisés par l'atelier Bal Folk.
Le stage de danses organisé le week-end dernier par le groupe de danses traditionnelles et populaires de l'AVO (Association du Val d'Oye) avait le goût de l'éclectisme. Danses du Sud Ouest, stagiaires venus spécialement de Toulouse, Troyes ou encore Lyon et une animatrice, Marie-Odile Chantran… Une Parisienne. Beaucoup de diversités donc, à l'occasion de ce stage qui a réuni 28 personnes. Comme l'indique Karine Gachner, « danser, c'est comme apprendre une langue étrangère. Les danses du Sud ouest ne sont pas parmi les plus faciles ; elles sont construites à base de nombreuses figures, pas, rondeaux (Gascogne) et sauts (Béarn et Pays Basque)… ». Celles-ci sont réalisées, tantôt en groupe, tantôt en couple, mais également en couple et en groupe alternativement. Avec la patience et la gentillesse de Marie-Odile Chatran, la plupart des stagiaires se sont rapidement initiés à ces danses très originales de notre patrimoine.

Des airs d'autrefois

Le soir, seule sur scène, et micro en main, l'animatrice, prenait soin parfois d'expliquer les premiers pas d'un morceau. S'accompagnant d'instruments de musique traditionnels (vielle à roue, violon, accordéon diatonique, percussions ou claquettes et même chants…), Marie-Odile Chantran a su donner à cette soirée un peu de la « nostalgie du temps jadis » comme cela devait exister lors des fêtes traditionnelles dans les villages d'autrefois. La soixantaine de personnes présentes ont non seulement pu s'initier à de nouvelles danses, mais aussi apprécier la fraîcheur de ces airs d'une autre région de France.

Rencontre régionale le 8 mai à Luxeuil
La section danses traditionnelles et populaires de l'AVO invite à la rencontre régionale de musiques et de danses traditionnelles qui se tiendra à Luxeuil, le samedi 8 mai avec un atelier danses et musiques, toute la journée, au centre social et culturel. Bal en soirée à la salle polyvalente de Saint Sauveur avec les groupes Grand-mères et soufflets , la Poupée du Loup, Blizarre, Balkair, Succès damné sont au programme.

Marc Pillet


13 mai 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Mosslargue - Bal folk et contredanses

Parce que la danse est le pendant naturel de la musique folk, un stage de chorégraphie accompagnera samedi soir le bal folk proposé dans le cadre de l'opération Carnet de bal. « Cette fois-ci, nous proposons un stage de contredanses anglaises, animé par Cécil Laye, éminente spécialiste, indique Danyèle Besserer. Pour ces danses marchées, il faut faire preuve d'un bon sens de l'orientation et savoir valser ! » Deux groupes se partageront la vedette lors du bal. D'une part, les Sundgauviens de Au Gré des vents , qui, tout en avouant une préférence pour les musiques et danses d'Alsace, assaisonne leur répertoire traditionnel d'un agréable parfum celte ou exotique, faisant resurgir des airs qui ont disparu de notre environnement sonore. Ils interprètent à l'envie des airs irlandais, gascons, centre-France ou encore macédoniens.

En cercle ou en quadrille

Les invités de la soirée viennent de Paris. Les Papa Richard apprécient les contredanses anglaises, ils donneront donc l'occasion aux stagiaires de mettre leurs acquis en valeur. Sur des compositions musicales agréables, Cécile Laye entraînera le monde des danseurs, débutants et habitués, à sa suite à travers un joyeux dédale de danses en rues, en cercle ou en quadrille. «L'ambiance est garantie chaleureuse et conviviale, car Cécile est animée par un savoir-faire et une énergie hors du commun», certifient les organisateurs. «Évidemment, les autres danses, branles, scottishes, mazurkas et bourrées ne seront pas laissées de côté.» Un bon moment de bonne humeur en perspective.

Luc Stemmelin

 


2 juin 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Stages, concerts, bals…

tel est le programme proposé en juin par les écoles de musique de Bavilliers, Bourogne et Danjoutin.

Cornemuse, vielle à roue, mandoline… tous ces instruments ne font pas seulement partie de l'histoire de la musique. Dans le Territoire, le folklore est en pleine renaissance notamment grâce au département de musique traditionnelle de la Communauté d'agglomération et des écoles de musiques de Bavilliers, Danjoutin et Bourogne où ce style est enseigné. Pour poursuivre cette promotion, une animation, baptisée « Folk en juin » a été initiée l'an passé juste avant les vacances d'été. Une deuxième édition aura lieu pendant tout ce mois de juin. « Cette animation se décompose en trois grands pôles », explique Jean-Noël Parietti, directeur des écoles de musique participant à ce mois du folk. « Nous avons prévu un stage de danse ouvert à tous le samedi 12 juin à Bourogne, un stage de musique d'ensemble les 19 et 20 juin à Danjoutin et un stage de construction d'instrument le 26 juin à la Miel d'Offemont. » « Folk en juin » sera aussi l'occasion de plusieurs concerts. Le 4 juin, le groupe « Médiator » se produira à l'église de Bavilliers. Le 12 juin, Doedelzak sera à Bourogne. Les jeudis 10 et 24 juin, les élèves de la classe de musique traditionnelle de Bavilliers donneront la sérénade sur le kiosque de la place d'Armes à Belfort dès 18 h. Le 17 juin, la classe de mandoline de Soppe prendra le relais à l'école de Bavilliers. Enfin, le groupe T'Kliekske sera à Offemont à la Miel les 26 juin pour un concert exceptionnel. « Ce groupe est le plus ancien ensemble de musique traditionnelle des Flandres », explique Denis Vlamynck, professeur de musique chargé de développer la musique traditionnelle. « Ce concert devrait vraiment être un grand moment. » « Folk en juin » permettra également d'organiser des animations dans les établissements scolaires. Là, les enfants découvriront des instruments méconnus et s'initieront également aux danses folkloriques.

Isabelle Lainé


Denis Vlamynck (à gauche) est un fervent défenseur de la musique traditionnelle.


5 juin 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Festival, Lutherie, Dancerie mét Müsik

La nuit dernière a débuté la vingtième édition des Rencontres "Lütherie, Danserie Met Müsik" organisées dans le Haut-Florival par l'association Stockbrunna.

A sa création, en 1980, l'association regroupait quelques musiciens et danseurs soucieux de mettre quelque animation (de qualité) dans la région et de faire partager leur enthousiasme pour les instruments, les airs et les pas traditionnels des Vosges et d'Alsace mis sous le boisseau durant trois siècles. En 1983 ont eu lieu les premières Rencontres "Lutherie, Dancerie... " auxquelles ont participé de nombreux ensembles venus des régions proches mais également d'Italie, et de Suisse. Actuellement, un traité d'amitié lie le grand frère florivalien, le festival Isola Folk de Suisio (près de Bergame) et celui organisé dans l'Allier à Gennetines.
Présidée depuis quelques années par Danièle Fuchs, le Stockbrunna a sans cesse peaufiné la programmation et les diverses animations de ses Rencontres sans toutefois en gommer ce qui en fait la spécificité et charme : dispersion dans Lautenbach des lieux de production musicale, gratuité des concerts et droit d'entrée raisonnable pour les bals, absence voulue de véritables têtes d'affiche, apéritif-concert offert par la municipalité dimanche en fin de matinée sur le parvis de l'église, ateliers de danse et de pratique musicale.
Aujourd'hui et dimanche, les concerts se déroulent à l'ombre des tilleuls qui jouxtent la collégiale et dans la salle des fêtes à partir de 14 h 30, les ateliers occupent les mêmes créneaux horaires dans des salles voisines tout comme les expositions d'instruments ; les bals, où les danseurs retrouvent nombre d'ensembles présents en journée sur les différentes scènes, débutent quant à eux à 20 h, samedi et dimanche... pour une ultime note annoncée au bout de la nuit.
Dix-huit groupes font vivre ces XXe Rencontres avec des musiques venues du monde entier. Elles seront alsaciennes jouées par Stanza, Au gré des vents, Fridig Z'oba Band et les Petits musiciens de Sausheim, bretonnisantes avec Loffet-Lafontaine, Digor Kalon, Krog, Viernheim Jam et Fistoulig, carrément celtiques avec Green Spirit, Frangipan's et Flap, ancrées dans la tradition italienne avec La Frasna, Bisarmonia ou Brembaghet, bicéphales voire totalement hybrides (berrichon-béarnais-gascon-lorrain) lors des concerts de Quatr'Quart, des Sabots qui dansent, de La Chamaille et de La poupée du loup, venues du Grand Nord québecois sur les cordes des Sabots d'érable et des froidures suédoises avec Blizare.


1 juillet 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Musique folklorique et costumes d'antan

Jean-Pierre Dubost, de la section de l'amicale laïque de Tonneins :

« Nous sommes à Thann pour animer l'apéritif offert par le comité de jumelage sur la place Saint Thiébaut. En occitan, on s'appelle Los Cotillons Tonens. Nous sommes une trentaine mais comme il faut faire plus de 800 km pour venir à Thann, tout le monde ne peut pas se déplacer. On est une dizaine à jouer de la vielle à roue, de la guitare, de l'accordéon diatonique et du tambour. Les hommes portent le costume paysan des années 1850. Le costume des dames est très spécifique. Quand Stendahl est passé en bateau à Tonneins, il avait déjà remarqué le rouge cotillon omniprésent sur les vêtements que toutes les femmes portaient. C'est lié à la culture de la garance. Il y a les châles qui ont été sortis des musées pour l'occasion et aussi le mouchoir de travail qui sert de coiffe. Après avoir joué des airs traditionnels de l'Aquitaine on repart en faisant un crochet par les Vosges. On voudrait bien rencontrer un luthier spécialisé dans la fabrication de l'épinette des Vosges, un instrument traditionnel qui nous intéresse beaucoup. »

Alexandre Marini


13 juillet 2004 © DNA tous droits de reproduction réservés

Une soirée où récits et danses se sont savamment entremêlés.

La soirée folk et contes a connu un franc succès dans l'imposante salle des fêtes de Stosswihr. Pour la circonstance, le groupe musical «Au gré des vents» était associé aux conteurs du Haut-Sundgau du sud de l'Alsace.

Les deux musiciens, suivis d'interprètes spécialisées dans les contes, s'inscrivaient harmonieusement dans ce décor ayant pour toile de fond la peinture murale représentant la Vallée. Les conteurs Colette Rietlzer, Régine Schlier et Véronique Couve ont su avec un talent réel, mettre les spectateurs dans l'ambiance des histoires dramatiques de notre jeunesse : la gentille petite fille, adorée par ses deux parents dont l'un hélas meurt. Le papa se remarie avec une vilaine mégère qui fait souffrir la jeune fille en lui imposant de multiples tâches ingrates jusqu'au jour où arrive un prince charmant qui la rend enfin heureuse.

Et que dire de cette histoire gentiment déclamée en dialecte alsacien relatant les maléfices dues au mauvais usage du bien et du mal. Les contes qui ont suivi, ont eu aussi mis en évidence l'éternelle problématique du bonheur et du malheur.

Durant la pause instaurée entre les différentes histoires, tout le monde s'est investi collectivement pendant un long moment sur des rythmes de danse conviviales et rondes endiablées dans un excellent état d'esprit d'amitié et de fête.


1 août 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Festival Summerlied : le rendez-vous des musiques traditionnelles

Mélodies celtes, occitanes, cajuns, berbères, tziganes et bien sûr alsaciennes se retrouveront du 12 au 15 août au 5e festival de chansons et musiques traditionnelles Summerlied qui se tiendra dans la forêt du village d'Ohlungen. Le festival, organisé tous les deux ans et dont la précédente édition avait vu sa fréquentation doubler à plus de 8000 entrées, proposera au total une trentaine de concerts dispersés sur trois scènes aux noms évocateurs (lisière, clairière et forêt), ont indiqué les organisateurs. La moitié de la programmation est consacrée à des artistes alsaciens, avec des créations autour du dialecte de la région à l'instar de Barabli Hit, un spectacle proche du cabaret qui rendra hommage, en soirée d'ouverture, au poète et dramaturge alsacien Germain Muller (1923-1994). Autres créations : Doo un dort - Ici vers ailleurs qui revisitera des chansons et musiques issues du patrimoine alsacien ou encore la rencontre de trois formations musicales pour une soirée « entre negro-spirituals et gospel-songs » interprétés en alsacien, français et anglais. Plusieurs artistes rock, folk, country ou traditionnels déclineront en alsacien leurs compositions ou bien des reprises, comme celles attendues de Brel, Moustaki, Brassens, Aznavour par le chanteur Robert-Franck Jacobi. Hors-alsacien, le menu du festival est varié avec en tête d'affiche le 14 août le groupe Mes souliers sont rouges qui mêle dans la bonne humeur chanson française et tradition québécoise ou irlandaise. Les musiques traditionnelles tziganes, berbères, celtes et cajuns seront à l'honneur avec différents concerts tandis que Lo Cor de la Plana, un choeur d'hommes marseillais, fera raisonner le 13 août des chants occitans en pleine forêt alsacienne, suivi par la formation Olla Vogala venue des Flandres. En parallèle, des spectacles, des ateliers de danses traditionnelles, d'écriture, de chant, des conférences, des lectures de contes et de légendes entre autres, se dérouleront en journée, à l'ombre des arbres.

DR


Le groupe Mes souliers sont Rouges sera la tête d'affiche de Summerlied.


22 septembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Danses et musiques folks

Les membres des associations « Carnet de Bal» et « Au Gré des Vents » font leur rentrée folk. Ils ont concocté pour l'occasion un programme destiné à satisfaire autant les amateurs de musique traditionnelle que les profanes, ceux qui ont envie de découvrir cette expression musicale et les danses qui l'accompagnent. Qualifiées avec humour par les organisateurs « d'alsaco-celte-auvergna-roumano-irlandaises », ces expressions artistiques ne laissent pas indifférentes car elles puisent dans l'art musical populaire pratiqué depuis des siècles dans une grande partie de l'Europe. Après une initiation à la danse dans l'après-midi, le bal du soir sera animé par l'incontournable duo « Au Gré des Vents », formé par Danyèle Besserer et Gilles Péquignot. Ce sera aussi l'occasion de découvrir un autre duo «Johann et Pire Louis», deux musiciens que tout sépare sauf la passion de la cornemuse et qui donneront ce soir-là le coup d'envoi d'une carrière dans la musique folk.

Samedi 25 septembre, salle des fêtes de Mooslargue (près de l'église) de 15 à 17 h 30, initiation aux danses de bal folk. Inscription (10€) souhaitée au préalable car le stage ne se tiendra pas en dessous de 12 participants. À partir de 21 h 00, bal folk, entrée 10€ (une boisson comprise).

Luc Stemmelin


25 septembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Un tourbillon breton

Musique traditionnelle, celtique, bretonne... L'ensemble Bagad Kemper s'y connaît. Créé dans les années 50, les 20 à 40 musiciens qui composent le groupe offrent un tourbillon de notes et d'images où se conjuguent à merveille instruments traditionnels, cuivres, accordéon, basse et percussion. Le Bagad Kemper revendique pour son répertoire l'appellation de « musique actuelle », bien que 18 fois champion de Bretagne de Bagadou. Décidant de colorer le répertoire, l'ensemble instrumental breton s'ouvre vers la diversité musicale des autres cultures, ajoutant ainsi à ses morceaux des airs en provenance de régions à forte identité. Aux cornemuses, bombardes, caisses claires et percussions, se mêlent accordéon chromatique, guitare basse, trompettes, saxophones et autres cuivres, donnant à ce concert de chaudes teintes latines.

Ce soir à 19 h 30, grande salle de la Filature, 20, allée Nathan-Katz à Mulhouse


6 octobre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Biesheim - Chants marins bretons

Après le succès du « bal folk » qui a déjà son public à Biesheim, « Rhénania-Alliance » se lance dans un nouveau défi : faire mieux connaître au grand public, une région française aux traditions populaires, en accueillant des groupes de passage et en les hébergeant chez l'habitant. Pour la première fois, les chanteurs marins bretons « Les Souilles de fond de cale » se produiront en Alsace. Cela fait treize ans que ce groupe des côtes d'Armor écume les scènes. Leur répertoire est composé de chants marins iodés, parfumés au rhum, qui parle aussi de labeur, mais surtout qui carbure à l'humour et à l'énergie, balayant toute morosité sur son passage.

 


30 octobre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bal folk à Lautenbach

Smitlap animera de concert un bal folk avec Quatr'Quart samedi 30 octobre, à 21 h, à l'ancienne gare de Lautenbach. C'est l'association Stockbrunna de Lautenbach qui organise cette manifestation. Vielles et cornemuses marquent le timbre de Smitlap, ce groupe du Nord, renforcé par la contrebasse et les accordéons. Côté danse, leur répertoire est marqué par le Centre France, ce qui n'exclut pas des escapades ailleurs en Europe. Quand à Quatr'Quart (groupe local), sa musique est calée sur trois instruments à cordes frottées (violons, vielle à roue, nyckelharpa) accompagnés d'une guitare et de derbouka et djembé, et son répertoire explore les airs d'Auvergne, de Flandres, de Bretagne, d'Irlande et de Suède. Les danses en couple alternent avec des danses en groupe. Les explications courtes permettent à chacun de se joindre aux danseurs sur la piste. La venue de Smitlap fait suite à la participation de Quatr'Quart à « Cassel Cornemuses », le festival de musiques traditionnelles qu'organise tous les ans Smitlap aux environs de la Fête de la Musique.

Bal folk samedi 30 octobre, à 21 h, à l'ancienne gare de Lautenbach. Entrée : 10 € avec une boisson.


9 novembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bal folk des Thierstein Hüpfer

C'est une première à Riedisheim. Dans le cadre des festivités du millénaire, le groupe folklorique Les Thierstein Hüpfer de l'Ascar et l'ensemble instrumental Arpeggio organiseront samedi 13 novembre le premier bal folk. On dansera au rythme des musiques folk au son d'instruments tels la cornemuse de France, la vielle à roue, le violon, la nyckelharpa, la harpe celtique, l'accordéon diatonique. Les amateurs et même les non initiés s'adonneront aux danses en cercle, en chaînes, en rues, par couples, par quadrettes. Aucune connaissance particulière n'est exigée pour ces pas de danses. Les participants se laisseront entraîner. Tout le monde passera une soirée agréable à danser et à savourer les musiques traditionnelles d'Alsace, de la Bretagne, de l'Auvergne, d'Irlande et d'Ecosse. Ce bal folk sera animé par Stanza et Quatr'Quart. Les instrumentistes d'Arpeggio, également amateurs de musique folk, présenteront leur répertoire bien particulier de danses folk.


DR


28 novembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bisel - Soirée folk « Au Gré des Vents »

Samedi 30 novembre prochain, le groupe sundgauvien « Au Gré des Vents» qui a gagné le premier tremplin « musiques du monde » de la Fnac samedi 16 novembre dernier, convie tous les amateurs de musiques dites « du monde » à une soirée conviviale et sympathique à la MJC de Bisel. Ils y trouveront des musiques celtiques, auvergnates, gasconnes, et... alsaciennes, sans cuivre ni flon-flon, mais avec cornemuse, violon, épinette des Vosges, accordéon diatonique, guitare, mandoline, contrebasse et percussions. Si les instruments sont variés et les musiques entraînantes, les danses traditionnelles ne le sont pas moins ! Les danseurs de Carnet de Bal vous guideront dans des chaînes, des rondes, des danses en deux lignes qui vous permettront d'entrer dans la danse même si vous ne la connaissez pas. Entrée : 30 F. Et si, avant de goûter aux musiques et danses traditionnelles, vous souhaitez déguster les carpes frites de Martial. Le repas commencera vers 19 h par un concert-apéritif ; avec les carpes, frites, salades, le premier verre vous est offert. Puis « Au Gré des Vents » agrémentera le moment du dessert avec un dernier petit concert qui précédera le bal. Repas + soirée : 100 F (80 F pour les groupes de huit personnes au moins).

« Au Gré des Vents », lauréat du premier tremplin Fnac, montrera son talent.


29 novembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Wittenheim - Breton en fest-noz

Samedi soir, l'Association Carnet de Bal a organisé une soirée moitié bal-folk, moitié fest-noz, au gymnase de l'Institut Don Bosco à Wittenheim. Cette soirée avait surtout pour objet la promotion des musiques et des danses collectives traditionnelles. La partie bal folk était animée par le groupe musical Au Gré des Vents, qui fait partie de l'association Carnet de Bal et qui a joué du folk alsacien, roumain et d'autres pays de l'Europe de l'Est. La partie fest-noz était superbement menée par un ensemble breton, le groupe Darhaou, qui avec la bombarde, l'accordéon, la guitare, la contrebasse, le treujenn-gaol et le saxophone a proposé des classiques bretons. Le public est venu d'horizons assez lointains, de tout le Grand Est, de Suisse et d'Allemagne.

Laurent Schneider


La grande fête de tous les folklores


10 décembre 2004 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Quatr'Quart à Soultz

La médiathèque de Soultz (espace multimédia) accueille demain samedi de 11 h à 12 h un micro-concert du groupe Quatr'Quart. Celui-ci entraînera les spectateurs dans un voyage à travers les musiques traditionnelles d'Europe qui traversera l'Auvergne et la Bretagne mais aussi la Flandre, l'Irlande et la Suède. Parmi les instruments présents, un nickelharpa et une vielle à roue utilisés par Jacques Fuchs. Les prochains micro-concerts auront lieu les samedis 18 décembre (chants de Noël) et 22 janvier (rock français). La médiathèque de Soultz servira par ailleurs de cadre, demain samedi, à deux spectacles de Noël avec le théâtre « Bruits d'elles » : « Le bonhomme Robert », un spectacle d'ombres et de silhouettes, aura lieu dès 10 h; « Le roi grenouille », spectacle de marionnettes, démarrera quant à lui à 15 h.