1998 - 16 articles

3 mai 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Wittelsheim - Danse en bibliothèque

La troupe « Zapping Danse » a proposé aux jeunes de Wittelsheim une approche musicale et chorégraphique de la danse folklorique.
Elles étaient une quinzaine de jeunes filles de 8 à 12 ans à attendre impatiemment l'arrivée de la troupe « Zapping Danse », ce mercredi 29 avril, à la bibliothèque de Wittelsheim. Et à 17 h, l'animation commença. Trois danseurs : Eugénie Fedorova, Peggi Lisch et Alexei Issacovitch, accompagnés d'un musicien, Patrice Phan, ont immédiatement engagé le dialogue avec les enfants. Une démonstration d'Eugénie et les jeunes étaient fascinées, puis rapidement entraînées dans l'action par les trois danseurs : découverte de l'espace, travail sur les pas, les modes d'évolution, la ronde, la coordination geste-musique, l'action d'oser s'ouvrir, de prendre confiance sur des musiques du folklore d'Asie, de Russie, d'Europe. Un éventail très riche et complet qu'ont transmis, durant une heure, les membres de la troupe « Zapping Danse » avec beaucoup de pédagogie, de gentillesse, d'humour et de professionnalisme.

La culture dansée

Cette troupe est une association mulhousienne de danseurs professionnels, artistes et acteurs sociaux. Un de ses objectifs est, bien entendu, de promouvoir la danse et d'animer un réseau d'artistes et chorégraphes. Ils viennent du ballet du Rhin : Alexei a fait partie de la troupe de Roland Petit et Eugénie de l'école de danse de Moscou. « Nous avons à coeur de transmettre la culture dansée, le mouvement et notre passion aux enfants. Notre association se donne un grand objectif : celui de diffuser cet art en milieu rural, expliquent les danseurs. La danse est un élément important de la culture, au même titre que la lecture, l'écriture, le sport. Elle doit tenir sa place dans nos lieux de culture. Aussi, l'idée d'évoluer dans des bibliothèques nous a paru fantastique. Danse, musique et lecture, c'est un beau mariage », ajoute Alexei. En partenariat avec la Communauté de communes du Bassin potassique, avec les bibliothèques, la délégation interministérielle à la ville, le conseil général du Haut-Rhin, le Crédit Mutuel Europe Mulhouse, les communes, l'Education nationale, la Filature, le ballet du Rhin, le fonds régional d'art contemporain et toutes les troupes d'artistes, la danse va pénétrer les bibliothèques et les MJC du Bassin potassique jusqu'au 31 mai. Pour le plus grand plaisir des jeunes et des adultes.

Sonia Vuillequez

(Photo « L'ALSACE » - S. V.)
Quand la danse, avec la troupe « Zapping danse » met en mouvement la bibliothèque de Wittelsheim et ses lecteurs...


20 mai 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Danses traditionnelles à Bisel

L'association Carnet de Bal entamera le troisième cycle de danses traditionnelles à Bisel mercredi 20 mai. Pendant 6 séances de 2 heures, vous pourrez vous initier ou vous perfectionner dans les danses dites « folkloriques » d'Alsace et d'ailleurs. L'on travaillera en priorité des danses anciennes afin de danser à Ferrette les 27 et 28 juin. Mais l'on verra aussi des danses irlandaises, des danses anglaises, des bourrées du Centre de la France et autres danses agréables. Le but n'est pas le spectacle, mais le plaisir d'évoluer ensemble aux sons de la cornemuse, du violon ou de l'épinette des Vosges. S'amuser tout en dansant, se faire plaisir en bougeant dans une ambiance sympathique et conviviale, voilà ce que vous proposent Danyèle Besserer et Gilles Péquignot, animateurs depuis une bonne douzaine d'années. Le cycle est déconseillé aux danseurs complètement débutants. Il est conseillé de savoir au moins valser. Horaires : 20 h 15 à 22 h 30. Coût du cycle : 100 F pour les adhérents Carnet de Bal ; 120 F sans adhésions. Les inscriptions se feront sur place.


4 juin 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Pfastatt - Fest noz

Autrefois, en Bretagne, lorsque les paysans rentraient le soir, on faisait la fête. C'était le fest noz, fête de nuit en français. Grâce à l'association Kerlen Breiz, les habitants de Pfastatt et de la région ont pu assister samedi soir à la salle polyvalente à un fest noz. Sur scène, le groupe Storvan , deux sonneurs de couple et les chantous du coin ont donné un aperçu du riche répertoire celte, tandis qu'au fond de la salle, on préparait toutes sortes de crêpes servies avec du cidre.


17 juillet 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bêtes de scène - Chérie, passe-moi le Celte

Légèrement déçus, les amateurs de Fest-noz venus écouter mercredi un Alan Stivell décalé et bousculé par de jeunes bardes ethno-rock...
La nuit s'annonçait celte mercredi soir sous la voûte métallique du parc expo. Elle fut surprenante, avec de bonnes surprises et d'autres beaucoup moins. De bonne heure, Matmatah, les chevaliers de la Ouache, déboulaient sur scène. Ils allaient semer durant près d'une heure un folk-rock réjouissant et un désordre à faire hérisser le poil aux tenants de la tradition. Pourtant, il est parier qu'aujourd'hui, en pays breton comme dans toute la France, ces joyeux drilles font plus pour la sauvegarde et l'amour des traditions chez les jeunes générations qu'un Alan Stivell perdu dans ses chemins de traverse. Car si les heureux bergers ont montré à leur manière la voie d'une appétissante virée nocturne, Alan Stivell et ses musiciens ont fait retomber le soufflé. L'artiste emblèmatique de la musique celte est apparu bien terne. Et sa découverte de l'univers électronique a quelque peu fait vaciller la flammme celte. Aujourd'hui, celui qui a tant fait pour la fusion celto-classique s'aventure dans des contrées où se mélangent techno, world-music et new age. Loin de créer une belle unité, tant de mélanges déroutent, surtout quand l'accoustique de la salle n'y est pas favorable. Alors le public tente de se raccrocher à une mélodie festoyante ou à un de ces premiers succès qui ont fait connaître le barde breton. Mais dans l'ensemble, la déception est grande.

Tabac espagnol

Ecléctique et éléctrique, Alan Stivell, qui depuis plus de 25 ans bourlingue sont amour de la terre et des hommes, n'a pas réussi à Mulhouse à soulever l'enthousiasme populaire. « C'est comestible mais ça manque de celte », résume un spectateur avec humour. Dans une salle malheureusement déjà désertée, les Celtas Cortos se sont emparés de la scène dans une joyeuse et turbulente sarabande. Faisant face à une poignée de spectateurs résolument décidés à faire la fête, la bande a célébré la celtitude à sa manière plutôt bruyante, semant la pagaille avec leur métissage celte, latino et castillan. Un métissage propre à enterrer définitivement les complaintes du barde Stivell et qui fait un tabac auprès du public. A leur manière, ces bandilleros ont redonné tout son celte à cette soirée.


Mercredi soir, Bêtes de scène a été le théâtre d'un étonnant conflit de générations de musiciens.


4 août 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Festival Summerlied bis

Du 14 au 16 août, les amateurs de culture alsacienne ont rendez-vous dans le nord du Bas-Rhin pour le deuxième festival de la chanson d'Alsace.
Pour la deuxième année consécutive, Ohlungen accueille Summerlied auquel participent des grands noms de la chanson à texte en alsacien, mais également des formations moins connues. L'an dernier, le festival de la chanson d'Alsace avait attiré 3000 spectateurs, âgés en moyenne de 35 à 50 ans, dans ce village à l'ouest de Haguenau et ce, malgré le fait qu'il se déroule au milieu du mois d'août, en pleine période de vacances. « Beaucoup de gens ne partent plus en vacances, contrairement à ce que l'on croit, et sont disponibles pour ce type de prestations », précise Jacques Schleef, directeur du festival. « Cette année, la manifestation a pris une ampleur inattendue, avec une demande très forte de la part des artistes pour y participer. Ce sera l'occasion de faire le point pour voir jusqu'où le public peut suivre.» Après, il faudra attendre l'an 2000 pour retrouver le festival. « L'organisation est assurée par des bénévoles, explique Jacques Schleef, et la programmation de concerts sur trois jours est très lourde. C'est pourquoi nous avons décidé de passer à un rythme biennal ». Du 14 au 16 août, les concerts se déroulent sur deux scènes, suivant le moment de la journée (voir encadré). Ceci dans une clairière composant un cadre de verdure exceptionnel, avec des jeux de lumière savamment orchestrés. Mais, prudents, les organisateurs ont également prévu un espace couvert en cas d'intempéries... Chaque concert du soir voit se succéder trois grands noms de la chanson alsacienne, dont chacun dispose de 45 minutes et d'un rappel pour donner le maximum et se « sortir les tripes».

« Vendange tardive »

L'après-midi est consacrée aux artistes moins connus qui se produiront dans le cadre d'une série de concerts de 40 minutes chacun, commençant à 17 h le vendredi et à 15 h les autres jours. Enfin, des jeunes groupes ou chanteurs débutants peuvent participer au concours « Tremplin des jeunes artistes » pour se présenter au public. L'an dernier, huit à dix artistes avaient été sélectionnés au concours remporté par Eric Kaeufling, qui revient cette année présenter ses chansons à textes le dernier jour du festival. La manifestation tient aussi à apporter une note d'ouverture en accueillant des musiques d'ailleurs. « L'an dernier, nous avions invité un groupe de gitans pour un concert de musique tzigane », souligne Jacques Schleef. « Cette année, nous avons ''L'Altore'', un jeune groupe de polyphonies corses aux voix remarquables, un artiste lorrain, Marcel Adam, qui fait du cabaret et rencontre un succès phénoménal en Allemagne, et une ouverture à la culture yiddish avec le groupe ''Yiddishe Mamas and Papas'', qui commence à être reconnu au niveau national ». Pour le directeur du festival, « il s'agit de donner de l'Alsace ce qu'elle a de plus beau, une vendange tardive, une belle chanson, mais pas ce qu'elle a d'excessif ». Bien sûr, la plupart des textes sont en dialecte et il est préférable de le connaître pour apprécier pleinement la saveur des chansons. Le choix géographique du festival ne s'est ainsi pas fait au hasard, comme le précise Jacques Schleef. « Il y a un gradient nord-sud en Alsace, pour la pratique du dialecte. La région de Haguenau est celle où les jeunes parlent le plus l'alsacien.» Des jeunes qui ont été fortement associés à l'organisation de la manifestation puisqu'une soixantaine d'entre eux assurent aussi bien la trésorerie que l'accueil des visiteurs, le service ou encore la communication. « Mais nous voulons aussi qu'ils viennent en tant que spectateurs », précise le directeur. « Pour cela, les prix des places ont été fixés à 60 F par concert et huit circuits de ramassage de la population par autocar ont été établis à partir d'Ohlungen, dans un rayon de 30 kilomètres, car il y a 64 323 jeunes de 15 à 19 ans dans cette zone.»

Geneviève DAUNE-ANGLARD


15 août 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Journées musicales - Concert au sommet

Les Journées musicales de Thann se dérouleront mardi 18 août, à Bourbach-le-Haut, avec l'ensemble Au Gré des Vents.
L'ensemble folklorique Au Gré des Vents qui fera souffler un doux et mélodieux zéphyr dans les feuilles des tilleuls de la place du village à Bourbach-le-Haut. Cet ensemble, qui a depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse dans le petit monde du folk, est composé de Danyele Besserer, accordéon diatonique, contrebasses et percussions, aime danser et faire danser. Valère Kalekta, mandoline, guitare et psalterion est l'homme sensible du groupe, alors que Matthieu Lavergne, contrebasse, guitare et percussions, est l'homme rythmique du Gré des Vents. Sonia Suss est communément appelée « Madame danse » c'est en effet elle qui mène la ronde. Enfin, Gilles Pequignot, le leader, est un adepte de toutes les musiques. Auteur compositeur il a évolué dans des formations aussi diverses que les harmonies municipales, les groupes folk, blue-rass et même hongrois. Virtuose de l'épinette des Vosges, Gilles se sert également avec talent de la flûte, le violon, la mandoline ou et la cornemuse.

Tous les folklores

Au Gré des Vents se définit comme le représentant de la musique « Alsacosuédauvergnaroumanoïrlandaise » sa chanson « Et caetera » est une brillante illustration sonore de cette diversité des genres. Il entraînera le public de Bourbach-le-Haut sur les traces du « Colporteur », « l'homme qui marche », « Sous les guirlandes », « En attendant », « Le garçon de café ». Ce sont là quelques titres du répertoire de ce groupe qui amènera bonne humeur, dépaysement, convivialité, « Heimligkeit » dans le village le plus haut de la communauté du Pays de Thann. Une soirée à déguster sans modération ! Journées musicales, mardi le 18 août à 20 h 30, place du village à Bourbach-le-Haut ; repli dans le Foyer rural en cas de pluie. Entrée libre (quête).


Au Gré des Vents a représenté avec éclat le Sundgau à Saignelégier, dimanche dernier. 


26 août 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Authentus en concert

Un jeune groupe folk du Florival se produira ce soir au Dorfhüs de Linthal dans le cadre des animations touristiques.
A force de se retrouver entre copains sur les hauteurs du Hilsen ou du Remspach, des jeunes musiciens du Florival ont décidé de former leur groupe musical. « Authentus » est son nom. Passionnés de musique folk, Dominique Ritter, Mickaël Zandonella, Sylvain Laplagne, Emmanuelle Bedel, Nicolas Jarrige, Michel Keller, Céline Lefèvre, Julie Ledit et Nicolas Saur répètent régulièrement une fois par semaine dans unlocal de Schweighouse depuis six mois. Sur scène on a déjà pu les apprécier à la fête du coucou, à la foire bio de Rouffach, aux festivals de musique folk de Courtavon et de Lautenbach et tout récemment à la fête de la sorcière à Rouffach.

Inspiration celte

Ce groupe florivalien distille des sons traditionnels bretons ou irlandais. Ses compositions personnelles sont inspirées du folk traditionnel celte. Pour eux, il s'agit de faire une musique de fête, véritable invitation au chant et à la danse, associant des instruments oubliés (épinette des Vosges, vielle à roue) et plus connus (violon, flûte, basse, guitare, clavier, accordéon diatonique). Les voix viennent apporter leur chaleur à l'ensemble musical. Si à l'avenir ils pensent enregistrer une maquette ils répondent présent pour les animations et les fêtes.


« Authentus ». Parterre de gauche à droite : Dominique Ritter (organiste, compositeur et chanteur), Michel Keller (guitare et chant), Nicolas Jarrige (percussion, flûte, batterie, épinette des Vosges, chant), Mickaël Zandonella (basse, guitare). A l'arrière de gauche à droite : Céline Lefèvre (chant), Julie Ledit (guitare, chant, accordéon diatonique), Emmanuelle Bedel (chant) et Sylvain Laplagne (vielle à roue). Absent sur la photo Nicolas Saur (violon).


16 septembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lapoutroie - Trois jours de musique celte

Rappelons que pour la deuxième année consécutive l'association « La petite graine » de Lapoutroie organise un festival de musique celte appelé « Celtiwelche ». En 1997, l'association avait déjà concocté un programme de choix qui avait attiré une foule considérable à Lapoutroie. Cette année encore, les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens. Durant trois jours, le canton de Lapoutroie va vibrer au son de la musique celtique. Les festivités vont débuter ce vendredi 18 septembre à la salle des loisirs de Lapoutroie dès 20 h 30 avec le groupe « Red Cardel » formé en 92. Plus de 700 concerts et pas moins de trois albums sont déjà inscrits à l'actif de la formation. Les Red Cardel proposent des sonorités et un style unique en leur genre, un agréable parcours rock aux influences slaves, orientales, rap et reggae. Le lendemain, le samedi 19, l'ensemble les « Fistoulig », qui accompagne le Cercle celtique de Strasbourg depuis sa création en 73, animera les rues de Kaysersberg et de Fréland à partir de 14 h. Bombardes, binious, kozh, cornemuses, accordéons, violons et autres instruments donneront le ton à cette balade musicale. Toujours samedi, à partir de 16 h, à salle Saint-Martin de Lapoutroie, celles et ceux qui le désirent pourront s'initier aux danses bretonnes. Puis, à partir de 20 h, à la salle des loisirs de Lapoutroie, le groupe « Glen of Guiness » fondé en 93, interprétera du vrai folk irlandais. Puis, les cinq Bretonnes dans l'âme de l'ensemble « Kelenn » sauront transmettre leur bonne humeur. Cette deuxième soirée se terminera avec les « Fistoulig ». La deuxième édition du « Celtiwelche » prendra fin le dimanche 20 septembre par une prestation des Fistoulig à partir de 11 h au parc Lefébure à Orbey.


16 septembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lapoutroie - Une tempête bretonne

En invitant le groupe de Quimper, « La petite graine » a frappé un grand coup pour l'entrée en matière du 2e « Celtiwelche ».
Vendredi soir, dans la salle des loisirs de Lapoutroie, a débuté le deuxième Celtiwelche organisé par l'association La Petite Graine. Pour cette première soirée, les organisateurs avaient invité le groupe breton Red Cardell («Fumier Rouge » en breton). Devant une salle comble, les trois musiciens Jean-Pierre Riou à la guitare, au chant, à la bombarde ; Jean-Michel Moal à l'accordéon et Ian Proerer à la batterie ont fait déferler un véritable raz-de-marée sur la salle. « Lapoutroie nous voulons vous entendre encore plus fort » clame Jean-Pierre. Le public réceptif, hurle, frappe dans les mains plus fort que le tonnerre, plus fort que l'orage. Red Cardell, refusant l'étiquette celte, attaque avec du rock façon bretonne avec guitare acoustique et accordéon. Impossible au public de rester assis. Las trois compères réussissent un savant mélange entre rock aux influences slaves, orientales, rapp et raggae. Les textes des chansons sont réalistes : « Nous ne sommes pas des pessimistes. Nous interprétons des chroniques de l'inespéré. Pas question de traiter de politique ou de trucs bretons qu'on ne maîtrise pas. Pas question de laisser la place aux extrémistes régionalistes. Parler des marins pêcheurs ou du parlement de Bretagne ou encore de la vie quotidienne, ça oui » explique Jean-Pierre Riou. Les trois copains, forts de plus de 700 concerts depuis leur formation en 92 (ils ont enregistré trois albums), présentant l'identité bretonne à tous les niveaux, font de leur musique un amalgame percutant qui ne peut laisser l'auditoire indifférent. A l'évidence, La Petite Graine a frappé un grand coup en invitant Red Gardell pour ce premier concert de l'édition 98 du Celtiwelche.

Hier, le public a pu apprécier les Fistoulig dans les rues de Kaysersberg et Fréland, s'initier aux danses bretonnes à la salle Saint-Martin de Lapoutroie et le soir les prestations de « Glen of Guiness»; de « Kelenn » et des Fistoulig. Aujourd'hui à partir de 11 h les Fistoulig seront présents au parc Leféfure à Orbey. 


23 septembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Bisel - Bal folk

L'association Carnet de Bal propose samedi 26 septembre à Bisel son premier bal folk de la saison. Le but est de promouvoir les danses et musiques traditionnelles de France et d'ailleurs. Les danseurs pourront à cette occasion apprendre quelques pas aux sons des accordéons diatoniques, mandoles, cornemuses ou épinettes des Vosges. Le groupe « Au Gré des Vents » interprétera des danses folkloriques collectives ou en couple. La seconde partie sera assurée par le groupe « Alpha Roméo ». Samedi à 21 h à la MJC de Bisel. Entrée 50 F


23 septembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lapoutroie, Celtiwelche : le succès

Durant trois jours, le canton de Lapoutroie a vécu à l'heure celte. Ce deuxième festival a remporté tous les suffrages.
Pour la deuxième année consécutive l'association orbelaise « La petite graine » présidée par Bernard Barlier a organisé ce week-end un festival de musique celtique intitulé « Celtiwelche». Le rendez-vous 98 a attiré une foule considérable dans le canton de Lapoutroie

Les festivités ont débuté vendredi soir à la salle des loisirs de Lapoutroie et se sont poursuivies samedi ainsi que dimanche matin, cette fois au parc Lefébure d'Orbey (voir« L'Alsace-Lundi»).

Un public nombreux s'était déplacé à la salle des loisirs de Lapoutroie métamorphosée pour quelques heures en pub irlandais et en auberge bretonne. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le dépaysement soit complet. Cidre, crêpes, bière brune et blonde ne manquaient pas.

Vendredi soir en lever de rideau du festival, le groupe de Quimper, Red Cardell («Fumier rouge » en breton) a fait déferler un véritable raz-de-marée sur la salle (nos éditions du dimanche 20 septembre). Les trois musiciens du groupe ont réussi un percutant mélange de rock aux influences slaves, orientales, rap et reggae. Samedi, les réjouissances, dans la note gaélique, se sont poursuivies. Les musiciens de l'ensemble « Fistoulig » ont animé les rues de Kaysersberg et de Fréland. Appartenant au Tan Breizh» (Cercle celtique de Strasbourg), les Fistoulig avec trois danseurs, au foyer Saint-Martin de Lapoutroie, ont ensuite initié de nombreuses personnes aux danses bretonnes. Dans la soirée, à la salle des loisirs, les membres de La petite graine, avaient invité trois groupes. Les Kelenn, cinq Bretonnes qui ont fait danser la très large assistance, les Glen of Guiness, un groupe suisse passionné de musique irlandaise, et les Fistoulig qui avec leurs bombardes, binious, kozh, cornemuses, accordéons, violons ont ajouté un plus à cette soirée très éclectique. Dimanche, au parc Lefébure d'Orbey, les Fistoulig ont joué les dernières notes de ce deuxième « Celtiwelche » qui devrait connaître une troisième édition en 1999, selon les dires du président de La petite graine.

G.V.


Samedi, le public pouvait s'initier aux danses bretonnes..
(Photo L'ALSACE»)


29 septembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lure - Ballade irlandaise

Le folk « made in Ireland » a rythmé le FJT luron au cours d'un sublime café-concert.
Samedi soir, au foyer des jeunes travailleurs de la cité du Sapeur, le concert de musique irlandaise a attiré de nombreux mélomanes dans la cafeteria de l'établissement, transformée pour l'occasion en un véritable « pub », comme on les aime du côté de Dublin. Organisée dans le cadre de la saison culturelle luronne, en partenariat avec le centre François-Mitterrand, cette soirée a été montée de main de maître par Frédéric Aubry, animateur au FJT, et Gilles Dirand, membre actif de la fondation saônoise Hiero. Placé autour de tables de bistrot, tout en savourant une bonne boisson rafraîchissante, le public a passé une splendide nuit à l'écoute des sons de l'Eire, ce pays connu pour son lac du Connemara, ses charmantes filles rousses et son trèfle vert qui orne son étendard. Pendant toute la représentation, le groupe mulhousien des «Chum’s» a interprété les plus beaux rythmes du répertoire folklorique « so irish », afin d'emmener les fans d'ambiance gaélique vers une grande ballade... irlandaise qui a soulevé des salves d'applaudissements. Au final, la joie de vivre et le bonheur se lisaient sur tous les visages. Il faut dire que ce voyage au pays de la « Guinness » a été une réussite pour l'ouverture de la programmation musicale du FJT qui annonce des styles différents, d'ici la fin de l'année, avec un concert de chansons françaises, le 10 octobre, du jazz, le 21 novembre et une version rock, le 19 décembre.

L'Irlande a bercé le FJT avec les « Chum's ».


22 octobre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Lutterbach - Panique celtique

« Excalembour » : le jeu de mots est bon et évoque bien le mélange entre le Moyen Age, avec l'évocation d'Excalibur, l'épée du roi Arthur, et l'humour bien français. C'est en effet ce mélange que l'on retrouve dans la musique produite par le groupe qui s'est produit à Lutterbach, sorte de mélange entre les airs folkloriques irlandais, bretons (dans l'acception médiévale), et les vieilles chansons françaises qui ne dédaignaient pas la paillardise, le cas échéant. « Excalembour », c'est un voyage dans le temps, favorisé par les costumes d'époque, les instruments anciens (en particulier la harpe celtique tenue par Pascal Ott, la vielle de Nicolas Hueber, la guitare bodrhan de Nicolas Lehr, les percussions de Céline Ritter), mais aussi le décor ­ la vieille salle de la brasserie de Lutterbach un peu plus jeune que le répertoire puisqu'elle date de l'âge classique ­ dans lequel s'inscrivent les concerts mensuels des Renc'Arts de Lutterbach, organisés par la MJC Ecla. Les joyeux compères n'étaient pas des inconnus puisqu'ils ont déjà animé des soirées irlandaises de l'English club, mais ils ont ajouté à leur programme des airs nouveaux, notamment des chansons, que les habitués auront appréciés.

A.O.


2 novembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Danjoutin Biniou, bombarde et gavotte

Le quatrième Fest Noz organisé par le cercle celtique « Kan Marzin » a encore été un gros succès samedi soir à Danjoutin. La maison pour tous était remplie.
On parle beaucoup des Bretons ces jours-ci. Mais samedi soir à Danjoutin, il s'agissait de folklore musical et de danses avec le quatrième Fest Noz. Le cercle celtique de Franche-Comté a réédité son succès enregistré le 6 juin dans le même lieu. Créé il y a à peine deux ans, le cercle compte actuellement 70 membres dont un tiers est d'origine bretonne et les effectifs croissent régulièrement. Il s'est donné pour mission de faire connaître la civilisation celtique en donnant des cours de danses bretonnes animés par desjoueurs de cornemuse et vielle à roue. Le Fest Noz permet de mettre en pratique ces cours en rassemblant les amoureux de la Bretagne dans ces fêtes de nuit. Samedi soir, la fête était animée par un groupe purement breton venu de Rennes « Ihnze », composé de six compères, dont un chanteur Jean-François Froger. Bombarde, biniou-koz, accordéon diatonique, bodhran, flûte irlandaise et autre pédale basse ont fait danser deux générations. Au programme : l'an-dro, l'hanter-dro, le laridés, la scottish et bien d'autres danses typiques de haute et de basse Bretagne. En collaboration avec l'association bretonne « Kerlenn Breiz » de Mulhouse, le cercle celtique a mis sur pied un groupe de chant à danser « Les chantou'x ». Les chants, issus de la tradition bretonne, sont en majorité interprétés en français, hormis quelques-uns en breton. Il est composé de huit chanteurs, dont le meneur Guy Le Dissez, qui guide les danseurs sur des danses bien entendu bretonnes, comme ce fut le cas samedi soir. Une folle nuit bretonne, accompagnée de crèpes et de cidre, mais aussi de bière.


Les chantou'x"



Biniou, bombarde, chants et crèpes ont accompagné le quatrième Fest Noz du cercle celtique de Franche-Comté.



Quatrième fest-noz de Kan Marzin"


17 décembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

« Authentus » à Linthal

Le groupe folk « Authentus », né au coeur du Florival au début de cette année et composé de neuf musiciens et chanteurs, réunit des sonorités hétéroclites d'instruments aux origines diverses : l'épinette des Vosges, l'antique vielle à roue, la guitare, la basse, le clavier, le violon... Ce groupe distille des sons traditionnels aux accents irlandais ou alsaciens. Des alliances plus insolites telles que les djembé répondant au didjéridou évoquent la musique du monde. Authentus sera présent au Dorfhus de Linthal ce samedi 19 décembre à 20 h 30. Entrée libre.


17 décembre 1998 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés

Frankenn - Noël populaire d'Alsace

Zipfelkapp association, dont le but principal est la sauvegarde et la promotion du patrimoine musical alsacien, a organisé un concert à l'église de Franken. Au programme : quinze interprétations avec différents instruments tels que l'accordéon diatonique, le violon, la vieille à roue, la mandoline, la flûte, le psaltérion à archet, la cornemuse, le cymbalum, et le fujara. Ils ont interprété des cantiques datant de 1600, de Strasbourg, mais également de Cernay, Ballersdorf et Guebwiller. Un beau moment durant lequel les auditeurs sont plongés dans le passé, une époque durant laquelle la musique populaire était, selon Zipfelkapp, riche et colorée.

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Zipfelkapp