Autour des danses folks

les danses folk en bals

 

Posté sur une des pages blogs :

Le Bonheur, c'est un bal folk plein de vie où chacun danse avec son coeur, où les gens portent sur leurs visages des sourires rayonnants...
Le Bonheur, c'est parler avec ces gens, sans barrières et sans frontières, comme si l'on connaissait ces milles et un danseurs depuis une éternité...
Le Bonheur, c'est comprendre qu'on est tous les mêmes, et que cette danse lointaine nous rapproche à chaque pas...
Le Bonheur, c'est lever la tête en dansant et compter les étoiles qui éclairent de beauté cette piste de danse...
Le Bonheur, c'est s'accorder à l'autre et suivre ses mouvements dans une joie immense...
Le Bonheur, c'est entendre ces notes qui emportent nos rêves dans un royaume lointain qu'on ne peut que penser...
Le Bonheur, c'est sourire un matin et resourire le soir à cet même inconnu dont le visage rayonne et rayonnera toujours de cette lumière de joie qu'à engendrée la danse...
Le Bonheur, c'est se dire à demain lorsqu'enfin on se quitte dans un espoir certain de s'accorder encore...
C'est ce Bonheur que j'aime lorsque je danse

Delphine

 

 

Ah ce plaisir de lire sur un calendrier qu'un bal folk va avoir lieu pas loin de chez soi ! Allez, les pompes confortables qui glissent bien et en voiture…

Du monde, une place agréable avec de beaux bâtiments, une grande scène avec projos et cracheurs de fumée et du matos en veux-tu en voilà… Les gambettes frétillent, l'impatience est là.
Enfin l'orchestre arrive. S'installe. Contre-basse, guitare, violon… on est dans le sérieux. Une première danse est annoncée… micro pas encore bien réglé, pas compris mais pas de panique, nous sommes des pros du trad, nous allons reconnaître, tu penses… et la musique explose ! Pourquoi les sonorisateurs sont-ils tous sourds ? Ou pourquoi le danseurs trad ont-ils les esgourdes affûtées ?
Mais on s'en fiche, on est là pour danser.

Photo Samuel LagneauLe lendemain, lecture de la liste des ateliers. Dommage, rien ne m’attire en particulier. Je relis pour vérifier. Tiens, qu’est-ce ? « Mazurka intime » parquet 8. Ouuuuuulala, ça m’intéresse ça. D’après ce qu’on dit de moi, je mets autant d’intimité dans ma danse qu’un cochon met de Proust dans ses grognements, alors hein ! Peut-être puis-je m’améliorer (ouiiiiiiiiiii je sais que tu en doutes mais j’ai le droit de rêver verflucht nochmal !

Sans s’en rendre forcément compte, les mouvements des danses respectent certaines notions. Symboliques, historiques ou simplement pratique, ces habitudes permettent une bonne cohésion entre les danseurs.

Beaucoup de prophètes, naguère, ont estimé que les danses traditionnelles remontaient à la préhistoire et que certaines avaient été à l'origine des rituels d'initiation sexuelle. Non seulement j'incline à penser comme eux, mais j'irai plus loin : je pense que c'est évident, même si nous sommes gênés de le reconnaître. Dans le cadre de notre séminaire d'aujourd'hui, je me propose donc d'aborder avec vous en toute franchise un sujet tabou, que dans un souci de clarté indifférent à tout pédantisme, j'intitulerai : «le bal folk, c'est l'alibi de la baise».

par Jean-Paul d'Infofolk.

Tu connais la chanson de Joe D. « aux Champs Elysées » ? Boooon, tu te racles la gorge et tu te lances :
« je m’ baladais, a Saint-Gervais,
Entre les parquets, où qu’ça dansait
Et j’portais mon attention sur les couples en connexion… »

Pas mal, pas mal du tout ; faudrait seulement que tu montes un peu la 2è note, que tu baisses par contre la 4è, un ton plus bas pour la suivante mais carrément 2 tons plus haut pour les 2 suivantes… presque parfait sinon !

Pour s’accorder dans la danse cavalier et cavalière sont à l’écoute l’un de l’autre. Cette communication passe par le contact, le regard, le sourire et le geste. De nombreux danseurs se sont exprimés sur le grand forum de monde trad et folk qu’est TradZone afin de donner leur vision de la communication et la complicité en danses traditionnelles de bal folk. Voici quelques-unes de leurs réponses.

Depuis que j'anime Barnas, bals folk et autres fêtes de mariage, d'anniversaire, de célébrations diverses, j'ai toujours essayé, et souvent avec succès, de lutter contre une tendance générale déjà ancienne : dans les "groupes folkloriques", dans les bals, il y a presque toujours plus de filles que de garçons, de femmes que d'hommes. Le rapport est parfois de 1,5 à 1, mais souvent de 3, voire 9 à 1 !

De l’hésitation… au plaisir
Questions et a priori
Mes premiers pas
Une liberté s'installe
De l'assurance au plaisir
Naissance d'un style
Du pur bonheur

Pour qui est-ce le plus difficile ? Celui qui connaît les danses et qui danse avec quelqu’un qui ne sait pas ou celui qui ne connaît pas les danses et qui veut suivre un danseur initié.

 

Les yeux dans les yeux, bien sûr ! J'irais presque jusqu'à dire que la bourrée est faite pour ça... Elle peut contenir tellement de significations ! Le défi, le jeu, l'approche... 

Par les grands spécialistes de la danse traditionnelle : Yvonne Paire, Eric Champion, Pierre Corbefin, Françoise Etay, Edith Lozano Huguet, Samuel Ouvrard, Philippe Pasquihr, Lucienne Porte-Marrou

Voilà quelques années que je lis, que j'entends cette expression. Dans l'annonce de stages, dans l'un ou l'autre livre ou article. On y affirme comme une évidence : en danse folk, il y aurait 4 pas de base, la polka, la scottish, la valse et la mazurka. Je ne sais pas d'où vient cette règle, toujours présentée comme une chose allant de soi. 

Dans plusieurs ateliers, dans de nombreux bals, le mot tradition ne veut plus rien dire. Danses libres, danses schamallows, fleurissent comme les soucis et les marguerites dans notre jardin.

De retour de Gennetines, par Danyèle B.