Les billets de Cheveux Gris
Partant d’une expérience diversifiée et réfléchie, riche d’une pratique de la danse et de la scène, servies par une plume vigoureuse et diserte, Cheveux Gris nous éclaire, sans tintamarre inutile, sur les subtiles variations du folk.
Par ses billets ni doux, ni complaisants, mais somme toute bienveillants, elle explore avec acuité cet univers mouvant. Elle pose des jalons et formule des espoirs et conseils ouverts pour la vitalité de nos plaisirs de danseurs et de musiciens.
Rite primitif ou civilisation brillante ?
Et voilà... Les couleurs s'allument, les visages apparaissent, et les regards se cherchent et se croisent. Les étoffes bougent, la ligne des gestes se dessine, belle dans la fluidité du rythme.
Permis poids lourds
Leur musique est énorme : la percu tambourine à fond, le sax explose, brillant, puissant, et on entend, mais oui mais oui, le diato se déchaîner.
Dragurka
J’ai la curieuse impression qu’on nous regarde. Tout autour du parquet, au passage, les regards nous suivent. Dansons-nous si mal ? Ma jupe a-t-elle craqué ? Ou gifle-t-elle quelqu’un au passage ?
Cul-sec
Une valse qui porte à la tête, Une scottish qui pétille, Une bourrée qui coupe les jambes...
Un nouveau billet de Cheveux Gris
Mordre ou sourire
L’amie Marie
Est si jolie
Tout le mond’la veut dans son groupe
Ce regard-là
Ell’n’en veut pas
Ell’préfèrerait qu’on l’écoute
Merveilleuse surprise
Mais ce soir-là,… il y avait quelqu’un de plus. Frémissement, gouttes d’eau, fracas d’orage....
Foin des préjugés, on change tout !
Sentir. Écouter. Écouter, avec son corps, tout ce que dit le corps de l'autre.